Challenge BD 2023

Mon logo préféré

Je participe au challenge BD de Marjorie – du blog Chroniques littéraires – depuis sa création en 2014. Je rempile pour le Challenge BD 2023. Toutes les infos, les nouveaux logos (Marjorie en a concocté 3) sur le groupe FB.

Mes lectures BD pour ce challenge

1. Darwin’s incident 1 de Shun Umezawa (Kana, 2022, Japon)

2. Mermaid Saga Intégrale 1 de Rumiko Takahashi (Glénat, 2021, Japon)

3. The Sound of my Soul 1 de Rin Saitô (Akata, 2022, Japon)

4. Boubou et ses amis de Yoon-sun Park (Biscoto, 2022, Corée du Sud)

5. Où est Anne Frank ! d’Ari Folman et Lena Guberman (Calmann Lévy, 2021, Israël)

6. Le chant des baleines de Baudoin (Dupuis, 2005, France)

7. Romance d’Outre-Tombe de Natsuki Sumeragi (Delcourt/Akata, 2007, Japon/Chine)

8. Boys Run The Riot 1 de Keito Gaku (Akata, 2022, Japon)

9. Adabana 1 de Non (Kana, 2022, Japon)

10. Super Cyprine : une vengeance corrosive de Tess Kinski (Massot, 2022, France)

11. Rooster Fighter – Coq de baston 2 de Shu Sakuratani (Mangetsu, 2022, Japon)

12. Pelote dans la fumée 1 – L’été / L’automne de Miroslav Sekulic-Struja (Actes Sud BD, 2013, Croatie)

13. Boys Run The Riot 2 de Keito Gaku (Akata, 2022, Japon)

14-15. Mon mari dort dans le congélateur (2 tomes) de Misaki Yazuki et Hyaku Takara (Akata, 2022, Japon)

16. Boys Run The Riot 3 de Keito Gaku (Akata, 2022, Japon)

17-18. La fête des ombres (2 tomes) d’Atelier Sentô (Issekinicho, 2021, France – Japon)

Publicité

La BD de la semaine 2023

Ma 7e année pour La BD de la semaine. Un rendez-vous hebdomadaire, le mercredi, qui consiste à publier une note de lecture d’une bande dessinée (contemporaine ou classique, franco-belge, européenne, comics, manga…). 6 billets en 2017, 19 en 2018, 14 en 2019, 47 en 2020, 43 en 2021, 47 en 2022, je tiens le rythme. Cette année, ce sera géré par Moka, Noukette et Fanny. Plus d’infos sur le groupe FB, des nouveaux logos et des mercredis thématiques.

1. Darwin’s incident 1 de Shun Umezawa (Kana, 2022, Japon)

2. Mermaid Saga Intégrale 1 de Rumiko Takahashi (Glénat, 2021, Japon)

3. The Sound of my Soul 1 de Rin Saitô (Akata, 2022, Japon)

4. Boubou et ses amis de Yoon-sun Park (Biscoto, 2022, Corée du Sud)

5. Où est Anne Frank ! d’Ari Folman et Lena Guberman (Calmann Lévy, 2021, Israël)

6. Le chant des baleines de Baudoin (Dupuis, 2005, France)

7. Thème Bulles d’amour : Romance d’Outre-Tombe de Natsuki Sumeragi (Delcourt/Akata, 2007, Japon/Chine)

8. Boys Run The Riot 1 de Keito Gaku (Akata, 2022, Japon)

9. Adabana 1 de Non (Kana, 2022, Japon)

10. Thème Bulles féministes : Super Cyprine : une vengeance corrosive de Tess Kinski (Massot, 2022, France)

11. Rooster Fighter – Coq de baston 2 de Shu Sakuratani (Mangetsu, 2022, Japon)

12. Pelote dans la fumée 1 – L’été / L’automne de Miroslav Sekulic-Struja (Actes Sud BD, 2013, Croatie)

13. Boys Run The Riot 2 de Keito Gaku (Akata, 2022, Japon)

14-15. Mon mari dort dans le congélateur (2 tomes) de Misaki Yazuki et Hyaku Takara (Akata, 2022, Japon)

16. Boys Run The Riot 3 de Keito Gaku (Akata, 2022, Japon)

17-18. La fête des ombres (2 tomes) d’Atelier Sentô (Issekinicho, 2021, France – Japon)

Mon top BD 2022

La BD de la semaine est en vacances et, comme c’est le dernier mercredi de l’année, voici mon top BD 2022 (certaines BD sont parues avant mais je les ai lues en 2022 et, malheureusement, il y a quelques (excellents) titres dont je n’ai pas encore publié les notes de lectures donc ce sera pour l’année prochaine).

BD françaises

1. La bibliomule de Cordoue de Lupano et Chemineau (Dargaud)

2. Le Boiseleur, 1 – Les mains d’Illian de Hubert et Hersent (Soleil)

3. Les oiseaux de Troubs (Futuropolis)

4. Dans la tête de Sherlock Holmes, 2 – L’affaire du ticket scandaleux de Cyril Lieron et Benoit Dahan (Ankama)

5. La petite voleuse de la Tour Eiffel de Manini, Richez et Ratte (Grand Angle)

BD européennes

1. Histoire d’une mouette et du chat qui lui apprit à voler de Cever d’après le roman de Luis Sepúlveda (Caurette), BD belgo-franco-suisse inspirée d’un roman chilien

2. Les cahiers japonais tome 1 – Un voyage dans l’empire des sens d’Igort (Futuropolis), BD italienne

3. La série Solo mais mon tome préféré est Solo 4 – Legatus d’Oscar Martin (Delcourt), BD espagnole

4. Factomule – Grand thriller politique international d’Øyvind Torseter (La joie de lire), BD norvégienne

5. Anča & Pepík mènent l’enquête de Lucie Lomová (Dupuis), BD tchèque

BD de science-fiction

1. Carbone & Silicium de Mathieu Bablet (Ankama)

2. Après le monde de Timothée Leman (Sarbacane)

3. Celestia de Manuele Fior (Atrabile)

Romans graphiques

1. Entre les lignes de Baptiste Beaulieu et Dominique Mermoux (Rue de Sèvres)

2. L’accident de chasse de David L. Carlson et Landis Blair (Sonatine)

3. Queenie, la marraine de Harlem d’Aurélie Lévy et Elizabeth Colomba (Anne Carrière)

Mangas

1. Le chat qui rendait l’homme heureux – et inversement – tome 1 d’Umi Sakurai et le tome 2 (Soleil Manga)

2. Rooster Fighter – Coq de baston 1 de Shû Sakuratani (Mangetsu)

3. Serii de Takehito Moriizumi (Atelier Akatombo)

4. Elle et son chat de Makoto Shinkai et Tsubasa Yamaguchi (Pika)

5. Les carnets de l’Apothicaire 1 de Natsu Hyûga, Itsuki Nanao et Nekokurage (Ki-oon)

Et en bonus, Seizième printemps de Yunbo (Delcourt), bande dessinée sud-coréenne

Comics et assimilés

1. Stand Still Stay Silent, livre 1 de Minna Sundberg (Akileos), comics suédo-finlandais

2. Ours de Ben Queen et Joe Todd-Stanton (Kinaye), comics états-unien

3. Le Cercle du Dragon-Thé de Katie O’Neill (Bliss), comics néo-zélandais

Humour

1. Ma folle vie de dessinateur ou comment faire son autoportrait en toutes circonstances de Benjamin Chaud (Hélium) + expo et rencontre avec Benjamin Chaud

2. Les bons gros bâtards de la littérature d’Aurélien Fernandez et PoPésie (Lapin)

3. La série La voie du tablier de Kôsuke Oono – tomes 1 à 4 et tomes 5 à 7 (Kana)

Quelques mots : je suis ravie de la diversité des genres, des styles, des éditeurs et des pays représentés, j’espère que plusieurs titres vous feront envie. Rendez-vous la semaine prochaine pour La BD de la semaine 2023 !

Stand Still Stay Silent, livre 1 de Minna Sundberg

Stand Still Stay Silent, livre 1 de Minna Sundberg.

Akileos, octobre 2018, 320 pages, 29 €, ISBN 978-2-35574-353-5. Stand Still Stay Silent, Book 1 (2013, réédition 2015) est traduit de l’anglais par Diane Ranville.

Genres : bande dessinée suédo-finlandaise, comics, science-fiction, fantasy.

Minna Sundberg naît le 9 janvier 1990 en Suède mais vit en Finlande entre 1997 et 2013 avant de retourner en Suède. Elle étudie le graphisme à Helsinki et réalise sa première bande dessinée, A Redtail’s Dream (600 pages), un conte inspiré de la mythologie finlandaise, paru chez Akileos sous le titre Un rêve de renard en 2019. Plus d’infos sur le site officiel de SSSS (il y a 4 tomes) et sur son site officiel.

Année 0, jour 0. En plus de pluies diluviennes sur la Norvège, le gouvernement annonce que la maladie de la Rouille arrive (l’Islande a déjà fermé ses frontières). À Dalsnes, un village encore plus isolé depuis que la route s’est effondrée, Aksel demande à Gunnar (qui part en bateau) de ramener de la ville sa grand-mère qui vit seule (avec un chat).

Année 0, jour 3. Les pays ferment les trafics aériens et maritimes. « Si cela nous permet de retarder l’arrivée de la contagion sur notre sol, même pendant quelques semaines, nous pourrons peut-être développer un remède d’ici-là. Ou au moins, nous aurons mis en place un plan pour gérer la prise en charge des malades alors même que presque tout le pays sera cloué au lit. » (p. 22).

Dingue, Minna Sundberg a écrit et dessiné cette histoire en 2013 mais ça ressemble bigrement à la crise du covid !

Année 0, jour 5… jour 40. Tout s’accélère, évolution de la maladie, des contaminations, des morts, plus aucun contact avec l’extérieur.

« Année 90. Islande. Reykjavík, capitale du monde connu. Population : 41750. Taux d’immunité : 11 %. » (p. 60). Une équipe est constituée par « le conseil nordique de l’Histoire et de la Redécouverte […] pour une mission de recherche en direction du monde silencieux. » (p. 63). Siv et Torbjörn Västerstöm (Suédois, 35 et 38 ans, universitaires), Taru Hollola (Finlandaise, 41 ans, stratège dans l’armée) et Trond Andersen (Norvégien, 67 ans, général à la retraite) vont partir en Suède.

En plus des cases de la bande dessinée, il y a un peu comme un journal de bord avec la « carte complète représentant le monde connu élaborée par Steingrímur Þórðarson, Scalde, révisée en l’an 87 » (p. 70), les différents peuples avec leurs spécificités et leurs croyances, les Islandais, les Norvégiens, les Danois, les Suédois, les Finnois (notez que le reste du monde est devenu totalement inconnu) et des consignes comme « La première règle pour survivre en dehors des zones sécurisées. En cas de rencontre avec une bête, un troll ou un géant, ne courez pas, n’appelez pas à l’aide. Souvenez-vous simplement de rester immobile et silencieux. Peut-être qu’il partira. » (p. 74), d’où le titre Stand Still, Stay Silent (rester immobile, rester silencieux).

Eh oui, commencée comme de la science-fiction, la bande dessinée continue comme de la fantasy voire du fantastique (avec une pointe d’horreur). C’est bien joué de la part de l’autrice !

Le couple Västerstöm, Taru Hollola et Trond Andersen embarquent avec eux dans l’expédition, Tuuri Hotakainen (Finlandaise, 21 ans, de la base militaire Keuruu, Scalde et mécanicienne), à noter qu’Onni Hotakainen, son frère (27 ans, mage dans l’armée) refuse d’embarquer au dernier moment, Lalli Hotakainen (leur cousin, Finlandais également, 19 ans, mage et éclaireur dans l’armée) et un chat : il y a deux pages sur « Les félins sacrés. Les poissons, les oiseaux, les insectes et les reptiles, toutes les créatures à peine conscientes qui peuplent notre monde furent épargnées tandis que tous les représentants du règne mammifère succombaient à la maladie. Tous, sauf le chat. Peut-être était-ce le hasard, peut-être était-ce le destin, peut-être étaient-ils connectés au monde des esprits. […] » (p. 112-113). Puis, lors de l’escale en Finlande, Emil Västerstöm (Suédois, 19 ans, nettoyeur dans l’armée et neveu de Torbjörn Västerstöm) se joint à l’équipe et le voyage se poursuit en train jusqu’à Mora, capitale de la Scandinavie.

Bon, je ne vous en dis pas plus, il y a tant de choses à découvrir dans cette bande dessinée qui est un beau livre à avoir sur ses étagères. Plus d’un an et demi de travail pour l’autrice qui a utilisé différentes légendes scandinaves pour parfaire son histoire (et montrer leurs ressemblances et leurs différences selon les pays et leur langue). Et donc, c’est à la fois science-fiction, fantasy, fantastique mais ce n’est pas fouillis. Au contraire, c’est vraiment bien diversifié au niveau de l’agencement des cases, de la lecture, des pages de ‘journal’ avec des explications (des infos importantes), des couleurs (plutôt tons bleus et de l’orange lorsqu’il y a du danger, comme la couleur de la maladie, la rouille) et des paysages avec de nombreux détails. Rien que de voir les personnages principaux (qui vont dans la zone inconnue et dangereuse avec chacun leurs qualités, leurs défauts, leurs angoisses) sur la couverture fait envie et, au feuilletage, on se rend compte tout de suite que c’est riche, dense, intense, rythmé, ce qui se confirme à la lecture. Il y a même de l’humour et de la poésie. Une totale réussite et j’ai hâte de lire les tomes suivants !

Elle a lu les deux premiers tomes et les a appréciés : L’ourse bibliophile. D’autres ?

Pour La BD de la semaine (plus de BD de la semaine chez Moka) et les challenges BD 2022, Challenge lecture 2022 (catégorie 29, un livre dont le titre est un verbe à l’infinitif, bon les deux verbes, stand et stay, sont anglais), Jeunesse young adult #11, Littérature de l’imaginaire #10, Petit Bac 2022 (catégorie Verbe pour Stand et Stay), Tour du monde en 80 livres (Finlande, l’autrice est Suédo-Finnoise mais j’ai déjà un livre pour la Suède) et Shiny Summer Challenge 2022 (menu 2 – Orage d’été, sous menu 1 – Dorothée au pays d’Oz = voyager dans le temps et les univers, les sorcières sont invitées, ici ce sont les trolls et autres dangereuses créatures post apocalyptiques). Et, bon sang, j’ai oublié le Challenge nordique !

La BD de la semaine 2022

Depuis quelques années, je participe avec plaisir à ce rendez-vous hebdomadaire, le mercredi, qui consiste à publier une note de lecture d’une bande dessinée (contemporaine ou classique, franco-belge, européenne, comics, manga…). 6 billets en 2017, 19 en 2018, 14 en 2019, 47 en 2020, 43 en 2021 et je suis ravie parce que je lisais beaucoup de bandes dessinées mais je ne publiais que très peu de notes de lectures.

Bref, je repars donc pour une sixième année avec La BD de la semaine 2022 toujours gérée de main(s) de maître(s) par Moka, Noukette et Stéphie. Plus d’infos (dont les nouvelles consignes) sur le groupe FB.

1. L’accident de chasse de David L. Carlson et Landis Blair (Sonatine, 2020, États-Unis)

2.  Grand Silence de Sandrine Revel et Théa Rojzman (Glénat, 2021, France)

3. Clivages de Sylvain Runberg et Joan Urgell (Hachette, 2020, Belgique/Espagne)

4. Les carnets de l’Apothicaire 1 de Natsu Hyûga, Itsuki Nanao et Nekokurage (Ki-oon, 2021, Japon)

5. La bibliomule de Cordoue de Lupano et Chemineau (Dargaud, 2021, France)

6. Ours de Ben Queen et Joe Todd-Stanton (Kinaye, 2021, États-Unis/Angleterre)

7. Mexique – El guido del crevardo de Camille Burger (Fluide Glacial, 2016, France)

8. Kanopé 2 – Héritage de Louise Joor (Delcourt, 2019, Belgique)

9.  Le chat qui rendait l’homme heureux – et inversement – tome 1 d’Umi Sakurai (Soleil Manga, 2021, Japon)

10. Ma folle vie de dessinateur ou comment faire son autoportrait en toutes circonstances de Benjamin Chaud (Hélium, 2021, France)

11. Un assassin à New York de Jinpachi Môri et Jirô Taniguchi (Pika, 2021, Japon)

12. Go West Young Man de Tiburce Oger (Grand Angle, 2021, France)

13. Elle et son chat de Makoto Shinkai et Tsubasa Yamaguchi (Pika, 2021, Japon)

14. Kamisama 2 – Les contes de la colline de Keisuke Kotobuki (Ki-oon, 2007, Japon)

15. D.Gray-Man 1 de Katsura HOSHINO (Glénat, 2013, Japon)

16. Le chat qui rendait l’homme heureux – et inversement – tome 2 d’Umi Sakurai (Soleil Manga, 2021, Japon)

17. Kamisama 3 – Au bout du chemin de Keisuke Kotobuki (Ki-oon, 2010, Japon)

18. Seizième printemps de Yunbo (Delcourt, 2022, Corée du Sud)

19. Les oiseaux de Troubs (Futuropolis, 2021, France)

20. Factomule – Grand thriller politique international d’Øyvind Torseter (La joie de lire, 2021, Norvège)

21. Les cahiers japonais tome 1 – Un voyage dans l’empire des sens d’Igort (Futuropolis, 2015, Italie/Japon)

22. Gentlemind 2 de Díaz Canales, Valero et Lapone (Dargaud, 2022, Espagne)

23. SuperGroom 1 – Justicier malgré lui de Vehlmann et Yoann (Dupuis, 2020, France)

24. Roudoudou blues de Marion Laurent et Arnaud Le Roux (Futuropolis, 2007, France)

25. Secrets of Magical Stones 1 de Marimuu (Dupuis Vega, 2021, Japon)

26. Le Cercle du Dragon-Thé de Katie O’Neill (Bliss, 2020, Nouvelle-Zélande)

Comme d’habitude, je continue de publier pendant la pause estivale 😉

27. Après le monde de Timothée Leman (Sarbacane, 2020, France)

28. Sky Hawk de Jirô Taniguchi (Casterman, 2009, Japon)

29. La voie du tablier (tomes 1 à 4) de Kôsuke Oono (Kana, 2019-2020, Japon)

30. La voie du tablier (tomes 5 à 7) de Kôsuke Oono (Kana, 2021, Japon)

31. Solo 3 – Le monde cannibale d’Oscar Martin (Delcourt, 2017, Espagne)

Reprise avec la rentrée

32. Solo 5 – Marcher sans soulever la poussière d’Oscar Martin (Delcourt, 2021, Espagne)

33. Stand Still Stay Silent, livre 1 de Minna Sundberg (Akileos, 2018, Finlande/Suède)

34. Carbone & Silicium de Mathieu Bablet (Ankama, 2020, France)

35. Entre les lignes de Baptiste Beaulieu et Dominique Mermoux (Rue de Sèvres, 2021, France)

36. Les bons gros bâtards de la littérature d’Aurélien Fernandez et PoPésie (Lapin, 2020, France)

37. Histoire d’une mouette et du chat qui lui apprit à voler de Cever d’après le roman de Luis Sepúlveda (Caurette, 2021, Suisse/Chili)

38. Le Japon révélé – Visions of Japan de Xavier Gros, Atsuko Koga et Chiharu Nagatani (International Manga Association, 2001, France/Japon)

39. Le Boiseleur 1 – Les mains d’Illian de Hubert et Hersent (Soleil, 2019, France)

40. L’Éden des sorcières (tomes 1 à 3) de Yumeji (Ki-oon, 2021-2022, Japon)

41. La petite voleuse de la Tour Eiffel de Manini, Richez et Ratte (Grand Angle, 2021, France)

42. Anča & Pepík mènent l’enquête de Lucie Lomová (Dupuis, 2022, République tchèque)

43. Europa 1 – La lune de glace de Leo, Rodolphe et Janjetov (Delcourt, 2021, France)

44. Rooster Fighter – Coq de baston 1 de Shû Sakuratani (Mangetsu, 2022, Japon)

45. Princesse Saphir 1 d’Osamu Tezuka (Soleil Manga, 2005, Japon, 1953)

46. Queenie, la marraine de Harlem d’Aurélie Lévy et Elizabeth Colomba (Anne Carrière, 2021, France/Martinique)

47. Serii de Takehito Moriizumi (Atelier Akatombo, 2020, Japon)

Big Girls de Jason Howard

Big Girls de Jason Howard.

404 éditions, collection 404 comics, avril 2021, 144 pages, 15,99 €, 979-1-03240-441-6. Lu en numérique, 295 pages (numéros 1 à 6), voir ci-contre en bas à gauche, 11,99 €, ISBN 979-1-03240-487-4. Big Girls (2020) est traduit de l’américain par Jason Howard himself et Fonografiks.

Genres : bande dessinée états-unienne, comics, science-fiction.

Jason Howard est un auteur et dessinateur de comics de Holt dans le Michigan. Du même auteur : The Astounding Wolf-Man avec Robert Kirkman au scénario (2007-2010) et Trees avec Warren Ellis au scénario (2014-2020). Pour Big Girls, il est – pour la première fois – seul au scénario et au dessin. Plus d’infos sur son site officiel.

Je remercie NetGalley et 404 éditions que je voulais découvrir.

Une erreur… Personne n’a très bien compris laquelle… Le jargon scientifique… « Mais toutes les personnes qui l’employaient sont mortes à cause de l’erreur quelle qu’ait été l’intention originelle […]. » (p. 15). Les mâles se transforment à cause d’un méga-organisme et deviennent des « mecs géants, affreux et monstrueux » (p. 53), surtout ils détruisent et ils dévorent les humains. Ils deviennent des Jacks.

Il y a un endroit où l’humanité survit, c’est la Réserve. Ember, Apex et Devon sont les Big Girls, elles sont la Barrière qui protège la Réserve. Elles aident Tannik, le marshall supérieur du Cube (le centre de commande de la Réserve) à éliminer les Jacks. Mais Ember ne supporte plus de tuer, même des monstres…

Martin Martinez cache Alan, son fils de 3 ans qui est un géant pas encore transformé en Jack mais Alan est tué par le marshall et Martin rejoint Joanna alias Gulliver dans les Terres brisées. Joanna pense que « Les Jacks ne sont pas nécessairement des tueurs sans âme. » (p. 105) et elle veut tuer les Big Girls. Pour cela, elle a toute une armée de Jacks. « L’humanité a besoin de protecteurs. Mais pas que ce soit l’une d’entre vous. » (p. 253).

Avec les flashbacks, le lecteur comprend peu à peu ce qui s’est passé et quels liens les personnages ont (ou avaient). C’est foisonnant, violent (à ne pas mettre entre toutes les mains) et c’est super bien fait. Inspiré par Godzilla, ce comics est considéré comme un kaijû stories, kaijû signifiant bête étrange ou mystérieuse en japonais (l’auteur est sûrement influencé par le kaijû eiga, le cinéma japonais avec une bête monstrueuse dont Godzilla est une des plus connues).

Apparemment Big Girls est un phénomène dans la publication de comics. Je l’ai déjà dit, j’en lis peu, j’ai un problème avec les couleurs criardes… Mais celui-ci est une réussite tant au niveau des dessins que de l’histoire. Après le « the end ? », j’espère qu’il y aura une suite ! Les dernières pages sont des dessins bonus pleine page.

Une lecture pour La BD de la semaine et les challenges BD, Challenge lecture 2021 (catégorie 39, un livre dont le titre est dans une langue étrangère, 2e billet), Des histoires et des bulles (catégorie 25, un comics), Jeunesse Young Adult #10 (préconisation à partir de 16 ans) et Littérature de l’imaginaire #9.

Challenge BD « Des histoires et des bulles » avec Noctenbule

Ce Challenge BD « Des histoires et des bulles » vient d’être créé par Noctenbule du blog 22h05 rue des Dames. Il dure du 1er avril 2021 au 1er avril 2022.

Il ne fait pas double emploi avec La BD de la semaine (le billet se publie le mercredi) et avec le Challenge BD de Marjorie (qui est libre). Alors pourquoi un challenge de plus ? Noctenbule propose 50 catégories et 5 niveaux de participation (à consulter ci-dessous).

Voulez-vous participer ? Infos, logo et inscription chez Noctenbule + le formulaire pour déposer les liens + le groupe FB.

Niveau 1 = 10 catégories lues. Niveau 2 = 20 catégories lues. Niveau 3 = 30 catégories lues. Niveau 4 = 40 catégories lues. Niveau 5 = 50 catégories lues. Pour l’instant, je choisis le niveau 2.

1/50. Catégorie 35, une BD historique avec Les âges perdus 1 – Le fort des Landes de Jérôme Le Gris et Didier Poli (Dargaud, 2021, France) + Les damnés de la Commune 1 – À la recherche de Lavalette de Raphaël Meyssan (Delcourt, 2017, France) + Les damnés de la Commune 2 – Ceux qui n’étaient rien de Raphaël Meyssan (Delcourt, 2019, France)

2/50. Catégorie 12, une BD thématique (médecine, économie, philosophie…) avec Jusqu’au printemps (Les gens de rien 1) de Charles Masson (Delcourt, 2021, France), médecine

3/50. Catégorie 1, une BD de Jirô Taniguchi avec L’homme qui marche de Jirô Taniguchi (Casterman, 1985, Japon) + Un assassin à New York de Jinpachi Môri et Jirô Taniguchi (Pika, 2021, Japon)

4/50. Catégorie 37, un manga non japonais : franga, manhua, manwha… avec Mémoires du masque (3 tomes) de Kim Jung-Han (Asuka, 2004-2005, Corée du Sud), manwha

5/50. Catégorie 25, un comics avec Big Girls de Jason Howard (404 éditions, 2021, États-Unis)

6/50. Catégorie 26, une série de BD avec Magus of the Library (tomes 1 à 4) de Mitsu Izumi (Ki-oon, 2019, Japon)

7/50. Catégorie 11, une adaptation littéraire avec La légende de Songoku (4 tomes) d’Osamu Tezuka (Delcourt, 2007-2008, Japon), adaptation de légendes chinoises, japonaises, indiennes et de Pérégrination vers l’Ouest (ou Voyage vers l’Occident selon les traductions) du Chinois Wu Cheng’En (XVIe siècle) + Le Baron Perché de Claire Martin (Jungle, 2021 France & Italie), adaptation du roman d’Italo Calvino paru en 1957

8/50. Catégorie 19, une BD de plus de 200 pages avec Willis from Tunis – 10 ans et toujours vivant ! de Nadia Khiari (Elyzad, 2020, Tunisie)

9/50. Catégorie 18, une BD avec une couleur dans le titre avec Rouges estampes : une enquête pendant la Commune de Paris de Jean-Louis Robert, Carole Trébor et Nicola Gobbi (Steinkis, 2021, France & Italie)

10/50. Catégorie 8, une BD d’une femme comme scénariste/dessinatrice/coloriste avec Raven & l’ours 2 de Bianca Pinheiro (La boîte à bulles, 2018, Brésil)

Niveau 1 honoré 🙂

11/50. Catégorie 9, une BD de SFFF avec Solo 1 – Les survivants du chaos d’Oscar Martin (Delcourt, 2014, Espagne) + Alerte 5 de Max de Radiguès (Casterman, 2021, Belgique)

12/50. Catégorie 13, une BD dont les personnages sont des animaux avec Avant de partir de Mi-Jin Jung et Ja-Seon Gu (Sarbacane, 2019, Corée du Sud)

13/50. Catégorie 14, une BD jeunesse avec Le souffle du géant de Tom Aureille (Sarbacane, 2021, France) + Ours de Ben Queen et Joe Todd-Stanton (Kinaye, 2021, États-Unis & Angleterre)

14/50. Catégorie 5, un shônen avec Wandering Souls (2 tomes) de Zelihan (H2T, 2020-2021, France)

15/50. Catégorie 27, un recueil de dessins de presse avec Little Nemo 1905-2005 – Un siècle de rêves (Les impressions nouvelles, 2005, États-Unis)

16/50. Catégorie 40, une BD autour du thème de l’amour avec L’azalée de Ga-Yan et Shin Ji-sang (Kidari Studio, 2017, Corée du Sud)

17/50. Catégorie 6, un seinen avec La tour fantôme (tomes 1 à 3) de Tarô Nogizaka (Glénat, 2014, Japon)

18/50. Catégorie 3, n roman graphique avec L’étranger de Jacques Ferrandez d’après l’œuvre d’Albert Camus (Gallimard, 2013, France/Algérie)

19/50. Catégorie 20, une BD récompensée avec Le Petit Prince de Joann Sfar d’après l’œuvre d’Antoine de Saint-Exupéry (Gallimard, 2008, France) + L’accident de chasse de David L. Carlson et Landis Blair (Sonatine, 2020, États-Unis)

20/50. Catégorie 49, une BD autour des pirates avec Atar Gull ou le destin d’un esclave modèle de Nury et Brüno d’après l’œuvre d’Eugène Sue (Dargaud, 2011, France)

Niveau 2 honoré 🙂 C’est le niveau que j’avais choisi.

21/50. Catégorie 38, une BD avec un prénom dans le titre avec Melvina de Rachele Aragno (Dargaud, 2020, Italie) + Celestia de Manuele Fior (Atrabile, 2020, Italie)

22/50. Catégorie 15, une BD autour d’un(e) artiste avec Le peintre hors-la-loi de Frantz Duchazeau (Casterman, 2021, France)

23/50. Catégorie 34, une BD autobiographie avec Dessiner encore de Coco (Les Arènes BD, 2021, France) + Vertiges de Quito – Les aventures extraordinaires de l’auteur, sa famille et son chat en Amérique du Sud de Didier Tronchet (Futuropolis, 2014, France)

24/50. Catégorie 50, une BD qui se déroule pendant une guerre avec Les oubliés de Prémontré de Jean-Denis Pendanx et Stéphane Piatzszek (Futuropolis, 2018, France) + Clivages de Sylvain Runberg et Joan Urgell (Hachette, 2020, Belgique & Espagne)

25/50. Catégorie 31, une BD érotique, porno, hentaï avec Airpussy d’Ulli Lust (L’employé du moi, 2020, Autriche)

26/50. Catégorie 41, une BD au format non standard (hors format A4) avec Les nouvelles aventures de Lapinot, 2 – Les herbes folles de Lewis Trondheim (L’Association, 2019, France)

27/50. Catégorie 21, une BD sur un thème autour de la femme (droit de la femme, infertilité, violence…) avec Blanc autour de Wilfrid Lupano et Stéphane Fert (Dargaud, 2021, France), non seulement sur les conditions des femmes mais en plus sur les conditions des jeunes filles et des femmes noires

28/50. Catégorie 23, une BD en rapport avec la musique avec La fugue de Pascal Blanchet (La Pastèque, 2005, Québec), jazz

29/50. Catégorie 22, une BD autour de l’écologie, environnement, développement durable avec Le Club des amis 1 de Sophie Guerrive (2024, 2020, France) + Kanopé 1 – Rencontre de Louise Joor (Delcourt, 2014, Belgique) + Kanopé 2 – Héritage de Louise Joor (Delcourt, 2019, Belgique)

30/50. Catégorie 17, une BD avec le nom d’un animal ou un animal dans le titre avec La lionne : un portrait de Karen Blixen d’Anne-Caroline Pandolfo et Terkel Risbjerg (Sarbacane, 2015, France & Danemark) + La baleine bibliothèque de Judith Vanistendael et Zidrou (Le Lombard, 2021, Belgique)

Niveau 3 honoré 🙂

31/50. Catégorie 42, une BD que l’on vous a conseillée avec Terrarium 1 de Yûna Hirasawa (Glénat, 2021, Japon)

32/50. Catégorie 32, un livre sur l’histoire de la BD, du manga, de l’évolution du 9e art, des interviews d’artistes avec Métal Hurlant n° 1 – automne 2021 (Les Humanoïdes associés, 2021, France & international)

33/50. Catégorie 39, une BD sur l’éducation avec Grand Silence de Sandrine Revel et Théa Rojzman (Glénat, 2021, France)

34/50. Catégorie 33, une BD que l’on vous a offerte avec Les carnets de l’Apothicaire 1 de Natsu Hyûga, Itsuki Nanao et Nekokurage (Ki-oon, 2021, Japon)

35/50. Catégorie 28, une BD autour de l’art avec La bibliomule de Cordoue de Lupano et Chemineau (Dargaud, 2021, France)

36/50. Catégorie 10, une histoire policière avec Canardo – Premières enquêtes de Sokal (Casterman, 2002, Belgique)

37/50. Catégorie 7, une BD issue d’un blog avec Le chat qui rendait l’homme heureux – et inversement – tome 1 d’Umi Sakurai (Soleil Manga, 2021, Japon)

38/50. Catégorie 30, une BD western avec Go West Young Man de Tiburce Oger (Grand Angle, 2021, France)

39/50. Catégorie 36. Une BD autour de Sherlock Holmes, Hercule Poirot et/ou Agatha Christie avec Dans la tête de Sherlock Holmes, 2 – L’affaire du ticket scandaleux de Cyril Lieron et Benoit Dahan (Ankama, 2021, France)

40/50. Catégorie 4, un shôjo avec Kamisama 1 – La mélodie du vent de Keisuke Kotobuki (Ki-oon, 2006, Japon)

Niveau 4 honoré 🙂

41/50. Catégorie 29, une adaptation d’un film, d’une série avec Elle et son chat de Makoto Shinkai et Tsubasa Yamaguchi (Pika, 2021, Japon)

Catégories non honorées

2. Une histoire de sorcière

16. Une BD classique

24. Une BD autour du thème LGBTQ+

43. Une BD autour de la magie

44. Un classique du manga

45. Un classique du comics

46. Un livre que vous avez découvert dans le challenge

47. Une BD de votre enfance

48. Une BD de Lewis Trondheim

 

 

L’aliéniste de Fábio Moon et Gabriel Bá

L’aliéniste de Fábio Moon et Gabriel Bá.

Urban Comics, collection Indies, septembre 2014, 72 pages, 15 €, ISBN 978-2-36577-541-0. Traduit du portugais par Marie-Hélène Torres.

Genres : bande dessinée brésilienne, comics, adaptation d’un classique brésilien.

Fábio Moon (dessinateur) et Gabriel Bá (scénariste) sont des frères jumeaux nés le 5 juin 1976 à São Paulo au Brésil. Il sont connus pour Daytripper, bande dessinée (en 10 volumes parus entre 2009 et 2010) qui a reçu le Prix Eisner de la meilleure mini-série en 2010 et le Prix Harvey de la meilleure histoire en 2011. J’ai déjà parlé de Gabriel Bá pour Umbrella Academy 1 (d’ailleurs il faut que je lise les deux autres tomes).

Lorsque j’ai emprunté L’aliéniste de J.M. Machado de Assis, j’ai aussi emprunté la bande dessinée – que j’avais repérée chez Antigone – parce que j’étais curieuse de lire le texte puis de voir la mise en images.

Je ne vous refais pas un résumé, l’histoire est la même.

« La science est mon unique emploi. Itaguaï est mon univers. » (Simon Bacamarte, p. 7). C’est que, à Itaguaï, les fous inoffensifs vivaient libres et les fous furieux étaient enfermés chez eux jusqu’à ce qu’ils meurent. L’objectif de Simon Bacamarte était donc de les soigner.

Les personnages sont bien dessinés, l’aliéniste Simon Bacamarte, son épouse, Dona Evarista, son ami l’apothicaire, Crispin Soares, le père Lopes, les malades… L’asile, la Maison Verte, est beau aussi, et immense, même si, dans la bande dessinée, la maison est plus jaune que verte. Mais j’ai aimé ce jaune (identique à ce que vous voyez sur la couverture), je l’ai trouvé très… brésilien ! En tout cas, ça m’a plu de voir les gens si bien dessinés, tous différents, et de voir la révolte et l’évolution de l’histoire en images.

« Si un homme donnait cours à son imagination ou même s’il songeait à dire le plus petit mensonge, on le mettait immédiatement à la Maison Verte. Tout était folie. Les passionnés d’énigmes, les auteurs de charades, d’anagrammes, les médisants, les curieux de la vie d’autrui, ceux qui ne pensaient qu’à la débauche, les contrôleurs municipaux, personne n’échappait aux émissaires de l’aliéniste. S’il respectait les fiancées, il n’épargnait pas les galantes, disant que les premières cédaient à une impulsion naturelle et les secondes à un vice. Qu’un homme soit avare ou généreux, il allait quand même à la Maison Verte ; d’où l’allégation qu’il n’y avait pas de règle pour la pleine santé mentale. » (p. 53).

Alors, êtes vous gens de raison ou déments ? Mais, attention à la lucidité, elle est signe de folie, de désordre mental… Eh oui, personne n’est parfait !

Pour La BD de la semaine et les challenges 2021, cette année sera classique, BD, Challenge lecture 2021 (catégorie 60, un livre qui a deux auteurs), Mois Amérique latine et Les textes courts. D’autres BD de la semaine chez Noukette.

La BD de la semaine 2021

Cinquième année pour moi avec La BD de la semaine et j’en suis ravie parce que ça me permet de publier plus de notes de lectures BD sur le blog : 6 billets en 2017, 19 billets en 2018, 14 billets en 2019 et 47 billets en 2020 soit plus que les trois premières années réunies !

L’objectif est toujours de lire de la bande dessinée (franco-belge, autres européennes, mangas, comics…), classiques ou contemporaines, de tous genres littéraires. Et ça commence demain.

Infos, logo et partages sur le groupe FB.

1. Général Leonardo 1 – Au service du Vatican d’Erik Svane et Dan Greenberg (Paquet, 2006, Danemark & France)

2. Général Leonardo 2 – Croisade vers la Terre Sainte d’Erik Svane et Dan Greenberg (Paquet, 2007, Danemark & France)

3. Blue Giant 1 de Shinichi Ishizuka (Glénat, 2018, Japon)

4. Sur un air de fado de Nicolas Barral (Dargaud, 2021, France)

5. Inhumain de Bajram, Mangin et Rochebrune (Dupuis, 2020, France)

6. Bartleby le scribe de José-Luis Munuera (Dargaud, 2021, Espagne)

7. Gretch & Ferragus, dragons mégalos, 1 – Carboniser pour mieux régner de Joshua Wright (Robinson, 2019, Australie)

8. L’aliéniste de Fábio Moon et Gabriel Bá (Urban Comics, 2014, Brésil)

9. La peste, histoire d’une pandémie (Dupuis, octobre 2020, France)

10. Raven & l’ours 1 de Bianca Pinheiro (La boîte à bulles, 2017, Brésil)

11. La fuite du cerveau de Pierre-Henry Gomont (Dargaud, 2020, France)

12. Tulipe de Sophie Guerrive (2024, 2016-2019, France)

Billet spécial : Des histoires et des bulles (challenge BD avec thèmes)

13. Les âges perdus 1 – Le fort des Landes de Jérôme Le Gris et Didier Poli (Dargaud, 2021, France)

14. Jusqu’au printemps (Les gens de rien 1) de Charles Masson (Delcourt, 2021, France)

15. L’homme qui marche de Jirô Taniguchi (Casterman, 1995, Japon)

16. Mémoires du masque (3 tomes) de Kim Jung-Han (Asuka, 2004-2005, Corée du Sud)

17. Big Girls de Jason Howard (404 éditions, 2021, États-Unis)

18. Magus of the Library (tomes 1 à 4) de Mitsu Izumi (Ki-oon, 2019, Japon)

19. La légende de Songoku (4 tomes) d’Osamu Tezuka (Delcourt, 2007-2008, Japon)

20. Willis from Tunis – 10 ans et toujours vivant ! de Nadia Khiari (Elyzad, 2020, Tunisie)

21. Rouges estampes : une enquête pendant la Commune de Paris de Jean-Louis Robert, Carole Trébor et Nicola Gobbi (Steinkis, 2021, France & Italie)

22. Raven & l’ours 2 de Bianca Pinheiro (La boîte à bulles, 2018, Brésil)

23. Solo 1 – Les survivants du chaos d’Oscar Martin (Delcourt, 2014, Espagne)

24. Avant de partir de Mi-Jin Jung et Ja-Seon Gu (Sarbacane, 2019, Corée du Sud)

25. Le souffle du géant de Tom Aureille (Sarbacane, 2021, France)

Je continue de publier durant la pause estivale :

26. Wandering Souls (2 tomes) de Zelihan (H2T, 2020-2021, France)

27. Le Baron Perché de Claire Martin (Jungle, 2021, France / Italie, 1957)

28. L’azalée de Ga-Yan et Shin Ji-sang (Kidari Studio, 2017, Corée du Sud)

29. La tour fantôme (tomes 1 à 3) de Tarô Nogizaka (Glénat, 2014, Japon)

Avec la rentrée, La BD de la semaine revient !

30. Melvina de Rachele Aragno (Dargaud, 2020, Italie)

31. Le peintre hors-la-loi de Frantz Duchazeau (Casterman, 2021, France)

32. Dessiner encore de Coco (Les Arènes BD, 2021, France)

33. Les oubliés de Prémontré de Jean-Denis Pendanx et Stéphane Piatzszek (Futuropolis, 2018, France)

34. Airpussy d’Ulli Lust (L’employé du moi, 2020, Autriche)

35. Les nouvelles aventures de Lapinot, 2 – Les herbes folles de Lewis Trondheim (L’Association, 2019, France)

36. Blanc autour de Wilfrid Lupano et Stéphane Fert (Dargaud, 2021, France)

37. La fugue de Pascal Blanchet (La Pastèque, 2005, Québec)

38. Le Club des amis 1 de Sophie Guerrive (2024, 2020, France)

39. Terrarium 1 de Yûna Hirasawa (Glénat, 2021, Japon)

40.  Métal Hurlant n° 1 – automne 2021 (Les Humanoïdes associés, 2021, France et international)

41. Les damnés de la Commune 1 – À la recherche de Lavalette de Raphaël Meyssan (Delcourt, 2017, France)

42. Les damnés de la Commune 2 – Ceux qui n’étaient rien de Raphaël Meyssan (Delcourt, 2019, France)

43. La baleine bibliothèque de Judith Vanistendael et Zidrou (Le Lombard, 2021, Belgique)

Umbrella Academy 1 – La suite apocalyptique de Way, Bá et Stewart

Umbrella Academy 1 – La suite apocalyptique de Gerard Way, Gabriel Bá et Dave Stewart.

Delcourt, collection Contrebande, février 2019, 224 pages, 17,95 €, ISBN 978-2-41301-974-9. The Umbrella Academy – Apocalypse Suite n° 1 – 6 (2008) est traduit de l’américain par Jérôme Wicky.

Genres : comics (bande dessinée états-unienne), fantastique, science-fiction.

Gerard Way naît le 9 avril 1977 à Summit (New Jersey, États-Unis). Il est cofondateur et leader du groupe rock alternatif My Chemical Romance de 2001-2013 (le groupe revient en 2019). Musicien donc mais aussi scénariste de bandes dessinées depuis l’âge de 16 ans. Il est marié, a une fille et est végétarien. Umbrella Academy reçoit en 2008 le Prix Eisner et le Prix Harvey. Du même auteur : Killjoys, la vraie vie des fabuleux (2013-2014).

Gabriel Bá naît le 5 juin 1976 à São Paulo (Brésil). Il est dessinateur et crée en 2010 la bande dessinée Daytripper avec son frère jumeau, Fábio Moon.

Dave Stewart est coloriste de comics et travaille particulièrement pour DC Comics, Marvel Comics et Dark Horse (il reçoit de nombreux Prix Eisner, Harvey, Eagle depuis 2003).

« 43 enfants extraordinaires naquirent… mis au monde, aux quatre coins du globe, par des femmes, souvent célibataires, qui n’avaient présenté nul signe de grossesse. Les enfants furent abandonnés ou placés à l’orphelinat… les survivants du moins » (p. 8). Sir Reginald Hargreeves, « illustre scientifique et entrepreneur richissime » (p. 9) surnommé « Le Monocle », en adopte 7 dans l’espoir de sauver le monde car ces enfants ont des « facultés hors du commun ».

Dix ans plus tard, à Paris. La Tour Eiffel est devenue folle ! (1er chapitre). Ce qui m’a fait rire : le policier au bas de la Tour Eiffel a un képi militaire et ressemble au Général de Gaulle et le Français qui est à ses côtés a une grosse moustache et un béret (ah ah, même moi qui n’habite pas à Paris et qui n’y ai mis les pieds que deux fois, je rigole bien !).

Vingt ans plus tard, Sir Reginald Hargreeves meurt, laissant les 7 aux bons soins du Dr Pogo (un chimpanzé), d’Abhijat (son garde du corps) et de madame Hargreeves (un robot qui a servi de mère aux enfants) qui, séparés, se retrouvent de façon chaotique… Du moins, pas tous car Vanya passe une audition au violon pour jouer La suite apocalyptique avec l’orchestre Verdammten. « […] sur ce que j’ai vu dans le futur… Le monde sera détruit trois jours après la mort de Hargreeves ! Le temps presse. » (p. 50).

C’est que Terminal veut détruire le monde. « Mesdames et messieurs ! Depuis des années l’homme cherche la réponse à une seul question : comment exterminer sans raison des milliards de gens en un clin d’œil ? Il y eut tout d’abord l’invention de la mitrailleuse… suivie par la chambre à gaz… et enfin, mon chouchou, la bombe atomique. Pacotille que tout cela. Ce soir, mes amis, nous faisons d’un rêve, une réalité ! » (p. 97). Heureusement que l’inspecteur Lupo (avec son imperméable à la Columbo), et surtout les membres de l’Académie, sont là !

La suite apocalyptique est la première série de Umbrella Academy (6 épisodes parus aux États-Unis entre septembre 2007 et février 2008) avant la publication en intégrale chez Dark Horse Comics (2008) et reçoit le Prix Eisner de la meilleure série limited series (c’est-à-dire une série avec un nombre de numéros limités, ici 6).

En début de volume, il y a une préface de Grant Morrison (scénariste de bandes dessinées et musicien entre autres). En fin de volume, il y a deux histoires courtes bonus et deux postfaces, une de Scott Allie (éditeur et scénariste de comics) et une de Gerard Way. Plus des commentaires de Gerard Way et des dessins inédits de Gabriel Bá.

Les 7 (5 garçons et 2 filles). Numéro 1, c’est Luther surnommé SpaceBoy (l’aîné et le chef) qui vit une partie du temps sur la Lune. Numéro 2, c’est Diego surnommé Kraken, genre vieux loup de mer qui possède un mini sous-marin, le Castillo. Numéro 3, c’est Allison surnommée Rumeur (elle est la seule à s’être mariée et à avoir eu un enfant, une fille Claire, mais elle est divorcée). Numéro 4, c’est Klaus surnommé Séance, il est télékinésiste. Numéro 5, c’est n° 5 (!) et il peut voyager dans le temps mais, comme il a passé 45 ans dans le futur, il est revenu à cette époque avec l’âge de 10 ans et garde cet âge pour toujours (c’est pourquoi il est aussi surnommé le Garçon) alors que les autres ont plus de 30 ans. Numéro 6, c’est Ben surnommé Horreur car il a des tentacules (mais il serait mort, il y a une statue en son hommage dans le jardin). Numéro 7, c’est Vanya surnommée Viole blanche car elle joue du violon mais elle a des pouvoirs maléfiques que Sir Reginald Hargreeves a refoulé dès son enfance. Ils ont chacun leur look, leur caractère et leurs particularités (leurs défauts aussi).

Totalement déjantée, cette bande dessinée résolument fantastique (pouvoirs surnaturels, êtres bizarres…) et science-fiction (rayons laser, voyage dans le temps…) est tout bonnement géniale ! Pourtant je n’ai pas l’habitude de lire des comics (c’est d’ailleurs le seul de l’année que j’ai lu). Et je veux absolument lire la suite ! Umbrella Academy – Dallas (6 épisodes parus entre novembre 2008 et avril 2009) mettant en scène le président Kennedy et Umbrella Academy – Hôtel Oblivion (6 épisodes parus entre octobre 2018 et juin 2019) mettant en scène les malfaiteurs enfermés dans l’Oblivion par Sir Reginald Hargreeves, également parus en intégrale chez Delcourt. Apparemment une quatrième série est en cours (2020). La BD est adaptée en série télévisée en 2019 (bande annonce ci-dessous) et diffusée sur Netflix que je n’ai pas mais j’espère voir cette série un jour !

Pour les challenges Animaux du monde #3 (pour le Dr Pogo chimpanzé, mon personnage préféré avec n° 5), BD, Challenge du confinement (case Comics), Littérature de l’imaginaire #8 et Petit Bac 2020 (catégorie Objet pour Umbrella).

Et n’oubliez pas de visiter Mon avent littéraire 2020 pour le jour n° 23.