Boys Run The Riot 1 de Keito Gaku

Boys Run The Riot 1 de Keito Gaku.

Akata, collection Medium, mars 2022, 224 pages, 8,05 €, ISBN 978-2-38212-242-0. Boys Run the Riot Vol. 1 ボーイズ・ラン・ザ・ライオット (2020) est traduit du japonais par Blanche Delaborde.

Genres : manga, seinen.

Keito Gaku 学慶人 est un mangaka transgenre, c’est son premier manga et aucune autre info n’est disponible sur internet. Cependant, il peut être suivi sur son Instagram et son Twitter.

Ryoko Watari est une fille mais elle se sent garçon et déteste l’uniforme féminin alors il se fait appeler Ryo et essaie de venir au lycée en jogging mais il est souvent rappelé à l’ordre.

Ce jour-là, un nouvel élève arrive dans leur classe, Jin Sato. « Normalement il devrait être en troisième année mais il a été longtemps absent. ». Les cheveux longs attachés en petit chignon, un look de loubard mais classe, Ryo est à la fois interloqué et fasciné.

Cependant certains lycéens se doutent de quelque chose concernant Ryo alors il doit faire profil bas même si ce n’est pas facile pour lui car ce qu’il aime ce sont les vêtements masculins. C’est justement dans une boutique spécialisée qu’il croise le nouveau, Jin, et le lendemain celui-ci lui propose de créer une marque de vêtements avec lui (puisqu’ils ont les mêmes goûts). « Ce type… comment dire… Il est bizarre, c’est sûr… Mais en même temps… ».

Sous l’influence et la compassion de Jin, Ryo va prendre confiance en lui, peu à peu, et réussir à s’affirmer, du moins à commencer de s’affirmer. « C’est quand on ignore la honte qu’on est le plus fort ! » et il crée le premier design mais il faudrait de belles photos pour la boutique en ligne…

C’est là qu’entre en jeu Itsuka Todo « Président du Club de photo du lycée… dont je suis le seul membre… ». Bref, un incompris comme eux.

Ryo est considéré comme une anomalie mais il se considère lui-même comme une anomalie. Ce n’est pas facile de s’accepter mais ne pas s’accepter, c’est laisser la porte ouverte à ceux qui n’accepteront pas non plus. Lorsqu’il s’ouvre à Jin, il a sûrement fait un premier pas même si ça lui a coûté. L’auteur, lui, raconte sans fard cette histoire de transidentité avec de beaux personnages et c’est parfait parce qu’il n’y a pas qu’au Japon que des gens se sentent enfermés dans des cases et veulent en sortir pour vivre leur vraie vie. Je remercie Sharon de m’avoir fait découvrir ce manga.

Message pour ceux qui en ont marre des « séries de lycéens », Boys Run The Riot est différente, au-dessus du lot, et pas seulement par le thème abordé, elle vous plaira c’est sûr et elle est complète en 4 tomes. De mon côté j’ai hâte de lire la suite parce que c’est super bien dessiné (univers Street et mode), énergique et drôle, et parce que je veux savoir jusqu’où Ryo et Jin, et Itsuka aussi, iront !

Pour La BD de la semaine (plus de BD de la semaine chez Moka) et les challenges BD 2023, Bingo littéraire d’Hylyirio (case n° 19, un livre qui se passe sur une île, ici le Japon), Challenge lecture 2023 (catégorie 37, un livre dont le titre ne contient pas la lettre A, 2e billet), Jeunesse & young adult #12, Un genre par mois (toujours drame en février).

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