Green Mechanic #1 de Yami Shin

Green Mechanic #1 de Yami Shin.

Ki-oon, collection Shônen GreenMec, juin 2017, 190 pages, 7,90 €, ISBN 979-1-03270-168-3.

Genres : manga, science-fiction.

Yami Shin naît le 16 mars 1988 en Suisse. Elle est fan de Fullmetal Alchemist de la mangaka Arakawa Hiromu. Elle est illustratrice et a déjà publié des dessins sur son site, Little Fishtrap, sur DeviantArt, et un Webcomming yaoi, Ephemeral. Elle est la gagnante du premier Tremplin Ki-oon en 2015 avec Revenge Reborn, un one-shot qui a évolué pour devenir Green Mechanic, son premier manga. Plus d’infos sur sa page FB.

Misha vit dans un monde post-apocalyptique. Il n’y a plus ni végétation ni animaux… Quelques humains survivent à Mégapole. « C’est un peu la dernière zone habitable sur Terre. Le reste n’est plus qu’un gros désert plein d’ordures… » (p. 9). Misha est une jeune fille spéciale : elle a un très fort don d’empathie et ressent toutes les émotions des gens alors elle se tient éloignée des autres humains. Elle récupère des objets robotiques pour vivre et vient de découvrir un robot morphique, TXR4H7613, qu’elle surnomme Reborn. Elle lui demande d’utiliser sa fonction de morphing, pour être plus discret, et de se transformer en Michael, son ami enlevé par des Ersatz (des créatures monstrueuses) il y a huit ans. D’habitude, elle s’éloigne peu de chez elle mais, en faisant visiter Mégapole à Reborn, elle est attaquée et sauvée par Setsuna et Neil, qui se font appeler les Renforts.

J’ai beaucoup aimé Green Mechanic et j’ai hâte de lire le tome 2 ! Vous vous rendez compte, c’est un manga suisse ! Certains disent « manga like » pour les œuvres occidentales similaires à des mangas (japonais) ou « manfra » pour les mangas francophones. Le lecteur est plongé dans un univers de science-fiction, post-apocalyptique, avec une pointe de fantasy et pas mal d’humour. Les personnages sont travaillés (y compris les morphings, Setsuna a d’ailleurs un corgi morphing inspiré du chien de l’auteur) et ont chacun leur caractère et leurs émotions ; il y a de jolis décors ; les scènes de combat sont nerveuses (ce manga est un shônen) et pas trop longues. Dans ce manga, j’ai vu des similitudes avec Kuzutetsu, le bidonville du docteur en cybernétique Ido Daisuke et de la cyborg Gally (c’est-à-dire Gunmm de Kishiro Yukito) ce qui ne m’a pas dérangée, au contraire, j’aime les histoires post-apocalyptiques. Donc, si vous aussi, lisez cette série, vous ne serez pas déçus !

Une lecture pour La BD de la semaine, les challenges BD, Littérature de l’imaginaire, Petit Bac 2018 (catégorie Couleur) et Un max de BD en 2018.

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