La princesse du Burundi de Kjell Eriksson.
Gaïa, collection Polar, octobre 2009, 352 pages, 22 €, ISBN 978-2-84720-150-5. Prinsessan av Burundi (2002) est traduit du suédois par Philippe Bouquet.
Genres : littérature suédoise, polar.
Kjell Eriksson naît en 1953 à Uppsala (Suède). Il est auteur, principalement de romans policiers.
Un mois de décembre enneigé à Uppsala. John, surnommé Petit-John, avait flirté avec la délinquance quand il était adolescent mais c’est terminé depuis qu’il est marié avec Brit et qu’ils ont un fils de 14 ans, Justus. Mais Berit est inquière car John est très en retard… Mais il ne rentrera jamais. « John Harald Jonsson avait saigné abondamment. Sa veste claire était maculée de sang coagulé. La mort avait sans doute été un soulagement pour lui, car il lui manquait trois doigts à la main droite. Ils avaient été sectionnés à hauteur de la deuxième phalange. Les brûlures et autres marques bleu foncé qu’il portait au cou et au visage témoignaient aussi des souffrances qu’il avait endurées. » (p. 22-23). Le corps de John a donc été retrouvé dans la neige, torturé, à Libro, là où les employés municipaux vont décharger la neige.
Le frère aîné, Lennart Albert Jonsson se sent responsable et il veut retrouver le meurtrier de John. « La neige crissait sous ses pas. […] Il aurait aimé s’allonger dans la neige pour y mourir, ainsi qu’avait fait John. Son unique frère. Mort. Assassiné. Le désir de vengeance le tourmentait comme si on lui avait enfoncé une barre de fer dans le corps et il sut dès lors que que ce ne serait que lorsque le meurtrier aurait payé son crime que cette douleur pourrait s’atténuer. » (p. 53).
La commissaire Ann Lindell est en congé parental, elle s’occupe de son nouveau-né, Erik, mais elle s’ennuie alors elle va suivre l’affaire « en marge » et ne pourra pas s’empêcher d’intervenir car elle connaissait John.
Parmi les enquêteurs de son équipe, Ola Haver, Beatrice, Fredriksson, Ottosson, Riis… et je pense qu’ils sont dans les précédents tomes.
Cette troisième enquête d’Ann Lindell a reçu le Prix du meilleur roman policier suédois en 2002. Les enquêtes précédentes sont La terre peut bien se fissurer (2000, Gaïa 2007) et Le cercueil de pierre (2001, Gaïa 2008). Les enquêtes suivantes sont Le cri de l’engoulevent (2003, Gaïa 2010), Les cruelles étoiles de la nuit (2004, Gaïa 2012) et L’homme des montagnes (2005, Gaïa, 2013) avec éditions en poche chez Babel noir. Si je trouve certains de ces titres à la bibliothèque, je les emprunterai !
Les polars suédois sont en général bien détaillés et bien glauques… La princesse du Burundi est en fait le poisson préféré de John qui a (avait) un énorme aquarium, c’est un poisson tropical, un cichlidé (je pense en avoir déjà vu dans des aquariums).
Pour les challenges Animaux du monde #3 (pour les poissons), Challenge de l’été 2e tour (Suède), Petit Bac 2020 (pour la catégorie Lieu avec Burundi), Polar et thriller 2020-2021 et Voisins Voisines 2020 (Suède).
Est-ce qu’il faut les lire dans l’ordre ? J’ai le cri de l’engoulevent dans ma pal…
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Je ne pense pas mais en fait, je ne sais pas car je n’ai lu que celui-ci 😉
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