[Article archivé]
Léviathan – La nuit est un thriller de Lionel Davoust paru aux éditions Don Quichotte en avril 2012 (473 pages, 22 €, ISBN 978-2-35949-070-1).
Je remercie Gilles Paris et les éditions Don Quichotte de m’avoir envoyé ce tome 2 de Léviathan.
Genres : littérature française, thriller, science-fiction.
Après avoir lu le tome 1, Léviathan – La chute, dans lequel Michael Petersen (malgré sa peur) et son équipe allaient en Antarctique, j’attendais avec impatience la suite !
« Ce sont les orques qui sont responsables de l’accident. Mais ce sont également eux… qui nous ont montré où trouver Petersen. » (page 12).
Michael Petersen, lors d’une sortie avec ses collègues, est tombé à l’eau et n’a pu être retrouvé immédiatement. Il faut dire qu’une violente tempête s’est levée en Antarctique alors que la météo annonçait beau temps ! Du coup, il est dans le coma.
N’ayant pu empêcher son départ pour la Base Palmer, le Comité le fait rapatrier aux États-Unis où l’attendent son épouse, Megan, et leur fils, Éric. Il faut absolument que Michael retrouve une vie calme et normale car dans son coma, il voit un monde étrange et entend une voix : il est en contact avec le Léviathan, et ses proches ainsi que l’ordre de la Main Gauche sont en danger.
« Nous devons éviter toute confrontation directe ; chaque épreuve qu’il surmonte est susceptible de ramener Léviathan toujours plus prêt de la surface. » (page 119).
Évidemment, Michael va sortir du coma, reprendre sa petite vie tranquille et son travail à l’UCLA mais il fait toujours des rêves bizarres dans lesquels il entend une voix familière qui l’appelle et lui parle.
« Promener le regard autour de lui, sur les bâtiments ocre, les étudiants qui discutaient ou pianotaient sur leur téléphone portable, lui procura une sensation inédite de déracinement. Revenir en ces lieux lui paraissait irréel. » (page 202).
Mais des meurtres commencent à avoir lieu…
Je me suis bien replongée (façon de parler) dans le monde marin du biologiste Michael Petersen. J’ai retrouvé sans problèmes les personnages et l’intrigue traités dans le premier tome. Et j’ai pris beaucoup de plaisir à cette histoire rythmée et intrigante dans laquelle le monde marin et la mythologie ont une place importante. Mais n’ayez pas peur d’être submergés par des choses incompréhensibles, ce n’est pas du tout le cas et ce roman passionnant se dévore presque d’une traite !
Il y a un nouveau venu dans ce roman, c’est Andrew Leon, mathématicien agent spécial du FBI à la brigade cyber. Il fait – à côté de son travail – une étude sur des séries de chiffres au hasard et analyse les signaux de ces séries. Il appelle cela le GRAAL (GRAînes ALéatoires). Avec cette étude, menée grâce à des boîtiers disséminés dans le monde (dont un à la Base Palmer en Antarctique), il espère démontrer « l’empreinte de la conscience humaine. » (page 45). « L’idée d’un champ de conscience humain global recouvrant la planète – ça s’appelle la noosphère […]. » (page 48).
Mais il va se retrouver confronté aussi bien aux mages de la Main Gauche qu’à ceux de la Main Droite !
« Observez donc le monde, agent Leon ; vous, plus que tout autre, assistez au quotidien à sa décadence. La corruption est devenue la règle à tous les échelons de la société ; la loi du plus fort vaut partout sans partage ; les mutations technologiques nous coupent toujours davantage de notre humanité en brouillant les notions de bien et de mal, en nous transformant en apprentis sorciers capables d’intervenir au cœur même du vivant, de jouer à Dieu. L’individualisme règne en maître ; vous le savez. Si vous croyez vraiment aux idéaux du Bureau, ne pensez-vous pas qu’il faille combattre ces fléaux-là avant qu’ils ne commettent des dommages irréversibles ? » (page 401).
Chacun – du moins ceux qui sont encore en vie – va devoir choisir son camp et des masques vont tomber ! Mais la famille Petersen est poursuivie et il reste bien sûr des zones d’ombre donc j’attends maintenant le tome 3, Le pouvoir, annoncé pour 2013.
Dernier jour pour le challenge Thriller dans lequel j’ai présenté 18 romans mais je continuerai à présenter des romans policiers dans Le crime n’a pas de frontière et je mets aussi cette lecture dans le challenge 50 États, 50 billets car la Base Palmer en Antarctique – bien que n’étant pas un État – est territoire américain.
bonjour
et voilà le second tome que j aimerai lire qui d après l’auteur ne
paraitra jamais en poche pour faire suite chez « points » au premier
c’est frustrant
peut etre des infos complementaires?
JEAN PIERRE FREY
J’aimeJ’aime
Non, pas d’infos supplémentaires, je ne suis pas en contact avec l’auteur mais il est joignable via son site ; j’aurais pu partager ce roman mais je ne l’ai plus, je l’ai donné après l’avoir lu.
J’aimeJ’aime