Futuropolis, février 2021, 88 pages, 17 €, ISBN 978-2-75482-749-2.
Genres : bande dessinée française, écologie.
Troubs, de son vrai nom Jean-Marc Troubet, naît en 1969 à Bordeaux. Il étudie les Beaux-Arts à Toulouse puis à Angoulême. Il vit en Dordogne mais il voyage beaucoup et s’inspire de ses voyages pour ses bandes dessinées comme par exemple pour Troubs en Chine que j’avais beaucoup aimé. Plus d’infos sur son site officiel.
Un homme se promène en forêt. Il « cherche un arbre. Un arbre à qui parler. Un arbre qui ait de l’oreille. De la feuille. Mais l’hiver est encore là et les branches sont dénudées. » (p. 4-5). Un rouge-gorge suit ses pas pour trouver à manger. De temps en temps il entend des corneilles « Toujours au loin. » (p. 8).
Plus tard, rentré chez lui, à la fenêtre de l’immeuble dans lequel il vient d’emménager, une tourterelle lui parle. Il n’y a plus qu’un seul arbre, un eucalyptus, tout a été remplacé par de grands immeubles en béton et on ne voit plus la mer, on ne voit plus la montagne…
Dans un Liban détruit par la guerre, cette bande dessinée est un plaidoyer pour la nature, pour les oiseaux. Parce que les oiseaux sont braconnés, mis en cage et vendus alors qu’ils sont protégés… C’est que « Beyrouth est le centre principal de ce trafic international. On y vend même des œufs en incubateur. » (p. 71).
Trois ans de travail (2018-2019-2020) pour cette très belle bande dessinée au message clair. Si les humains continuent dans la même direction, s’ils continuent de détruire les forêts, les lieux d’habitation des oiseaux et d’autres animaux, ce sera trop tard, ce sera la fin.
Voilà, je n’en dis pas plus, ça peut vous paraître pessimiste mais les très beaux dessins de Troubs rendent cette bande dessinée magnifique et à lire de toute urgence.
Elle l’a lue : Noctenbule. D’autres ?
Pour La BD de la semaine (plus de BD de la semaine chez Moka) et les challenges BD 2022, Petit Bac 2022 (catégorie Animaux pour Oiseaux) et Les textes courts.
Superbe couverture ( le graphisme est magnifique). Je ne savais pas pour le trafic ! C’est noté !
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J’en avais déjà entendu parler, en particulier dans Le vol des cigognes de Jean-Christophe Grangé, son premier roman paru en 1994, et sur des infos de la LPO entre autres.
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La couverture est splendide même si le sujet est beaucoup moins reluisant mais nécessaire. Je ne savais pas pour le trafic d’oiseaux au Liban 😦
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Le trafic d’oiseaux a lieu dans beaucoup de pays d’Afrique du Nord et du Proche-Orient, là où vont les oiseaux migrateurs, mais il y a des oiseaux qui ont changé leurs trajectoires et qui ne traversent plus la Méditerranée 😉 Tu peux lire Le vol des cigognes, premier roman de Jean-Christophe Grangé (1994) et consulter des infos sur LPO, Géo ou National Géographic entre autres.
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Merci pour la référence…
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Pas de problème, Audrey, je me désole de la façon dont les humains traitent les oiseaux et les animaux en général…
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Je partage ton effarement…
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Effarement, c’est le mot ! Bon weekend quand même 🙂
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Merci 🙂
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🙂
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Les dessins ont l’air beaux effectivement ! Et même si le message n’est pas très gai, il est très actuel malheureusement…
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C’est tout à fait ça, Nathalie, j’espère que tu liras cette BD 🙂
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Ma bibliothèque ne l’a pas ; je vais leur faire la suggestion.
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Il faut !!! 🙂
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Oh toute une BD d’utilité publique… ooohh ouiii à bas les édifices…
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Surtout à bas la méchanceté des humains et le trafic d’animaux 😉
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c’est vrai que le thème ne m’aurait pas forcément accroché, mais pourquoi pas!
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Oui, pourquoi pas, parce qu’en plus c’est très beau, très poétique 🙂
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De par la couverture, je n’aurais pas imaginé ce sujet. Je suis sûre d’aimer cet album
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Tant mieux, Blandine, j’espère que tu auras l’occasion de la lire, bon weekend 🙂
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Je l’ai réservé mais je n’ai pas eu le courage d’aller faire un tour à la bibli, j’irai la semaine prochaine…
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Ah, très bien, bonne future lecture 🙂
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Je ne connaissais pas du tout ce sujet. Intéressant. La couverture est très belle.
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J’espère que tu liras cette BD, Gambadou, elle est très belle 🙂
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j’aime bien quand il y a un peu de réflexion ! Je note 🙂
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C’est même engagé 😉 Troubs est un grand voyageur et il sait toujours de quoi il parle.
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Quelle triste histoire…
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Il n’y a pas trop de défaitisme pourtant ; enfin j’essaie de rester optimiste 😉
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