Sa majesté des chats de Bernard Werber.
Albin Michel, septembre 2019, 464 pages, 21,90 €, ISBN 978-2-226-44483-7.
Genres : littérature française, science-fiction.
Bernard Werber naît le 18 septembre 1961 à Toulouse. Il mêle conte, philosophie, science-fiction ou genre policier dans ses romans et ses nouvelles. Plus d’infos sur son site officiel et sa page FB.
Après avoir dévoré le premier tome, Demain les chats, j’ai voulu lire la suite mais j’ai dû attendre mon tour (roman très demandé et réservé à la bibliothèque).
La narratrice est toujours Bastet ; elle a 3 ans. Elle doit raconter parce que « Tout ce qui n’est pas raconté est oublié. Et tout ce qui est oublié, c’est comme si cela n’avait jamais existé. Raconter une histoire revient à la rendre immortelle » (p. 14). Pour « les récentes aventures qui m’ont transformée de simple chatte d’appartement en conquérante visionnaire » (p. 19), voir le premier tome de la trilogie et pour le projet de « faire communiquer entre elles toutes les espèces » (p. 19), vous en saurez plus en lisant ce deuxième tome.
Bastet fait un petit résumé de l’Effondrement (attentats terroristes, guerre civile, épidémie de peste) et raconte que, depuis la bataille contre les rats, 6 mois auparavant, chats et humains (survivants) vivent « tranquilles sur l’île aux Cygnes » (p. 28). Mais les rats risquent de revenir… toujours plus nombreux, comme l’expliquent deux chats blessés. Les différentes hordes de rats se sont alliées et s’en prennent à tous les êtres vivants (humains, chats, chiens, oiseaux, bétail…). Sur les conseils de Pythagore, tous partent sur l’île de la Cité (le quartier de Notre-Dame).
Mais des dizaines de milliers de rats, conduits par Tamerlan (qui a, comme Pythagore, un troisième œil) font état de siège et le groupe des humains et des chats doit trouver rapidement une solution : ce sera par les airs et il faudra trouver des alliés par-delà les lignes de rats.
« Ce n’est pas que j’apprécie particulièrement la guerre, je ne suis pas comme mon fils qui prône la violence comme distraction, mais je sais que l’une des lois de la nature est aussi la confrontation des espèces ; les chats mangent les souris. Il arrive même que les plantes s’y mettent et que du lierre fasse la guerre à des oliviers en les étouffant avec ses longues tiges. Et puis, parfois, les chats sont en rivalités avec des chiens ou des rats. Alors, ce n’est pas de gaieté de cœur, mais il faut bien se défendre, tuer pour ne pas mourir. […] C’est Pythagore qui m’a fait prendre conscience de cette logique et je lui en suit reconnaissante. » (Bastet, p. 138-139).
C’est un plaisir de retrouver Bastet et son fils Angelo, Pythagore, le lion Hannibal, Nathalie, etc. De nouveaux personnages apparaissent au fil du roman, un taureau exceptionnel, des cochons et leur roi Arthur, Roman Wells un humain de l’université d’Orsay, Champollion un perroquet spécialiste des langues et des sons… Mais attention au carnage… Beaucoup n’y survivront pas… Par contre, il y a des moments drôles ; par exemple, connaissez-vous le « chat-kwando » et le « cri qui fige » ?
Comme dans le premier tome, l’auteur distille pas mal d’informations historiques ou scientifiques au fur et à mesure que Bastet apprend avec Pythagore et l’ESRA (l’Encyclopédie du Savoir Relatif et Absolu). Nathalie lui dit que, pour créer une civilisation, elle doit comprendre l’humour, l’amour et l’art. « Franchement, si on vous propose de pratiquer sur vous une expérience qui vous rendra plus intelligent, n’hésitez pas, acceptez, cela vaut le coup. Pour ma part je ne regrette vraiment pas. » (Bastet, p. 241). Elle est prête à tout, Bastet : « C’est à moi qu’incombe la mission de sauver le monde et à personne d’autre, car je suis une ancienne déesse. » (p. 333).
J’ai trouvé ce deuxième tome un peu plus profond que le premier (pas seulement au niveau humain et écologique), un peu plus violent aussi (je ne sais pas si c’est lié !). Je le redis, ce n’est pas de la grande littérature mais c’est enjoué, maîtrisé, agréable à lire alors j’attends maintenant le troisième et dernier tome.
Pour les challenges Animaux du monde #3, Littérature de l’imaginaire #8 et Petit Bac 2020 (catégorie Animal avec chats).
Ta chronique donne envie, j’avais été un peu déçue par Demain les chats mais si ce deuxième tome est plus profond, je vais peut-être me laisser tenter… 😉
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Oui, tu devrais tenter ; bon weekend 🙂
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Oh, cette frimousse sur la couverture !
Je ne l’ai pas lu, d’ailleurs je n’ai jamais lu cet auteur en fait.
Gros bisous.
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J’avais lu le premier tome des Fourmis en son temps et je n’avais pas accroché mais là, les chats m’ont tentée 😛
Bon weekend Lydia, bises 🙂
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On en avait tellement parlé de ces fourmis ! En général, je fuis lorsqu’il y a autant de pub autour d’un livre. Je suis souvent déçue. Mais là, j’avoue que lorsqu’il y a des chats…
Bon week-end. Bises.
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Ce tome 2 est un peu plus profond que le premier tome et ça se lit très bien, en fait j’ai hâte maintenant de lire la suite (et fin) 😉
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J’ai lu Demain les chats et je vais me procurer celui-ci quand il sera en Poche.
La petite bouille féline donne envie de lire le livre 😆
Bises
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Oui, les chats sur les couvertures sont beaux et mignons 😉 Bonne future lecture 🙂
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Merci
Je te/vous tiendrai au courant 😆
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Je viendrai lire ton billet sur ton blog 😉
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Super, il existe en Poche !
Bises
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Ah, déjà, super, alors bonne lecture 🙂
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Je l’ai commandé, il arrive !
Ca va me détendre cette lecture 😆
Bisous
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Bonne future lecture alors 🙂
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