Les tisseuses (Au fil du Bogolan) de Naima Guerziz.
Éditions d’Avallon, collection Blanche – Littérature contemporaine, juin 2022, 182 pages, 15 €, ISBN 978-2-38439-031-1.
Genres : littérature française, roman.
Naima Guerziz est professeur, autrice (roman, biographie, album pour enfants), chroniqueuse radio et blogueuse sur Les chroniques de Naima (pas mis à jour depuis 2021).
Joséphine, riche femme d’affaires d’origine sénégalaise, vit à Paris. Elle a accueilli Espérance dans son grand appartement mais celle-ci lui a volé Prince. Pour se venger, et ayant appris qu’Espérance avait des faux papiers, Joséphine l’a dénoncée pour qu’elle soit renvoyée au Mali.
Je commence le premier chapitre et… que dire… Jugez plutôt… « Je me relève, chemine vers les toilettes. Je le connais comme ma poche, cet endroit. J’urine abondamment. Je rabaisse la lunette, tire la chasse d’eau. […]. Je me dirige vers le lavabo. » (p. 21). Alors, ça vous fait envie ?
Pour les 1ère et 3e parties, la narratrice est Joséphine. Pour la 2e partie, c’est Espérance et pour la 4e partie, c’est Aïssa (je n’ai même pas compris qui c’était…).
Pourquoi les tisseuses ? Parce que Joséphine vend des textiles de luxe et de la mercerie dans sa boutique Bogolan Inc. et Espérance était tisseuse au Mali. Quant à Bogolan, le sous-titre sur la page de titre, « C’est un textile de chez moi en coton orné de symboles tribaux. » (p. 86).
Les tisseuses est une histoire d’amour et de haine mais je n’ai pas du tout accroché… Lorsque, par exemple, Alain Mabanckou raconte les Noirs vivant à Paris, j’y crois vraiment mais là tout est cousu de fil blanc… J’en suis désolée car je trouve que les valeurs de cette nouvelle « petite maison » d’éditions sont bienvenues dans la littérature francophone… Mais d’autres ont aimé ce roman et en parlent « mieux » que moi. Je n’ai pas compris pourquoi le roman est paru aux éditions Lemart en 2021 puis aux éditions d’Avallon en 2022.
Pour Bingo littéraire d’Hylyirio, case n° 16, un livre qui vous a énervée ou révoltée et il faut expliquer pourquoi. Alors révoltée quand même pas, énervée oui, avec son style faussement cool et ses phrases d’une « grande qualité » littéraire et humaine comme l’extrait de la page 21 ci-dessus. Quant aux personnages je les ai trouvés creux et ne m’y suis pas attachée du tout. Le roman est court mais j’étais pressée de le terminer… J’ai hésité à parler de ce roman mais c’est bien aussi de parler des livres qu’on n’a pas aimés et puis c’est utile pour ce challenge !
Pour ABC illimité (lettre T pour titre), À la découverte de l’Afrique (ce roman parle des Noirs en France et du Mali), Challenge lecture 2023 (catégorie 31, un livre avec un visage sur la couverture, et la couverture est belle).
Eh bin didonc… nop… tu n’as pas aimé… j’avoue que le sujet ne me passionne pas trop… alors avec ta critique… je passe
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Je comprends, Rachel, mais je préfère être honnête avec ma lecture et je dis quand même que d’autres ont aimé 😉
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Bin tu as tout à fait raison… on ne peut pas tout aimer
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Tout à fait, d’autres ont aimé et crient même au génie, au chef-d’œuvre, tant mieux pour eux s’ils ont aimé à ce point…
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Je passe mon tour !
Gros bisous.
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Tu ne perds rie,…
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