Epsil∞n, édité par Unique Héritage Média (UHM), 100 pages, janvier 2023, 5,90 € (augmentation de 1 €).
Un numéro toujours passionnant et parfaitement illustré avec 95 scientifiques du monde entier interrogés.
Au sommaire, Club Epsil∞n (courriers des lecteurs), les rubriques Fil d’actus (plusieurs sujets abordés de façon courte), En images (la patte d’un gecko en microscopie, un cœur de lave en Islande, la comète Leonard, entre autres), Atlas (les sources du réchauffement, ça fait pourtant froid dans le dos…), Contre-pied (la dyslexie est aussi une force), Analyse (comment sauver la forêt française), C’est dans l’air (messages secrets décodés, interdire les manipulations de virus en laboratoire), Big data (chaque toile d’araignée a ses atouts), pas de Labyrinthe ce mois-ci.
L’enquête, « FIV, le grand malaise » (p. 20-27), des sur-risques pour certaines maladies… « C’est vrai, il sont infimes. Mais il y a quelque chose. On ne peut pas faire comme s’il n’y avait rien. » (p. 23).
Le dossier, « L’hypothèse Médée, comment la vie peut s’autodétruire »(p. 40-53). Une hypothèse surprenante et un dossier lui aussi surprenant ! Il y a bien eu de la vie sur Mars mais elle s’est autodétruite en « détraquant le système climatique de sa planète, elle a provoqué un refroidissement global qui l’a rapidement anéantie. » (p. 46). « Le plus difficile pour une vie ne serait pas d’apparaître, mais de réussir à se maintenir sur une planète… sans s’autodétruire en déséquilibrant le climat qui l’abrite. » (Charley Lineweaver, p. 51).
Puis diverses rubriques : Paternité, elle change le cerveau des hommes, ou « la cognition de la paternité (p. 54-57). Le triomphe des corbeaux, la seule autre espèce qui a conquis le monde grâce à son intelligence (p. 58-63), je ne déteste pas les corvus (grands corbeaux, corbeaux freux et corneilles) au contraire je les trouve fascinants (et il y a des corbeaux freux et des corneilles près de chez moi et ils sont partout dans le monde sauf dans le tout Grand Nord et bizarrement l’Amérique du Sud) et ils sont très intelligents à tel point qu’ils sont surnommés les « primates à plumes » (p. 61). Slow tech, voici les nouveaux ordinateurs ! (p. 64-69), des « ordinateurs alternatifs [qui]font sourire » (p. 65), imaginez des ordinateurs en papier ou en tissu, entre autres (écologiques voire recyclables !), je ne m’attendais pas à ça ! Chimie 2.0, la révolution IA (p. 70-77), « L’intelligence artificielle est aujourd’hui capable de prédire la forme, la dynamique et les réactions de n’importe quelle molécule » (p. 73), j’imagine les avancées chimiques et médicales que cela sous-entend, « énergie propre, meilleurs médicaments, matériaux intelligents, chimie verte, etc. » (p. 76). Toutankhamon, l’icône se fissure (p. 78-84), « l’image de Toutankhamon a commencé à changer » (p. 82) et qui est Ankh-Khépérourê Néfernéferouaton « reine régnante » ?
Et à la fin, le cahier Pop’Sciences qui apporte humour et originalité tout en restant scientifique : les merles femelles chantent aussi bien que les merles mâles, dans la baie de Jarvis au sud de Sydney les pieuvres se battent en se lançant des coquillages !, les rats sont ambidextres mais se grattent les yeux avec la patte droite, des micro-villages qui flottent, du chocolat conçu par une IA, entre autres.
Je le répète, Epsil∞n est un excellent magazine, toujours sérieux, abondamment illustré, abordable pour tous les lecteurs même les moins fondus de sciences (et qui apporte des rectificatifs en cas d’erreurs). Je commence enfin à lire les numéros de 2023, bientôt je n’aurai plus de retard. Vous aimez les sciences ou vous êtes curieux de découvrir les sciences de façon agréable et à petit prix ? Lisez Epsil∞n ! Vous pouvez toujours consulter les sources sur epsiloon.com/sources.
Les liens vers les précédents numéros (2021-2022) sont visibles sur le billet du numéro de décembre 2022.
Oh j’aime beaucoup les grands corbeaux… ouii… vraiment ils me sont bien sympas… et encore un chouette numéro… 😉
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Pareil pour moi, Rachel, je me rappelle qu’au Japon, à Tôkyô, il y en avait un tous les matins qui se posait sur un fil et qui regardait par la fenêtre (je veux dire depuis l’extérieur). Mais, parfois, au Japon, ils sont dangereux car ils attaquent pour avoir à manger…
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Oh punaise… je connais ceux des champs… donc qui mangent bien… oh punaise… un truc à la Hitchcock
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Oui, Les oiseaux, c’est le film de Hitchcock que j’aime le moins…
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Il reste effrayant…
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Ben, justement, bof, je le trouve trop consensuel, trop « classique »…
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Oh effectivement… c’est un autre problème…
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😉
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Je n’ai pas eu l’occasion de me procurer ce numéro, il faudra que je l’emprunte à une amie (« l’hypothèse Médée » m’intrigue énormément!).
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Tous les numéros sont passionnants, ils proposent de belles photos et de très bons articles, diversifiés, parfois surprenants comme cette hypothèse Médée. J’ai encore les numéros 20 de février et 21 de mars à lire.
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Je suis bien d’accord, c’est vraiment un magazine de qualité !
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Oui 🙂
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J’aime bien les corbeaux alors je suis souvent offusquée des préjugés qui les entourent…
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Oui, c’est pareil pour moi ; ce sont des oiseaux très intelligents, aussi intelligents que des singes, ils utilisent des outils et ils transmettent entre eux et à leur descendance, ça s’appelle une civilisation 😉
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Et des plus fascinantes !
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🙂
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