Dans la forêt de Jean Hegland.
Gallmeister, collection Americana, janvier 2017, 304 pages, 23,50 €, ISBN 978-2-35178-142-5. Into the Forest (1997) est traduit de l’américain par Josette Chicheportiche.
Genres : littérature états-unienne, roman, nature writing, post-apocalyptique.
Jean Hegland naît en 1956 à Pullman (État de Washington). Elle est romancière. Du même auteur : Windfalls (2004) et Still Time (2015) non traduits en français. Plus d’infos sur http://jean-hegland.com/.
Nell, 18 ans, veut étudier à Harvard. Eva, 17 ans, veut être danseuse étoile. Nell et Eva sont sœurs et, lorsqu’elles se retrouvent orphelines après une catastrophe planétaire, elles vivent seules dans la maison familiale, dans la forêt, près de Redwood (Oakland), éloignées de tout. Elles ont trois poules et quelques vivres mais il n’y a plus d’électricité, plus d’essence, plus de connexion. Afin de garder l’esprit éveillé, Nell lit l’encyclopédie et écrit dans un cahier, des souvenirs, des flashbacks. Eva, elle, ne pense qu’à danser. Un jour, Eli, un gars de la ville, survivant lui aussi, leur rend visite et leur dit qu’il n’y a plus personne sur plusieurs kilomètres ; les gens sont tous morts de la grippe ; Eli propose aux filles de partir avec lui à l’Est où, soi-disant, il y a de nouveau l’électricité, le téléphone et du travail mais elles ne sont pas d’accord. « C’est de la folie. – Pas plus que de rester ici et d’attendre que les lumières se rallument, a répliqué Eli. Pas plus que de se cacher dans les collines, de compter les clous et les élastiques, et de regarder le garde-manger se vider. Qu’est-ce que vous allez devenir si vous restez ici toutes les deux ? » (p. 250).
Je ne dirai pas grand-chose sur ce roman post-apocalyptique où on n’apprend finalement pratiquement rien sur les événements car je me suis ennuyée… Grave ! Et surtout, j’ai vite été lassée par les chamailleries des deux sœurs… Pourtant, avec une adaptation au cinéma récente (de Patricia Rozema, 2017), ce roman a eu du succès et a reçu le Prix de l’Union Interalliée 2018 (roman étranger) et le Prix des lecteurs du pays de Mortagne… Les avis sont même dithyrambiques (si vous voulez vous faire une idée, beaucoup sont répertoriés sur Bibliosurf) : de la puissance (ou de l’intensité, ça dépend) par-ci, de la poésie par-là, du magnifique, de l’envoûtant, du sensuel (ah bon ? On n’a pas compris la scène de la même façon alors !), du chef-d’œuvre… Stop ! N’en jetez plus ! J’ai l’impression d’être la seule à ne pas avoir apprécié… Mais ce n’est pas grave… J’ai essayé et pour moi, c’est… non !
Je mets cette lecture dans le Challenge de l’été, le Défi 52 semaines 2018 (thème « sauvage »), les challenges Littérature de l’imaginaire, Petit Bac 2018 (catégorie Lieu) et S4F3 #4 (pas la place pour mettre tous les logos…).
Je l’ai dans ma Pal, j’espère que je vais l’apprécier plus que toi 🙂
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J’espère pour toi 😉
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Je l’ai adoré… grave ! 🙂
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Je sais que beaucoup de lecteurs l’ont aimé…
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Ah oui, carrément!!! C’est mon coup de cœur 2017, mon roman culte, mon livre adoré!…
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Comme quoi, les goûts sont différents… Mon coup de cœur 2017 est La disparition de Josef Mengele d’Olivier Guez mais, bizarrement, je n’ai pas encore publié ma note de lecture…
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Il est dans ma PAL, je vais essayer de l’en sortir cet été.
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J’espère que tu apprécieras cette lecture plus que moi 😉
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Si cela peut te rassurer, je l’ai lu, et je n’ai même pas envie de le chroniquer !
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Ah oui, à ce point-là ! Je ne suis donc pas la seule à ne pas avoir aimé… Pour les mêmes raisons que moi (surtout ces chamailleries débiles alors que c’est la fin du monde !) ou tu en as d’autres ?
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Dommage. Je ne savais pas qu’il y avait eu une adaptation, merci pour l’info.
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Je ne l’ai pas vu, ce film, peut-être qu’il est bien, mais si les deux sœurs se chamaillent bêtement dans le film comme dans le roman, ça ne va pas le faire !!!
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Tiens? Je n’avais pas non plus « capté » qu’il y avait eu une adaptation au cinéma… Par contre, j’ai lu l’adaptation en BD (avec ses couleurs sépia)…
(s) ta d loi du cine, « squatter » chez dasola
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Peut-être que la BD me plairait, au niveau des dessins, je ne sais pas… Le roman m’avait exaspérée…
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