Histoire d’une mouette et du chat qui lui apprit à voler de Cever d’après le roman de Luis Sepúlveda.
Caurette, octobre 2021, 96 pages, 17,95 €, ISBN 979-10-96315-95-6.
Genre : bande dessinée franco-suisse, adaptation d’un roman chilien.
Cever est un Franco-Suisse né en 1959 à Bruxelles en Belgique. Biologiste, il partage sa vie entre la science et la bande dessinée. Il a aussi beaucoup voyagé. « En juin 2018, ma fille, Swann, avait laissé traîner un livre dont le titre m’a interpellé : L’Histoire d’une mouette et du chat qui lui apprit à voler. Au lieu de lui demander de le ranger, je l’ai lu… En moins d’une heure… Et la magie a opéré… J’ai « vu » ce livre en BD. » (introduction, p. 2). Cever a pu contacter Luis Sepúlveda pour lui montrer ses premiers croquis et l’auteur lui a donné l’autorisation pour la BD.
Un grand chat noir, Zorbas, vit avec une agréable famille à Hambourg dans le quartier Sankt Pauli. Lorsque les parents et leur fils partent en vacances pour deux mois, le matou est content, seul maître de l’appartement à se prélasser, à prendre l’air sur le balcon et à accéder aux toits pour retrouver ses copains, « Sûr, je ne vais pas m’ennuyer… » (p. 7).
Au même moment, en Mer du Nord, près de phare de Roter Sand, un groupe de mouettes s’envole et plonge pour manger des poissons mais un chalutier déverse du pétrole dans la mer et Kengah se retrouve engluée… Elle arrive à se nettoyer plus ou moins en s’arrachant quelques plumes et à voler péniblement jusqu’au port de Hambourg avant de s’écraser sur le balcon où Zorbas profite du soleil. Kengah dit à Zorbas qu’avant de mourir, elle va pondre un œuf et elle lui fait promettre de ne pas manger l’œuf, de s’en occuper jusqu’à la naissance du poussin et… de lui apprendre à voler ! Zorbas pense qu’elle délire et promet puis part chercher de l’aide (les mimiques sur son visage sont super bien faites, extrait ci-contre).
Mais quand Zorbas revient avec les conseillers qu’il a consultés, Colonello, Secrétario et Jesaistout (qui sait tout grâce à ses encyclopédies), la mouette est malheureusement morte mais il y a un bel œuf blanc et bleu. Or « une promesse faite par un chat du port engage tous les chats du port. » (p. 34). Après avoir enterré la mouette dans un parc avec ses amis, Zorbas prend soin de l’œuf alors que les autres chats se renseignent sur comment élever un oisillon et lui apprendre à voler. Vingt jours après, le poussin naît. « Maman ! » (p. 45) crie-t-il devant Zorbas éberlué qui doit trouver de quoi nourrir le petit affamé, le protéger du voisin qui vient vérifier si tout va bien et lui remplir sa gamelle et contre les chats des toits qui veulent le manger. Zorbas décide alors de l’emmener au Bazar de Harry où vit Jesaistout.
Heureusement, Zorbas réussit à négocier avec les rats et Capitano, le chat qui a fait le tour du monde arrive pour les aider. Comme il leur dit que c’est une petite femelle, les chats décident de l’appeler Afortunada, « Nous te saluons Afortunada, la fortunée, amie des chats ! » (p. 65). Mais un mois après, les chats ne savent toujours pas comment lui apprendre à voler…
Page 59, il y a un petit message émouvant en bas de page, « 16 avril 2020, au revoir, monsieur Sepúlveda. ». J’aime beaucoup les pages 72 et 73 dans lesquelles Zorbas rassure Afortunada et lui explique pourquoi elle est différente des chats et que ceux-ci l’aiment comme elle est. En tout cas, toute la BD (qui a reçu 8 prix) est magnifique avec ses dessins en noir et blanc et plusieurs thèmes sont abordés, écologie et pollution, amitié et engagement, acceptation de la différence… Si vous voulez en savoir plus sur le roman et sur Luis Sepúlveda, vous pouvez cliquer sur le lien en haut du billet.
Pour La BD de la semaine (plus de BD de la semaine chez Moka) et le challenge BD 2022 mais aussi pour Les adaptations littéraires, Littérature de l’imaginaire #10 (des chats, des oiseaux et un singe qui parlent, c’est bien du fantastique), Petit Bac 2022 (catégorie Verbe pour Voler), Les textes courts, Tour du monde en 80 livres (Suisse et Chili) et Un genre par mois (en octobre, c’est fantastique ou horreur).
Intéressant !
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Une jolie BD (que j’ai hésité à lire à cause de la mort de mon chat…) mais j’ai tenu le coup, un beau noir et blanc et de chouettes dessins pour cette histoire intemporelle, une autre façon de voir le port de Hambourg (le plus grand d’Europe il me semble) et de comprendre les dégâts de la pollution sur notre environnement et les animaux.
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De prime abord je ne suis pas tentée mais je le feuilletterai quand même à l’occasion. Je crois que j’ai besoin de couleurs en ce moment ^^
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Je comprends mais c’est une belle histoire et le noir et blanc ne m’a pas dérangée.
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Tiens, tiens ! Je crois savoir à qui je pourrais l’offrir ! Je vais aller la feuilleter en librairie.
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Parfait ! Et de mon côté j’ai noté Jamais tome 2.
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Ça y est, elle est achetée !
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Eh bien, tu as fait vite, bonne future lecture 🙂
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C’est pour l’offrir, donc je ne la lirai pas avant celle qui la recevra… à Noël ^^ !
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Ah oui… Il m’arrive de lire avant d’offrir pour être sûre que ça convienne.
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Là, de toute façon, c’est acheté, donc trop tard pour changer d’avis ;).
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Parfait Brize, il n’y a pas aucune raison que cette BD déplaise, histoire magnifique – avec de l’humour – et très beaux dessins 🙂
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Je ne suis pas inquiète car ce que tu en as dit et son graphisme, comme j’ai pu m’en rendre encore mieux compte en la feuilletant, m’ont convaincue d’avance 🙂 .
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Parfait 🙂
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Quelle histoire ! Je me laisserais bien tenter ! Ce que tu dis des graphismes et la planche partagée me donnent encore plus envie de découvrir. 🙂
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Tu n’as jamais lu le roman ? Luis Sepúlveda est un auteur génial 🙂
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j’avais aimé le film et j’ai le roman dans ma PAL, pourquoi pas découvrir aussi la BD 🙂
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Oh oui, j’ai aimé aussi le film d’animation (italien) et j’ai déjà lu le roman 3 fois alors cette BD était pour moi (malgré l’appréhension de sa lecture moins d’une semaine après la mort de mon chat adoré…).
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J’aime beaucoup Luis Sepúlveda. Je serais curieuse de voir ce que cette adaptation en BD donne. 🙂
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Approuvée par l’auteur, très belle bande dessinée, respectueuse de l’œuvre littéraire et des messages qu’elle délivre.
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Oh oui le bon Sepúlveda… il nous manque… en tout cas une bien chouette BD… 😉
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Oh oui, il manque… Heureusement qu’il a laissé à la postérité des livres à lire, à relire et à offrir 😉
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oh oui bien sûr… mais c’était un homme à part entière…
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Tout à fait, il avait de très belles idées, c’était un humaniste et un écologiste.
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Oh oui… et on en a tant besoin en ce moment…
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C’est bien vrai surtout avec les folies (sportives mais pas que) du moment…
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Exactement…
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Je ne regarde jamais le foot de toute façon…
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Elle me tente franchement, cette bd! Et sa couverture est magnifique. Merci pour la découverte!
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Avec plaisir, An ; il est nouveau ton blog ? Je ne le connaissais pas !
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Il a quelques mois seulement 😊.
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Oui, j’ai un peu visité et j’ai vu janvier 2022, et nous avons des livres en commun 😉
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En effet 😊! Et certains que tu as lus et que je prévois de lire dans les prochains mois (entre autres Grand-mère Ondjaki).
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C’est super ! De toute façon, j’ai ajouté ton blog dans mon Reader de WordPress 😉
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Je connais la nouvelle, je suis très tentée !
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Oh, oui, Antigone, tu verras les dessins noir et blanc sont très beaux et l’œuvre d’origine parfaitement respectée et honorée 🙂
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Un de mes livres fétiches que je glisse souvent aux élèves. Alors pourquoi pas en BD ?
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Une belle façon de leur montrer comment une belle histoire peut être honorer grâce au dessin 🙂
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je n’aime pas les chats 😛
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C’est ton droit 😉 Le mien, mon chat adoré qui devait fêter ses 13 ans, est mort d’une crise cardiaque dans mes bras il y a deux semaines alors tu comprends quand même dans quel état je suis…
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Tu me donnes envie de me replonger dans un de ses romans.
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Excellente idée Cristie 😉
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La couverture envoie du lourd!
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C’est vrai, la couverture est bien attirante, et l’histoire et les dessins aussi 😉
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J’avais emprunté le roman en bibliothèque, par curiosité, après l’avoir découvert via un blog… Je me rappelle avoir trouvé que certains chats étaient nettement plus futés que d’autres! Découvrir la mise en BD, maintenant, pourquoi pas?
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Oui, comme les humains, certains chats sont plus empathiques et prompts à aider, d’autre veulent simplement croquer l’oisillon… C’est, en tout cas, une très belle bande dessinée 😉
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