Le printemps des barbares de Jonas Lüscher.
Autrement, septembre 2015, 208 pages, 17,50 €, ISBN 978-2-74673-723-5. Frühling der Barbaren (2013) est traduit de l’allemand par Tatjana Marwinski.
Genres : roman, littérature suisse.
Jonas Lüscher naît le 22 octobre 1976 à Zürich (Suisse). Il grandit à Berne et étudie au Séminaire évangélique de Muristalden : il est professeur d’école primaire mais il travaille comme scénariste de cinéma à Munich où il étudie la philosophie. Le printemps des barbares est son premier roman et deux ans après, paraît Monsieur Kraft ou la théorie du pire.
« Comment pouvait-on considérer comme un simple jeu quelque chose qui avait tant d’impact sur la société ? » (p. 97-98, sur les finances).
J’ai lu trois chapitres puis j’ai lu en diagonale car je m’ennuyais, c’est trop répétitif…
Je vous dis quand même de quoi ça parle. Un mariage : la famille du marié est riche, celle de la mariée non ; la richesse est étalée pendant que banques et pays s’effondrent.
« Dans une longue caravane, traînant derrière eux leurs valises, les Anglais partaient sur la route qui s’enfonçait droit dans le désert, tel l’ancien peuple d’Israël, chaîne d’ombres vacillantes sur le sable rougeoyant. » (p. 185).
Dans une postface, la traductrice, Tatjana Marwinsski dit que « Entrer dans l’univers de Jonas Lüscher, c’est se laisser entraîner dans un maelström de situations qui culminent dans la catastrophe et la cocasserie. C’est découvrir un style précis et raffiné, qui brille d’autant plus qu’il décrit un monde régi par le clinquant, la violence et le cynisme. C’est s’amuser des aventures d’un antihéros, Preising, « néant de volonté », pour reprendre les termes de Deleuze à propos de Bartleby. Ridicule et touchant, profondément inadapté au monde dans lequel il vit, ce personnage candide et maladroit fait rire mais aussi réfléchir : à un relativisme omniprésent qui excuse les pires dérives, à un quotidien dominé par l’abstraction, où tout devient jeu avant de déboucher sur la barbarie. […] » (p. 197).
J’ai trouvé que ce paragraphe écrit par la traductrice était plus intéressant que le roman lui-même ! Mais peut-être que je suis passée à côté de cet auteur… Quelqu’un d’autre l’a lu ?
Alors, littérature allemande pour le Défi littéraire de Madame lit en août et je tourne autour du pot ! Auteur autrichien en début de mois et maintenant auteur suisse mais alémanique (donc de langue allemande) et Jonas Lüscher vit à Munich (Allemagne) depuis 2001 et pour ce Printemps des barbares, il a été nominé en 2013 pour le Prix suisse du livre (Schweizer Buchpreis) à Bâle (mais c’est Carambole de Jens Steiner qui a reçu le prix) et le Prix du livre allemand (Deutscher Buchpreis, DBP) à Francfort (mais c’est Das Ungeheuer de Terézia Mora qui a reçu le prix) mais il a reçu le Prix Franz-Hessel (un prix franco-allemand de littérature contemporaine créé en 2010).
Pour le Challenge de l’été, et Voisins Voisines 2018 (Suisse et Allemagne).
Il ne finira pas dans ma PAL celui-ci. En même temps, elle est tellement volumineuse que ça m’arrange !
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Pas grave, j’ai tenté cet auteur, ceux qui veulent tenter le peuvent 😉 D’autres romans vont t’intéresser dans mes notes de lectures précédentes comme Rupture de Maryline Desbiolles ou La famille Yassine et Lucy dans les cieux de Daniella Carmi 🙂 Bon weekend 🙂
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Je vais aller voir. Bon week-end !
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En tout cas, je te souhaite de belles lectures et bon courage avec ce coquin de Max 😉
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Merci ! Oh, c’est plus du plaisir que du courage, même s’il a ses petits moments où il nous épuise. 😉
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Je suis passée par là, j’ai trois chats, enfin j’avais deux matous, et maintenant j’ai un matou et deux « chatons » (un mâle et une femelle) qui viennent d’avoir un an 😉
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Les autres chats que j’ai eus étaient plus calmes. Mais lui, il nous fait bien rire et il est tellement câlin qu’on lui pardonne ses bêtises.
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Tant mieux 😉 Des caresses à Max le terrible 🙂
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Je n’y manquerai pas, tu t’en doutes ! 🙂
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🙂
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Je n’avais pas vu passer ce billet… Désolée. Je vais suivre l’exemple de LydiaB. Au plaisir!
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Rien de grave Madame lit, je ne vais pas me mettre en colère, un petit com’ avec mes liens et hop ! 😉 Chaque mois, nous avons un beau petit bilan, c’est un chouette challenge 🙂 Je te souhaite de belles lectures italiennes pour septembre 🙂 De mon côté, je vais panacher avec le Mois américain 😉
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D’accord! Pour mon défi, le mois américain est prévu plus tard. Bon mois de septembre à toi!
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Merci Madame lit, je te souhaite de belles lectures 🙂
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Je ne connais pas du tout ce romancier suisse allemand, même si j’essaie de suivre les sorties littéraires d’écrivains suisses, mais le pitch de l’histoire ne m’intéresse pas du tout ;-//
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Aïe dommage… Je trouve qu’ici, en France, nous ne sommes pas tellement au courant des parutions suisses… à part les éditions Zoé que je suis et les best-sellers comme La vérité sur l’affaire Harry Quebert de Joël Dicker 😉
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