Les enfants de cendres de Kristina Ohlsson

Les enfants de cendres de Kristina Ohlsson.

Michel Lafon, mars 2011, 368 pages, 19,95 €, ISBN 978-2-74991-390-2. Lu en poche : J’ai lu, juin 2012, réédition novembre 2017, 445 pages, 7,60 €, ISBN 978-2-29003-958-8. Askungar (2009) est traduit du suédois par Hélène Hervieu.

Genres : littérature suédoise, roman policier.

Kristina Ohlsson naît le 2 mars 1979 à Kristianstad en Suède. Elle travaille comme analyste pour la Police nationale suédoise et se lance dans l’écriture (romans policiers adultes et littérature jeunesse). Les enfants de cendres est son premier roman et le premier volet des enquêtes de Fredrika Bergman, son alter ego de fiction. Du même auteur : Tusenskönor = La fille au tatouage (2012) et Änglavakter = Les anges gardiens (2013).

« Tu n’aurais jamais dû voir le jour ! lui hurlait-elle au visage. Tu es l’incarnation du mal ! » (p. 12). Devenu adulte, « l’Homme » décide de « obtenir réparation » (p. 13) de tout le mal qu’il a subi et de se venger.

Suite à un concours de circonstances, une fillette de 6 ans, Lilian, se retrouve seule dans le train Göteborg-Stockholm entre Flemingsberg et Stockholm. Mais à l’arrivée, où sa mère, Sara Sebastiansson, espère la retrouver, « La petite fille endormie avait disparu. Il ne restait que ses sandales rouges. » (p. 18). La Brigade criminelle c’est-à-dire Alex Recht, policier depuis plus de 25 ans, et Peder Rydh, jeune papa de jumeaux, enquêtent avec leur nouvelle collègue, Fredrika Bergman, « criminologue spécialisée dans les crimes commis envers les femmes et les enfants » (p. 42) que ses collègues considèrent comme « une universitaire se fourvoyant dans un milieu qui n’était pas le sien » (p. 59). « Malgré le contexte difficile, j’ai bon espoir, conclut Alex en sortant de la salle. À mon avis, c’est juste une question de temps. La fillette finira par réapparaître. » (p. 54). Pour sûr, elle réapparaît… Et ce n’est pas fini…

J’aime bien Alex Recht, un idéaliste : « Il avait grandi avec certaines règles, et appris à les respecter […]. On ne frappait pas les femmes. On ne frappait pas les enfants. On ne mentait pas. Et on prenait soin des personnes âgées. […] Comment pouvait-on infliger ça à son prochain ? » (p. 77). Est-il représentatif de la société suédoise ? Je ne sais pas, je ne connais pas assez ! Mais, en tout cas, lorsque des affaires criminelles concernent des enfants, c’est toujours glauque… Ce roman parle des violences faites aux enfants (certains deviennent des criminels) et aux femmes, de la misogynie au travail, de la société suédoise et l’enquête menée soit dans la « Tanière du lion » soit à l’extérieur est bien menée, rythmée et passionnante. En plus, je n’ai pas eu de mal avec les noms suédois, j’ai l’impression qu’ils étaient plus simples que dans d’autres romans ! L’auteur distille des informations sur la vie des enquêteurs ce qui les rend attachants et donne envie de les suivre dans les tomes suivants.

Lu d’une traite, samedi, pour le premier weekend à 1000 de l’année, je mets ce roman dans les challenges Polar et Thriller – ainsi que dans le Mois du polar – et Voisins Voisines (Suède). C’est un premier roman mais j’ai l’impression que le Défi Premier roman de Fattorius ne revient pas cette année, dommage.

9 réflexions sur “Les enfants de cendres de Kristina Ohlsson

    • Je lis rarement de polars scandinaves (j’ai un peu de mal avec les prénoms et les noms et souvent je m’y perds !) mais avec celui-ci, aucun problème donc je tenterai l’expérience à nouveau 😉

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