Albin Michel, collection Wiz, octobre 2019, 288 pages, ISBN 978-2-22644-535-3. The Mist (1985) est traduit de l’américain par Serge Quadruppani.
Genres : littérature états-unienne, nouvelle, young adult, fantastique.
Stephen King naît le 21 septembre 1947 à Portland dans le Maine (États-Unis). Dois-je réellement le présenter ? Maître de l’horreur dans les genres fantastiques, science-fiction et policier, il est l’auteur de plus de 60 romans dont quelques-uns sous le pseudonyme de Richard Bachman et plus de 200 nouvelles !
Bridgton, Maine occidental. Grosse vague de chaleur en ce mois de juillet puis, dans la nuit du 19, « épouvantables orages » (p. 7). David et Stephanie Drayton vivent dans une maison à côté du Long Lake avec Billy, leur fils de 5 ans. Ils se réfugient à la cave mais les dégâts sont importants… « La porte de verre coulissante avait tenu bon mais à la place de la baie vitrée il y avait un trou aux bords déchiquetés, garni du feuillage d’un bouleau. C’était la cime du vieil arbre qui flanquait l’accès extérieur du sous-sol d’aussi loin que je me souvienne. […] J’aimais cet arbre. Vétéran endurci de bien des hivers, il était le seul arbre, du côté où la maison donne sur le lac, que ma propre tronçonneuse eut épargné. » (p. 18). Après le cyclone qui a détruit arbres, maisons et pontons, une étrange brume blanche, épaisse, s’installe peu à peu. Lorsque la route est dégagée, Dave se rend au supermarché avec Billy et leur voisin, Breton Norton, un avocat avec lequel il ne s’entend pas très bien, mais en cas de catastrophe, c’est mieux de s’entraider. Alors que la brume arrive au centre-ville, ils sont coincés dans le supermarché (à partir de ce moment, ça devient un huis-clos) avec d’autres clients soit incrédules soit affolés. « Si on attendait encore un peu que le brouillard se dissipe et qu’on puisse voir… » (p. 87). Mais l’angoisse s’installe au fur et à mesure que la brume s’épaissit avec les cris qui en parviennent et les disparitions. « Mesdames et messieurs, il apparaît que nous sommes confrontés à un problème d’une certaine ampleur. » (p. 140).
Je n’en dis pas plus, vous voyez sur la couverture les tentacules et les ventouses mais s’il n’y avait que ça ! Les créatures immondes ont-elles été crées par le projet militaire Pointe-de-Flèche ou arrivent-elles tout droit de l’enfer ? Erreur humaine ou catastrophe naturelle ?
Comme ça faisait longtemps (peut-être une trentaine d’années !) que je n’avais pas lu du Stephen King, j’avais oublié toutes ses descriptions pour présenter les lieux et les personnages mais ça plante l’atmosphère et ça leur donne une épaisseur (sans jeu de mot avec la brume !). Dans cette nouvelle, il traite plutôt des relations parents-enfant (père-fils), des thèmes écologiques et du comportement des gens (par exemple la malveillance et le fanatisme religieux de madame Carmody qui, en plus, fait des adeptes !) en cas de danger imminent.
En fin de volume, dans Notes, l’auteur explique qu’il a écrit Brume à l’été 1976 « pour une anthologie de nouveaux récits » (p. 279) ; le titre original était The Mist et le recueil paru en 1985, Skeleton Crew, remporte le prix Locus du meilleur recueil de nouvelles. La nouvelle Brume dans ce recueil fait 150 pages et elle est plus longue que les autres.
Parfait pour le Mois américain et les challenges Jeunesse Young Adult #9, Littérature de l’imaginaire #8, Maki Project (bien que considérée comme un peu longue, Brume est bien une nouvelle) et S4F3 #6.
J’apprends qu’un film réalisé par Frank Darabont est sorti en 2007. L’avez-vous vu ?
J’ai vu une adaptation, et je me demande si je n’ai pas lu la nouvelle quand j’étais grande ado… Je repense à une fin horrible (suicide)… Est-ce que c’est cette nouvelle-là?
Je te rejoins sur le talent de l’auteur à poser des personnages et des ambiances. Mais ce n’est pas toujours au niveau. Certains de ses romans m’ont énormément déçue.
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C’est peut-être cette nouvelle ; il y a effectivement des suicides. Cela faisait longtemps que je n’avais pas lu Stephen King et j’ai bien aimé alors, peut-être, que je lirai d’autres titres parmi les récents (en as-tu à me conseiller ?).
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Non malheureusement, car je n’ai plus rien lu depuis celui sur la mort de Kennedy, que contrairement à d’autres je n’avais pas plus apprécié que ça, désolée. J’avais beaucoup aimé Simetierre.
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Pareil pour moi, j’ai lu (par le passé) d’anciens titres et quelques adaptations cinématographiques.
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J’ai beaucoup aimé ce livre, mais je ne savais pas qu’il y avait un film ^^
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Eh bien, j’espère que tu as regardé la bande annonce 😉
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Oui, je l’ai regardé entre temps, ça a l’air très similaire et en même temps certaines choses semblent pas mal changer ! Ou alors c’est que je me souviens très mal de ma lecture X)
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Non, je ne pense pas, les adaptations changent parfois des choses 😉
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Pour une fois, je n’ai pas lu le livre, mais j’ai vu le film ! Je n’en garde pas un souvenir inoubliable…
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Ce film devait être « grand public » ; je ne l’ai pas vu alors je ne peux pas donner mon avis…
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Je l’ai commencé, j’accroche bien à l’atmosphère 🙂 Pour le film je prèfère avoir terminé le livre avant 🙂
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Je n’ai pas vu le film mais pourquoi pas si la médiathèque a le DVD 😉 Bonne lecture et bon weekend 🙂
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