Le chat zen de Kwong Kuen Shan

Le chat zen de Kwong Kuen Shan.

Pocket, novembre 2011, 96 pages, 6,95 €, ISBN 978-2-26622-196-2. The Cat and the Tao (2002) est traduit de l’anglais par Alain Sainte-Marie.

Genres : littérature hongkongaise, poésie, peintures.

KWONG Kuen Shan est une Chinoise née à Hong Kong. Elle étudie l’anglais, la littérature chinoise et la peinture. Elle est peintre et calligraphe. Autres titres parus aux éditions L’Archipel : Le chat philosophe (2008) que je dois avoir quelque part dans un carton, Le chat à l’orchidée (2015), Le chat qui m’aimait (2017), Les quatre saisons du chat (2018) et Les 8 bonheurs du chat (2019). Ne sont pas parus en français : Portraits of Wales – A Chinese View (2015) et The Tao of Dogs (2016). Plus d’infos sur http://kwongkuenshan.net/.

« Je n’avais aucune connaissance des chats et je n’en avais jamais peint auparavant. » (p. 7). C’est qu’elle est allergique… Mais un jour, elle recueille Healey, le chat de voisins qui ont déménagé et qui revient plusieurs fois. Depuis, elle a eu d’autres chats et observent aussi les chats dans la rue, dans les jardins. « J’étais sous le charme absolu de leur élégance, de leur agilité, de leur endurance et, par-dessous tout, de leur indépendance et de leur force de caractère. » (p. 8).

Chaque œuvre de Kwong Kuen Shan – 40 peintures « avec un mélange de technique méticuleuse et de technique libre » (p. 8) – est associée à un texte classique de la littérature chinoise. « Les textes présentés dans ce livre sont un choix d’anciens proverbes chinois, de poèmes et de maximes des grands maîtres : Confucius, Lao Tzeu, Zhuangzi et Sun Zi. » (p. 10). Je rajoute Feng Menglong, Zuo Quining, Mencius, Gao Bogong, Bai Juyi, Zi Gong, Lu Xuoxun et Liu Xiyang pour être exhaustive. Et il y a aussi plusieurs sceaux différents qui sont répertoriés et expliqués en fin de volume.

Quel très beau livre, même en format poche ! Il est dépaysant, reposant et les peintures de Kwong Kuen Shan sont toutes superbes. Parmi mes préférées, allez 5 sur 40, c’est raisonnable : L’inexprimé qui est sur la couverture (p. 13), Une branche de magnolia (p. 29), Les deux frères (p. 47), Lotus (p. 65) et La cour (p. 81).

La peinture la plus drôle : La mangeoire à oiseaux (p. 49), devinez qui est dans la mangeoire à oiseaux !

Mon texte préféré : Grandir (anonyme, p. 72) : « L’avantage d’être tout petit : / Comme un brin d’herbe / qui lève les yeux vers les arbres, / Comme un torrent qui regarde vers l’océan, Comme une lanterne dans la chaumière / qui regarde les étoiles du ciel, / C’est que, étant tout petit, / Je peux voir ce qui est grand. »

Une belle lecture pour les challenges Animaux du monde #3, Cette année, je (re)lis des classiques #3 (textes classiques chinois) et Challenge de l’été (Hong Kong).

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