Le chevalier mécanique, 3 – Œil pour œil de Mor et Mainil.
Sandawe.com, février 2014, 66 pages, 12,99 €, ISBN 978-2-930623-21-4.
Genres : bande dessinée française, Histoire.
Mor, de son vrai nom Marcel Morote, naît le 21 août 1951. Il est dessinateur. Languedocien, il est un spécialiste des Albigeois, des Cathares, bref de l’Histoire. Il meurt le 14 août 2017.
Cédric Mainil travaillait auparavant dans la publicité. Le premier tome du Chevalier mécanique était son premier scénario de BD.
Silvio Speca, le coloriste, naît le 15 mars 1970 en Italie.
Fin janvier 1662. La confrérie conspirationniste pense avoir tué Louis XIV lors d’un attentat. « Sitôt la confirmation de la mort du roi officialisée, nous sortirons de l’ombre et nous nous emparerons des leviers du pouvoir. » (p. 9). Mais il y a des retournements de situation !
Une fin trépidante pour la série du Chevalier mécanique dans ce dernier tome de la trilogie. Et beaucoup de morts !
Je crains que le décès du dessinateur signe la fin de cette série…
Le chevalier mécanique, 2 – Ombres et démons de Mor et Mainil.
Sandawe.com, octobre 2012, 68 pages, 12,99 €, ISBN 978-2-930623-06-1.
Genres : bande dessinée française, Histoire.
Mor, de son vrai nom Marcel Morote, naît le 21 août 1951. Il est dessinateur. Languedocien, il est un spécialiste des Albigeois, des Cathares, bref de l’Histoire. Il meurt le 14 août 2017.
Cédric Mainil travaillait auparavant dans la publicité. Le premier tome du Chevalier mécanique était son premier scénario de BD.
Silvio Speca, le coloriste, naît le 15 mars 1970 en Italie.
Décembre 1661 puis janvier 1662. Ulysse d’Astarac de Frontaille et Nicolas de la Reynie (premier lieutenant général de la police de Paris) enquêtent pour le roi sur les précédents événements (voir le tome 1). Ulysse en apprend plus sur la Tabula maragdina (la table d’émeraude). « Elle donnerait la vie éternelle à celui qui la déchiffrerait et percerait son secret. » (un antiquaire, p. 5).
Dans cet épisode, un poème de Bossuet pour madame d’Aubigné (p. 25) et un voyage à Belle-Île-en-Mer (p. 34). J’ai lu ce deuxième tome plus vite que le premier, c’est que les personnages sont repérés maintenant, qu’il y a peut-être moins de texte et de plus en plus d’action ! À suivre le 3e tome, Œil pour œil.
Le chevalier mécanique, 1 – La table d’émeraude de Mor et Mainil.
Sandawe.com, février 2012, 66 pages, 12,99 €, ISBN 978-2-930623-03-0.
Genres : bande dessinée française, Histoire.
Mor, de son vrai nom Marcel Morote, naît le 21 août 1951. Il est dessinateur. Languedocien, il est un spécialiste des Albigeois, des Cathares, bref de l’Histoire. Il meurt le 14 août 2017.
Cédric Mainil travaillait auparavant dans la publicité. Ce premier tome est son premier scénario de BD.
Silvio Speca, le coloriste, naît le 15 mars 1970 en Italie.
« À l’aube de l’Humanité. » (p. 3). Horus et Seth se battent au sommet d’une montagne. « Il ne peut y avoir qu’un pharaon sur le trône d’Égypte… Et ce sera moi ! » (Horus, p. 4).
189 avant J.C. à Hermopolis Magna en Moyenne-Égypte. Youssef, un apprenti écrit ce que son maître, Hermès Trismégiste, lui dicte, sur une plaque d’émeraude qui aurait appartenu au bouclier légendaire de Seth. Mais, à peine Hermética terminée, il meurt empoisonné par son maître.
Mars 1661 à Paris. Pendant que des maraudeurs enlèvent des enfants en pleine rue, madame D’Aubigné raconte « l’histoire de [sa] naissance celle de cet oiseau mécanique qui ne [l]’a plus jamais quittée. » (p. 10).
C’est la mode des objets mécaniques et des automates, d’ailleurs un automate, « le turc mécanique », créé par un horloger (et inventeur) Jacques de Vaucanson et son fils Ulysse (un nain), bat aux échecs le cardinal de Retz puis le jeune roi, Louis XIV.
Quelques jours après, le cardinal Mazarin est assassiné dans son lit par un homme masqué qui vole la plaque d’émeraude. « Ainsi ce n’était pas une légende… Elle existe bel et bien ! » (p. 14). Mais elle est cassée, il en manque un coin. Et il semblerait qu’il faille une deuxième plaque pour l’immortalité.
Un vent de terreur s’est emparé de Paris et de Versailles, des meurtres, des enlèvements, une confrérie conspirationniste dangereuse… « Je veux que vous deveniez leur pire cauchemar ! – Comptez sur moi, Sire ! J’en fais une affaire personnelle ! » (dialogue entre le roi et Ulysse, p. 56).
Le personnage principal (le héros, je dirais) est sûrement le chevalier Ulysse d’Astarac de Frontaille dont le nom m’était inconnu (normal, c’est un des personnages fictifs) mais, sinon, que de noms connus ! Colbert, Mazarin, Fouquet, Mancini, de Vaucanson, de la Reynie, d’Artagnan, etc., l’élite parisienne du 17e siècle. Les dessins, modernes, détonnent un peu avec le fait historique mais le récit est bien mené et l’histoire est intrigante. J’embraye donc avec le tome 2, Ombres et démons.
Le chat qui n’aimait pas les croquettes – Nuits blanches d’Odrade.
Sandawe.com, décembre 2016, 51 pages, 12,90 €, ISBN 978-2-39014-173-0.
Genre : bande dessinée suisse.
Odrade, de son vrai nom Marianne Teekens, est une dessinatrice et scénariste de BD née le 13 février 1964 près de Paris, de parents hollandais mais elle est Suissesse. Elle a la chance de participer aux cours de dessins de Rosinski à Sion (Valais, Suisse). Elle se fait remarquer dès 1997 à Angoulême. Sa nouvelle BD : Le bol d’or : 80 ans de régate sur le Léman (2018). Plus d’infos sur son site officiel, http://www.odrade.ch/.
Préface de F’Murrr : « Car l’essentielle Question qui nous taraude tous, c’est : Quand est-ce qu’on mange ? Et puis : Qu’est-ce qu’on mange ? » (p. 5). J’adore !
Croquettes dans la nuit – Un chat qui n’aime pas ce que lui donne à manger son humaine, des boîtes et des croquettes donc, sort en cachette la nuit pour trouver de la vraie nourriture, de la viande crue. Il rencontre un lion, dans sa cage, qui lui n’a jamais mangé de croquettes alors il l’invite chez lui pour les goûter. « C’est délicieux ! Je se sais pas de quoi tu te plains ! » (p. 8).
Un chouette coach – Le même chat aimerait bien attraper une souris mais il n’y arrive pas alors que la chouette avec ses serres y arrive du premier coup. Il lui fait goûter ses croquettes. « Hmouais, c’est pas très bon. » (p. 10). Mais la chouette a une idée !
Voilà, ce sont les deux premières histoires. Il y en a 9 autres dans lesquelles le chat « est prêt à tout pour assouvir son appétit » mais « y a pas que la bouffe, dans la vie. » (p. 28).
Un noir et blanc somptueux (dessin au crayon blanc sur feuille noire, 2e vidéo, ci-dessous), riche en finesse et en détails.