Éclat(s) d’âme 1 de Yûki Kamatani

Éclat(s) d’âme 1 de Yûki Kamatani.

Akata, collection Large, février 2018, 180 pages, 7,95 €, ISBN 978-2-36974-273-9. しまなみ誰そ彼 Shimanami tasogare (Shôgakukan, 2015) est traduit du japonais par Aurélien Estager.

Genres : manga, seinen.

Yûki Kamatani 鎌谷 悠希 naît le 22 juin 1983 à Hiroshima. Elle commence sa carrière de mangaka en 2004 avec Nabari (隠の王 Nabari no Ô), un shônen surnaturel. Plus d’infos sur son blog et sa page Pixiv.

À cause d’une vidéo sur son téléphone, Tasuku Kaname est accusé par ses copains de classe d’être homosexuel. Heureusement, les vacances d’été commencent dans deux jours. Mais lorsqu’il voit une femme sauter par une fenêtre, il court appeler à l’aide ! Il découvre alors un Salon de discussion et la jeune femme ne s’est pas suicidée, elle est l’hôte de ce Salon de discussion et elle est spéciale. « J’aurais tout simplement pu leur dire qu’ils se trompaient… Mais je voulais tellement garder mon secret… ». Le lendemain, Tasuku retourne au Salon de discussion par curiosité mais il se met en colère. « Pourquoi ?! Quelqu’un peut m’expliquer… Pourquoi je dois supporter leur air dégoûté quand ils me regardent ?! Pourquoi je devrais me faire lyncher par ces connards ?! J’ai envie de mourir mais c’est plutôt eux qui devraient crever ! ». En fait, certains membres de ce Salon font partie de la communauté LGBT et Tasuku est embauché bénévolement par Le congrès des chats, une association qui réhabilite les maisons vides.

Être soi-même, le regard des autres, s’insérer dans la société, avoir du travail, et le plus important aux yeux des parents et des proches : se marier et avoir des enfants. Mais, et le droit à la différence ? Le droit d’être simplement heureux avec qui on aime ?

Il y a encore du chemin à faire ! Mais je trouve que, depuis quelques années, les mangas traitent de sujets actuels et essaient de faire bouger les mentalités (le handicap comme dans Perfect World de Rie Aruga, l’homosexualité ici, etc.). Ce premier tome, tout en subtilité, est bien dessiné, très agréable à lire et les personnages sont attachants, surtout Monsieur Tchaïko, un vieux monsieur qui écoute « Tchaïkovsky, bien sûr ! » d’où son surnom.

L’histoire se déroule dans la petite ville d’Onomichi 尾道市, dans la préfecture de Hiroshima. Il y a une jolie vue sur la mer d’un côté et sur la montagne avec un château médiéval de l’autre côté. « Onomichi est surtout connue pour ses rues escarpées, ses temples et ses chats. » C’est vrai qu’il y a des chats disséminés dans ce manga, en particulier au Salon de discussion.

La série est terminée en 4 tomes, c’est bien, ce n’est pas trop long, ça me donne envie de lire les trois tomes suivants.

Pour La BD de la semaine et le challenge BD, Jeunesse et Young Adult #9 et bien sûr Un mois au Japon. Et j’oubliais Animaux du monde alors que j’ai signalé les chats…

Plus de BD de la semaine chez Stéphie.

34 réflexions sur “Éclat(s) d’âme 1 de Yûki Kamatani

  1. Stephie dit :

    Je ne suis pas manga mais le thème me semble suffisamment important pour que j’essaie de lire cette série. Et éventuellement la conseiller dans mon CDI

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