In nomine Tetris de Jean-Paul Didierlaurent

In nomine Tetris de Jean-Paul Didierlaurent.

In Macadam, Au Diable Vauvert, septembre 2015, 176 pages, 15 €, ISBN 978-2-84626-963-6.

Genres : littérature française, nouvelle.

Jean-Paul Didierlaurent naît le 2 mars 1962 à La Bresse dans les Vosges. Il est nouvelliste et romancier. Durant l’été 2014, j’avais beaucoup aimé Le liseur du 6h27, son premier roman mais je n’ai jamais relu cet auteur depuis alors qu’il a publié des recueils de nouvelles (pour lesquels il a reçu de nombreux prix) et deux autres romans : Le reste de leur vie (2016) et La fissure (2018).

J’ai d’abord été attirée par le titre, Tetris, le jeu ? Et lorsque j’ai vu le nom de l’auteur, je me suis dit que c’était l’occasion de le lire à nouveau. Cette nouvelle fait 15 pages et je veux la présenter dans le Mois des nouvelles et dans le Projet Ombre 2021.

L’auteur confine ses lecteurs dans le confessionnal du père Philibert Duchaussoy. Lorsqu’il écoute ses ouailles, le père Duchaussoy médite. « L’absolution est au pécheur ce que la vendange est à la vigne. Le prêtre adorait collectionner analogies et métaphores et en usait plus que de raison lors de ses sermons. » (p. 10).

Vous saurez tout sur la confession et l’absolution ! Et peut-être que vous aurez, vous aussi, le « pas léger des purs » (p. 12). D’autant plus que la gourmandise ne serait plus un péché !

Pourtant il s’ennuie, le père Duchaussoy. « Il se surprenait parfois à rêver d’un aveu hors du commun. Un viol, voire un bon meurtre par exemple, qui aurait réveillé son attention émoussée. » (p. 14).

Et, ah ah, vous allez bien rire ! Alors, diabolique le Tetris ?

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