Audience captive d’Ann Warren Griffith.
Le passager clandestin, collection Dyschroniques, février 2016, 50 pages, 5 €, ISBN 978-2-36935-049-1. Captive Audience (1953) est traduit de l’américain par Anonyme.
Genres : littérature états-unienne, nouvelle, science-fiction.
Ann Warren Griffith naît le 31 juillet 1911 (ou 1918, les sources diffèrent) à Newton (Massachusetts, États-Unis). Elle étudie au Barnard College à New York (une des Seven Sisters, les universités féminines d’exception aux États-Unis). Elle entre dans le Women Airforce Service Pilots – WASP, une organisation para-militaire pionnière composées de femmes pilotes civiles mais employées par l’Armée de l’air des États-Unis lors de la Seconde Guerre mondiale. Ensuite elle devient journaliste pour des journaux comme The New Yorker ou Pegasus, un magazine spécialisé dans l’aviation. Elle n’écrit que deux nouvelles de science-fiction : Zeritsky’s Law (Galaxy Science Fiction, 1951) et Captive Audience (The Magazine of Fantasy and Science Fiction, 1953). Et un roman, Who is Hiding in My Hide-a-Bed? (1958). Elle meurt le 11 mai 1983.
Fred et Mavis Bascom prennent le petit-déjeuner avec leurs enfants, Billy et Kitty. Mavis est femme au foyer ; depuis 15 ans, Fred travaille à la VU, la société de Ventriloquie Universelle des États-Unis et il est « considéré par ses chefs comme un homme que l’on pouvait donner en exemple. » (p. 11). Une famille parfaite !
Le problème, c’est la grand-mère de Mavis : elle est contre la VU et, alors qu’elle sort de 5 ans de prison (pour avoir mis des bouchons dans ses oreilles pour ne plus entendre les slogans publicitaires continuels), elle débarque chez eux… Bon, « Toutes les familles ont un squelette dans leur placard. » (p. 15) mais tout va mal si le squelette sort du placard, du moins ça serait catastrophique pour Fred si son entreprise était au courant…
Oh la la, je suis d’accord avec la grand-mère, VU c’est l’enfer ! Tous les produits disent des slogans à tout va ! Au magasin, à la maison… Et ces slogans ne sont pas toujours très fins… Audience captive est un texte satirique injustement méconnu, une dénonciation de la publicité omniprésente, et même pire du « ciblage publicitaire comportemental ».
Une lecture pour le Challenge du confinement (case SF) que je mets aussi dans Cette année, je (re)lis des classiques #3, Les classiques c’est fantastique (en novembre, le thème est histoires de famille), Littérature de l’imaginaire #8 et Maki Project.
Décidément, tu t’avales la collection 😉
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Idéale pour le Maki Project 😉
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Ça a l’air chouette !
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Oui, très beau voyage et très beau livre 🙂
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Comme je suis de plus en plus disposée à lire plus de SF, tu imagines bien que je note ! Cette collection paraît idéale pour ça !
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Je te conseille fortement Le livre de M de Peng Shepherd (États-Unis) et Un gars et son chien à la fin du monde de C.A. Fletcher (Écosse), tous deux parus cette année, ainsi que Une histoire des abeilles de Maja Lunde (Norvège) et une autre « petite » collection avec des pépites (qui se lisent en environ une heure d’où le nom de la collection) : Une heure lumière chez Le Bélial.
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