Une longue impatience de Gaëlle Josse

Une longue impatience de Gaëlle Josse.

Noir sur blanc, collection Notabilia, janvier 2018, 192 pages, 14 €, ISBN 978-2-88250-489-0.

Genre : roman français.

Gaëlle Josse naît le 22 septembre 1960. Elle étudie le Droit, le journalisme et la psychologie clinique. Elle est auteur de poésie et de romans. Son blog, http://gaellejosse.kazeo.com/ (pas mis à jour depuis avril 2013).

Rue des Écuyers, avril 1950, « Ce soir, Louis n’est pas rentré. » (p. 13, première phrase du roman). Louis a 16 ans et personne ne l’a vu au lycée. Sa mère, Anne, a attendu toute la nuit ; « les petits » (Gabriel et Jeanne) étaient au lit et Étienne l’a cherché en vain. Il n’y a plus qu’une chose à faire : attendre… Mais, au fur et à mesure de l’introspection d’Anne, le lecteur comprend pourquoi Louis s’est enfui. « Je le cherche, comme n’importe quelle mère cherche son enfant et ne cesse d’errer, de renifler toutes les traces possibles, comme un animal, avant de connaître la vérité. » (p. 32). Ses recherches la conduisent à la Capitainerie de la ville voisine. « Louis, en mer. […] Embarqué. […] Les noms inconnus résonnaient en moi, comme les paroles d’une incompréhensible chanson. La Réunion, Durban, Buenos Aires, Valparaiso. » (p. 36). « Depuis, chaque jour, je l’attends. » (p 37).

Ce roman est une espèce de long monologue : la mère va attendre, ressasser, écrire des lettres à son fils « en mer »… Je reconnais que l’écriture de Gaëlle Josse est belle mais qu’est-ce que je m’ennuie ! C’est lent, c’est long pourtant le roman est court, je n’ai pas la patience pour ce genre de roman qui ne m’émeut pas plus que ça, mais j’aurai essayé. Une longue impatience est son 6e roman et le premier que je lis : pas sûre d’en lire un autre…

Une lecture que je mets dans le Challenge de l’été 2018, Rentrée littéraire de janvier 2018 et Lire sous la contrainte (session 39, tout au féminin).

16 réflexions sur “Une longue impatience de Gaëlle Josse

  1. Ah gloups, il ne faut pas être impatiente avec ce genre de roman. De mon côté je l’ai trouvé beau, sans en faire un coup de cœur pour autant (chronique programmée pour samedi matin sur le blog !)
    J’ai aimé « Le dernier gardien d’Ellis Island », si tu veux donner une nouvelle chance à Gaëlle Josse.

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  2. J’ai lu « les heures silencieuses » et il y a peu « Vermeer entre deux songes », j’ai aimé, bien sûr, sa façon précise de faire naitre les émotions, les odeurs subtiles.

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