Nos mères d’Antoine Wauters.
Verdier, janvier 2014, 148 pages, 14,60 €, ISBN 978-2-86432-745-5.
Genre : littérature belge.
Antoine Wauters naît à Liège (Belgique) le 15 janvier 1981. Il est écrivain et scénariste. Précédemment publiés : Debout sur la langue (Maelström, 2008) et chez Cheyne éditeur : Césarine de nuit (2012), Ali si on veut avec Ben Arès (2012) et Sylvia (2014).
Au Proche-Orient, un père vient de mourir à la guerre ; sa jeune veuve, prisonnière de ses souvenirs, cache leur fils, Jean, au grenier, pour le protéger. Jean est livré à lui-même, à la solitude, à l’ennui, au manque d’amour… Puis Jean est recueilli par Sophie, en Europe. Saura-t-il faire face à sa nouvelle vie et se (re)construire ?
Ce roman a reçu deux prix : Prix Première de la RTBF 2014 et Prix Révélation de la SGDL 2014 mais je l’ai trouvé très « dur » et, pourtant, il ne m’a pas émue plus que ça… J’ai quand même noté quelques extraits :
« diluer nos souffrances en fragmentant nos vies. » (p. 9).
« Chaque fois les mêmes mots. Ils montent et viennent à nous. Du bas de leur détresse, du début de la folie, ils nous rejoignent. » (p. 13).
« Le soir, elles baignent dans la lumière presque orangée qu’il y a ici sur les hauteurs, dans ce village de petite taille et de petite montagne que nous n’allons jamais quitter, dit-on. » (p. 35).
« Ils existent. Ce sont les enfants de la ruine et de l’oubli. » (p. 37).
« Autant vous le dire : je n’ai pas la moindre idée de ce que je fais là, je veux dire ici dans ce village d’Europe encore plus minuscule que le nôtre, et tellement pluvieux, plus froid, si vous pouviez voir ça. » (p. 71).
« Quelque chose ne va pas chez Sophie. Je le vois bien, quelque chose cloche. » (p. 101).
« Les fils mentent mais les mères aussi. » (p. 125).
Avez-vous lu ce roman ? Si oui, qu’en avez-vous pensé ? Ai-je raté quelque chose ?
Avec un peu de retard pour le Défi littéraire de Madame lit (avril = littérature belge) et pour le challenge Voisins Voisines 2018 (Belgique).
Je ne l’ai pas lu… Les citations présentées sont bien choisies. Bravo malgré le retard! Défi relevé!!!
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J’ai l’impression d’être passée à côté de ce roman, ça arrive parfois…
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Oui… C’est aussi ça la lecture…
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Cet éditeur, Verdier, publie des romans « durs », j’avais déjà lu Fable d’amour d’Antonio Moresco et Denise au Ventoux de Michel Jullien, deux très beaux textes mais éprouvants !
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Après ce que tu en dis, il ne me tente pas.
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Beaucoup de lecteurs disent que c’est un très beau livre, c’est sûrement vrai !
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