Natsume Sôseki

sosekinatsumeDans un mois, le 9 février 2017, ce sera les 150 ans de la naissance de Natsume Sôseki (et le 9 décembre 2017, ce sera les 101 ans de sa mort).

Natsume Sôseki 夏目 漱石 est un écrivain japonais né le 9 février 1867 à Edo (ancien nom de Tôkyô). Il vit durant l’ère Meiji (1868-1912) et connaît le début de l’ère Taishô (1912-1926). Il étudie la littérature chinoise, puis l’architecture, l’anglais et la littérature anglaise. Il écrit des haïkus (poèmes), des articles de journaux et, en 1888, il prend comme nom de plume Sôseki (qui est en fait son prénom). Il enseigne, écrit (des romans, des nouvelles) et voyage (en Angleterre puis en Mandchourie et en Corée). Malheureusement il est très malade et meurt le 9 décembre 1916 à Tôkyô. Mais son œuvre reste et je vous propose, en son honneur, de faire du mois de février le Mois Natsume Sôseki.

tempsbotchantaniguchiIl suffira de lire un seul livre de Natsume Sôseki pour honorer le challenge ; mais plus de lectures sont les bienvenues ! Ci-dessous, vous trouverez les titres de Natsume Sôseki (source : Wikipédia) et vous pouvez aussi lire (un ou plusieurs tomes de) la série de manga Au temps de Botchan 坊っちゃんの時代 (Botchan no jidai) de Jirô Taniguchi 谷口 ジロー qui raconte la vie de Natsume Sôseki et l’ère Meiji.

1899 : Copeaux de bois, extraits de Bokusetsu-roku, œuvre en kanbun (chinois classique littéraire).

sosekichat1905 : Je suis un chat (Wagahai wa neko de aru – 吾輩は猫である), traduit par Jean Cholley, Paris, Gallimard, 1978.

1906 : Botchan (坊っちゃん) ou Le jeune homme, traduit par Hélène Morita, Paris, Le Serpent à plumes, 1993.

1906 : Oreiller d’herbes (Kusamakura – 草枕), traduit par René de Ceccatty et Ryôji Nakamura, Paris, Rivages, 1987.

1906 : Le 210e jour (二百十日) traduit par René de Ceccatty et Ryôji Nakamura, Paris, Rivages, 1990.

sosekibotchan1907 : Le mineur (Kôfu – 坑夫), traduit par Hélène Morita avec Shizuko Bugnard, Paris, Le Serpent à plumes, 2000.

1907 : Rafales d’automne (Nowaki – 野分), traduit par Élisabeth Suetsugu, Paris, Philippe Picquier, 2015.

1908 : Dix rêves (夢十夜), traduit par Alain Rocher, in Anthologie de nouvelles japonaises contemporaines, Paris, Gallimard, 1986.

1909 : Petits contes de printemps (Eijitsu shôhin – 永日小品), traduit par Élisabeth Suetsugu, Arles, Philippe Picquier, 1999.

sosekisanshiro1909 : Sanshirô (三四郎), traduit par Jean-Pierre Liogier, Paris, Philippe Picquier, 1990.

1909 : Et puis (Sorekara – それから), traduit par Hélène Morita avec la collaboration de Yôko Miyamoto, Paris, Le Serpent à plumes, 2004.

1910 : La porte (Mon – 門), traduit par Raymond Martinie (Paris, Éditions Rieder, 1928, prix Langlois 1928 de l’Académie française), traduction plus récente par Corinne Atlan, Arles, Philippe Picquier, 1992.

1910-1911 : Choses dont je me souviens (Omoidasukoto nado – 思い出す事など), traduit par Élisabeth Suetsugu, Arles, Philippe Picquier, 2000.

1911 : La civilisation japonaise moderne (Gendai Nihon no Kaika – 現代日本の開化), dans Cent ans de pensée au Japon – Tome 1.

1911 : Haltes en Mandchourie et en Corée, précédé de Textes londoniens, traduit par Olivier Jamet et Élisabeth Suetsugu, Paris, La Quinzaine littéraire-Louis Vuitton, 1997.

sosekiautomne1907-1912 : Une journée de début d’automne, traduit par Élisabeth Suetsugu, Arles, Philippe Picquier, 2012.

1912 : À l’équinoxe et au-delà (Higansugi made 彼岸過迄), traduit par Hélène Morita, Paris, Le Serpent à plumes, 1995.

1913 : Le voyageur (Kôjin – 行人) ou L’homme qui va, traduit par René de Ceccatty et Ryôji Nakamura, Paris, Rivages, 1991.

1907-1914 : Conférences sur le Japon de l’ère Meiji, traduit par Olivier Jamet, Paris, Hermann, 2013.

sosekipauvrecoeur1914 : Le pauvre cœur des hommes (Kokoro – こころ), traduit par Horiguchi Daigaku et Georges Bonneau, Paris, Institut international de coopération intellectuelle, 1939.

1914 : Mon individualisme (Watashi no kojinshugi – 私の個人主義), suivi de Quelques lettres aux amis, traduit par René de Ceccatty et Ryôji Nakamura, Paris, Rivages, 2003.

1915 : À travers la vitre (Garasudo no naka – 硝子戸の中), Paris, Rivages, 1993.

1915 : Les herbes du chemin (Michikusa – 道草), traduit par Élisabeth Suetsugu, Paris, Philippe Picquier, 1992.

1916 : Clair-obscur, inachevé (Meian – 明暗), traduit par René de Ceccatty et Ryôji Nakamura, Paris, Rivages, 1989.

Alors qui en est ?

1. PatiVore avec Les herbes du chemin (je voulais lire aussi Je suis un chat mais ce roman est maudit avec moi : deux fois je l’ai commencé et n’ai pas pu le continuer et maintenant, je ne l’ai pas retrouvé car il est soit dans un carton soit dans une pile de livres pas rangés…). Et l’hommage à Jirô Taniguchi.

2. Sharon de Des livres et Sharon avec …

3. Cat de Chroniques aiguës avec Le goût en héritage et La porte.

4. Martine de Les lectures de Martine avec …

5. Antoine de Corboland78 et Le bouquineur avec Je suis un chat, Une journée de début d’automne (articles publiés en 2012) et Et puis.

6. Ingrid de Book’ing, les lectures d’Ingannmic avec Oreiller d’herbes.

7. Karine de Mon coin lecture avec Botchan.

8. Marjorie de Chroniques littéraires avec Rafales d’automne.

9. Nounours36 de BookManiac avec Botchan.

10. Bidib de Ma petite médiathèque avec Je suis un chat de Tirol Cobato (manga adapté du roman de Sôseki).

11. Lee Rony de Lire au nid avec Je suis un chat (article publié en 2013), Oreiller d’herbesBotchan et Le voyageur.

Merci aux 10 membres qui ont rejoint le groupe FB sur Natsume Sôseki et aux blogueurs qui ont lu au moins un livre (ou plus !) de Sôseki (leurs liens sont ci-dessus). La palme revient à Lee Rony, dernier inscrit, qui a publié trois notes de lecture en février 2017 (plus une recyclée) : bravo !

37 réflexions sur “Natsume Sôseki

  1. Bon, comme je viens de l’écrire sur la page Facebook de Lire le monde, je viens de comprendre que je devais venir ici pour avoir toutes les modalités de « l’opération Natsume Soseki » !! Je participe avec le titre Oreiller d’herbes.
    Bonne soirée..

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