Tant de chiens de Boris Quercia

Tant de chiens de Boris Quercia.

Asphalte, novembre 2015, 208 pages, 21 €, ISBN 978-2-918767-55-8. Perro muerto (2017) est traduit de l’espagnol (Chili) par Isabel Siklodi.

Genres : littérature chilienne, roman policier.

Boris Quercia naît le né 31 août 1967 à Santiago au Chili. Il étudie le théâtre à la prestigieuse Université du Chili et fonde le Teatro Provisorio. Il est comédien, réalisateur, scénariste, producteur et… romancier. Il est surtout connu pour la série policière Santiago Quiñones (3 tomes entre 2014 et 2016). Tant de chiens, le 2e tome, reçoit le Grand prix de littérature policière 2016.

Une maison de San Luis à Quilicura (aire urbaine de Santiago). Santiago Quiñones et Heraldo Jiménez se font tirer dessus aux pistolets mitrailleurs par des narcos. Jiménez est blessé, au moins deux fois, et Quiñones ne peut pas faire grand-chose d’autant plus que « les types du gang lâchent les chiens. Des rottweilers, des diables noirs qui bavent et grognent férocement. » (p. 7-8).

Quiñones est à l’enterrement de son collègue ; il ne veut pas rentrer chez lui, ça ne va plus avec Marina… Il se rend à Nouvelle Lumière parce que Jiménez en était membre et y rencontre Yesenia Casales, qu’il a connue lorsqu’elle était enfant. Sait-elle qu’il est devenu policier ? Elle lui dit « J’ai besoin de tuer quelqu’un. » (p. 18) et elle lui explique pourquoi (effectivement, je comprends…). « Tuer n’est pas facile, même si on est prêt à le faire, ni gratuit, même si on le croit. La douche du matin ne sera jamais suffisante pour nous sortir de la tête les fantômes qui ont grandi pendant la nuit dans nos cauchemars. Mais il y a des gens qui méritent la mort et il faut bien que quelqu’un s’en occupe, même si personne ne veut. » (p. 26).

Mais Quiñones n’a pas pu tuer l’homme, au contraire c’est lui qui a été blessé… « Si tu es un chien de narco, tu es là pour sauter au cou du premier flic qui entrouvre la porte ; si tu es un chien de flic, tu es à l’aéroport pour trouver de la came. Personne n’en a rien à foutre, un jour tu respires, le lendemain tu crèves. Remuer la queue ou utiliser un téléphone portable, ce n’est pas très différent. Je me sens comme un chien blessé qui lèche ses plaies. […] Quelle connerie, d’être un homme et de vivre comme un chien ! » (p. 48).

Les chapitres sont courts et ce polar est un vrai page turner. C’est que Quiñones est dans un sacré merdier et qu’il est surveillé par des agents pas commodes des Affaires internes de Valparaíso d’où venait Jiménez. Participait-il à un trafic de drogues comme ils le disent ou enquêtait-il contre un commissaire véreux et pédophile ?

Pas joyeuse, la vie en Amérique latine… Je dis ça parce que, pour le Mois du polar et le Mois Amérique latine, je viens de lire Électre à La Havane de Leonardo Padura qui était plus violent et plus sombre. Tant de chiens est peut-être plus philosophique mais tout aussi sordide. L’auteur montre que ceux qui ne peuvent pas se défendre (les pauvres, les enfants, etc.) sont bousillés dans leur âme ou dans leur chair et que ceux qui ont le pouvoir s’en sortent (presque) toujours.

L’auteur parle plusieurs fois des Mapuches, « Peuple de la Terre », peuple autochtone du Chili (et d’Argentine aussi) devenu minorité ethnique (4 % de la population selon le recensement officiel de 2022, source Wikipédia), de leurs conditions de vie et de leur niveau d’étude inférieurs aux Chiliens modernes. C’est pourquoi je mets aussi cette lecture dans Lire (sur) les minorités ethniques.

Quant à Santiago Quiñones, c’est un homme malmené par la vie (père parti lorsqu’il était enfant, alcool, drogues, problèmes de couple) et donc un peu paumé mais je l’ai trouvé attachant et intègre dans son travail de policier. Avec un brin d’humour (je pense que vous avez remarqué le jeu de mots dans le titre) et un minimum d’espoir (un gentil chien, un beau lever de soleil…), l’auteur délivre des événements affreux tout en captivant ses lecteurs. Et la traduction de ce roman noir est, à mon avis, une réussite.

Mon passage préféré. « Il faudrait une bonne pluie qui puisse nettoyer toute cette merde, me dit le marchand de journaux en me donnant un paquet de cigarettes, je lui dis oui pendant que je l’ouvre et j’allume une clope. Il ne sait pas qu’aucune pluie ne pourra jamais nettoyer toute cette merde, même s’il pleuvait comme pendant le Déluge. » (p. 157).

Une faute, page 134, « On la stabilisée » au lieu de On l’a stabilisée.

Encore une belle découverte pour moi qui découvre cet auteur et j’espère pouvoir lire le 1er tome de la série, Les rues de Santiago (Asphalte, 2015) et le 3e tome, La légende de Santiago (Asphalte, 2018).

Cette lecture entre aussi dans ABC illimité (lettre Q pour nom), Bingo littéraire d’Hylyirio (case 14, le nom d’un animal dans le titre), Challenge lecture 2023 (catégorie 21, un livre d’un auteur qu’on n’a jamais lu, 3e billet), Petit Bac 2023 (catégorie Animal pour Chiens), Polar et thriller 2022-2023, Tour du monde en 80 livres (Chili) et Un genre par mois (que de drames pour ce challenge en février !).

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Électre à La Havane de Leonardo Padura

Électre à La Havane de Leonardo Padura.

Métailié [lien vers l’édition poche], collection Suites, avril 1998, 230 pages, 8,54 €, ISBN 978-2-86424-323-7. Máscaras (1997) est traduit de l’espagnol (Cuba) par René Solis et Mara Hernández.

Genres : littérature cubaine, roman policier.

Leonardo Padura naît le 9 octobre 1955 à La Havane à Cuba. Il étudie la littérature hispano-américaine et le latin à l’Université de La Havane. Il est journaliste, critique littéraire, scénariste et activiste. Il commenc à écrire des romans policiers (avec le lieutenant Mario Conde, entre autres) dans les années 1990. Máscaras reçoit le Prix Café Gijon 1995 et le Prix Hammet 1998. Malheureusement je n’ai pas pu avoir Pasado perfecto (1991) et Vientos de cuaresma (1994) qui sont les deux premiers tomes de la série Mario Conde – Les quatre saisons, Máscaras (1997) étant le troisième et Paisaje de otoño (1998) le quatrième.

Déjà, je tiens à vous dire que je ne suis pas sûre d’avoir déjà lu Leonardo Padura mais je pense que c’est sûrement mon premier titre de lui. Je suis prise dès le début par sa description de la ville, des gens et des animaux avec la chaleur et la poussière de ce mois d’août 1989. « La chaleur écrase tout, tyrannise le monde, ronge ce qui peut être sauvé et ne réveille que les colères, les rancunes, les envies, les haines les plus infernales, comme si son but était de hâter la fin des temps, de l’histoire, de l’humanité et de la mémoire… » (p. 13). D’où l’affreux crime commis ?

Bien que suspendu parce qu’il s’est bagarré avec un autre lieutenant, le lieutenant Mario Conde doit s’occuper d’une enquête : un travesti, Alexis Arayán Rodríguez, a été retrouvé mort dans le Bois de la Havane. Le rouge (la longue robe, le châle, le rouge à lèvres et le vernis à ongles) interpelle Conde. Pourquoi la victime ne s’est-elle pas défendue ? « Alors, il n’y a pas eu de lutte ? – S’il y en a eu, ça s’est passé seulement en paroles. On ne voit apparemment aucune traces sur les ongles du mort. Je te ferai un rapport pour confirmer… Mais il y a un autre mystère : l’assassin a commencé par traîner le cadavre dans cette direction, tu n’as qu’à regarder l’herbe, comme s’il allait le jeter dans le fleuve… Mais il l’a tout juste déplacé de deux mètres. Pourquoi ne l’a-t-il pas jeté dans la rivière si c’est la première chose à laquelle il a pensé ? » (p. 35).

L’assassin est-il Alberto Marqués Basterrechea, l’ami chez qui Alexis habitait ? « homosexuel avec une longue expérience de prédateur, politiquement apathique, idéologiquement tordu, être conflictuel et provocateur, attiré vers l’étranger, hermétique, précieux, consommateur potentiel de marihuana et d’autres drogues, protecteur de pédés paumés, homme à la filiation philosophique douteuse, petit-bourgeois rempli de préjugés de classe, selon la classification sans appel d’un manuel moscovite d’évaluation des techniques et procédés d’un réalisme socialiste… Cet impressionnant curriculum vitae était l’aboutissement des rapports écrits, conjugués, résumés et même cités textuellement, de plusieurs informateurs […]. » (p. 41). Cet Alberto Marqués est surtout dramaturge, metteur en scène et jeté aux gémonies depuis la révolution cubaine.

Je note dans ce roman beaucoup de souvenirs, de nostalgie tant du côté de Conde que des autres personnages. Par exemple, Marqués raconte un voyage à Paris durant lequel il a aperçu un travesti tout en rouge ce qui lui a donné l’idée de la robe rouge pour le rôle d’Électra Garrigó (d’où le titre) en 1971. Or, Alexis était bien homosexuel mais il n’était jamais sorti dans la rue habillé en femme, « Il était trop timide et cérébral pour cela, et plutôt refoulé […] je n’aurais jamais imaginé qu’il eut l’audace nécessaire pour se travestir » (p. 53). C’est que les personnages de la génération de Conde ont vu leur destin brisé par la guerre ou la politique, par exemple Conde aurait voulu devenir écrivain mais le club de son lycée a été fermé car il ne correspondait pas aux valeurs socialistes. Les choses ont bien changé (quoique…) et j’ai eu l’impression que l’auteur réglait certains comptes (mais je ne connais pas assez son œuvre pour en être sûre).

Néophyte en la matière, j’ai appris en même temps que Conde les rudiments du transformisme et aussi de la Transfiguration qui est tout autre chose. En tout cas, ce roman policier est aussi un roman sexuel, social et politique. Ce qu’il y a de bien avec les masques, c’est qu’on peut en changer mais… attention quand ils tombent !

J’ai repéré quelques fautes… « un tremblement fugace dans les mains de la noire quand qu’elle les approcha » (p. 39, « Un amis l’a appris » (p. 44), « s’ils étaient prêts réviser leur attitude dans l’avenir » (p. 106), « C’est l’intérêt qui te faire dire ça » (p. 132), « il ne sait pas comment tout cela arrivé » (p. 214).

Je lirai d’autres titres de Leonarda Padura, sans urgence, mais si vous avez un titre précis à me conseiller !?

Bon, petit problème : en février c’est le Mois du polar et le Mois Amérique latine mais, prise par mon travail et le quotidien, j’ai laissé passer la première semaine de février puis je n’ai rien lu pour ces deux mois durant plus de dix jours alors il est temps que je m’y mette avant le 28 et le meilleur moyen, c’est de faire d’une pierre deux coups avec un roman policier d’Amérique latine ! J’ai même emprunté un deuxième livre (un roman policier chilien) au cas où j’ai aussi le temps de le lire.

Cette lecture entre aussi dans ABC illimité (lettre L pour prénom), Bingo littéraire d’Hylyirio (case 19, un livre qui se passe sur une île), Challenge lecture 2023 (catégorie 8, un roman dont l’histoire se passe sur une île), Petit Bac 2023 (catégorie Lieu pour La Havane), Polar et thriller 2022-2023, Tour du monde en 80 livres (Cuba) et Un genre par mois (je n’ai lu que des drames pour ce challenge en février).

Du plomb dans la tête d’Olivier Bocquet

Du plomb dans la tête d’Olivier Bocquet.

Michel Lafon, mars 2020, 378 pages, 17,95 €, ISBN 978-2-74994-051-9. Je l’ai lu en poche : Pocket, n° 18384, octobre 2022, 408 pages, 9 €, ISBN 978-2-266-32-0245. Merci à Lecteurs.com.

Genres : littérature française, roman policier.

Olivier Bocquet commence sa carrière de romancier en 2010 avec Turpitudes (avec un concours organisé par Pocket) et sa carrière de scénariste BD en 2013 avec La colère de Fantomas (3 tomes avec la dessinatrice Julie Rocheteau). Il adapte en bandes dessinées (avec la dessinatrice Léonie Bischoff) 3 tomes des romans policiers de Camilla Läckberg : La princesse des glaces (2014), Le prédicateur (2015) et Le tailleur de pierre (2018). Mais surtout il scénarise Terminus, le dernier tome de Transperceneige (avec Jean-Marc Rochette au dessin) en 2015 puis Ailefroide, altitude 3954 en 2018. Chez Dupuis, la série jeunesse Frnck voit le jour en 2017 ainsi que Triomphe de Zorglub dans la série Spirou et Fantasio en 2018.

Juin 2010. Le lieutenant William Toulouze et le commandant Serge Parrot sont appelés en pleine nuit sur une scène de crime dans une forge du bois de Fontainebleau. Enfin, c’est plus une scène de séquestration et de torture puisque l’homme est en fait vivant mais il est bien amoché et son tortionnaire lui a versé du plomb fondu dans les yeux… Au moment où cet homme entre à l’hôpital, Rachel Kuklinski en sort, elle vient de se faire avorter.

Alors que « Toulouze a autant d’humour qu’une sardine » (p. 44, MDR), le commandant Parrot en a à revendre : il met le lieutenant Toulouze en binôme avec une lieutenante stagiaire, « Elle est en fin de formation, c’est son dernier stage, après quoi a priori elle va être affectée ici. […] – Pas de problème. Vous pouvez compter sur moi. Je vais lui apprendre tout ce qu’il y a à savoir sur le métier – J’en suis certain. » (p. 46). Eh bien, elle part sur les chapeaux de roues cette enquête, un lieutenant maladroit et parfois incompétent, une stagiaire inexpérimentée… Mais je sais que le roman va me plaire grâce au style efficace de l’auteur et à l’ambiance qu’il a installée dès le début.

Sur fond d’élections municipales, d’enquête non résolue de femme enceinte assassinée, avec des extraits d’articles de journaux, le journal de Rachel Kuklinski (qui n’est autre que la lieutenante stagiaire), une déclaration de disparition de personne en ce qui concerne Thomas Bourriol, l’enquête avance… Ce que l’auteur donne à lire est diversifié et très prenant.

Lorsque l’homme sort du coma, Thomas Bourriol, c’est bien lui, est interrogé par le commandant Parrot. Il est aveugle (évidemment avec le plomb fondu dans les yeux…), il a la mâchoire fracassée et attachée, le cerveau dans le même état mais il se rappelle de tout et peut parler… plus ou moins bien. « Et vous chavez le plus drôle ? Chi je le voyais en photo ou dans la rue, je le reconnaîtrais auchitôt. J’ai chon vijage imprimé dans ma mémoire. Mais je ne le verrai jamais en photo ni dans la rue. Cooo-oonnard. C-c-c-connard. Connarconnarconnarconnard. Je ne verrai plus jamais rien. » (p. 130). Syndrome de Tourette… et hypersensibilisation aux bruits… « Vouj entendez ? – Heu… non, quoi ? – Ch’est comme cha toute la journée ! Vous pouvez pas demander aux infirmières de baicher le chon ? Elles refujent de m’écouter ! Elles dijent que ch’est dans ma tête ! Connasses ! Connasses de pétasses de putes de connasses ! […] Ah, cha fait du bien quand cha ch’arrête, merci ! Non, je vous dis, je chais pas pourquoi ce type m’a torturé comme cha. À mon avis, ch’est juchte un fou, je vois pas d’autre ekchplicachion. » (p. 131). Euh… je me suis demandé pourquoi il ne disait pas « connaches » et « pétaches », peut-être que les insultes qui viennent avec le syndrome de Tourette sont gérés différemment par le cerveau ?

Comme je le disais ci-dessus, l’enquête avance, pas vite et pas toujours dans les règles (la stagiaire a pris quelques libertés) mais, finalement, elle s’entend bien avec le lieutenant Toulouze. « Ça vous est déjà arrivé d’être dans une situation comme ça ? lui demande Rachel. – Une situation comment ? – Que le chef vous demande d’arrêter une enquête en cours parce qu’elle le dérange. Toulouze ne peut retenir un petit mouvement de surprise. Rachel dit les choses sans filtre, lui-même n’avait pas osé se le formuler comme ça : l’enquête dérange le chef. C’est la seule raison de son classement. » (p. 215-216).

Ouah, c’est du costaud, énoooorme, je me suis régalée et j’ai très envie de lire Turpitudes ! L’auteur a traité avec brio plusieurs thèmes, les caméras de surveillance (sont-elles vraiment utiles ?), comment est menée une enquête difficile (voire impossible à résoudre), le syndrome de Tourette (ou le fait de ne pas pouvoir s’empêcher de dire des gros mots), la violence, la vengeance, la loi et les ordres des supérieurs (peut-on passer outre ?)… et tout ça avec de l’humour (qui est bienvenu avec toutes ces horreurs). Une très bonne surprise !

Ce roman fait partie de la sélection pour le Prix Nouvelles voix du polar 2023 (macaron en haut à gauche de la couverture), 6 romans français et 7 romans étrangers. Et Pocket fête ses 60 ans !

Pour Bingo littéraire d’Hylyirio (case n° 17, un livre d’un auteur français, 3e billet), Challenge lecture 2023 (catégorie 56, un roman dont le titre comporte le nom d’un métal), Polar et thriller 2022-2023 et Un genre par mois (en février, du rire aux larmes, drame).

Challenge Les dames en noir 2023

Ah, super, Zofia a lancé le challenge Les dames en noir 2023 et il court du 10 janvier 2023 au 9 janvier 2024.

Infos, logo (il n’a pas changé) et inscription chez Zofia + le forum de Livraddict pour ceux qui sont inscrits sur cette plateforme.

L’objectif est toujours de lire de la littérature policière classique et contemporaine (thrillers, polars, romans noirs, etc. en romans, bandes dessinées, etc.) écrite par des femmes (même celles qui écrivent avec un pseudonyme masculin et même les romans écrits en couple).

Les niveaux
1. Karen Maitland : de 1 à 6 livres (mon choix)
2. Gillian Flynn : de 7 à 12 livres
3. Karine Giebel : de 13 à 18 livres
4. Fred Vargas : de 19 à 24 livres
5. Agatha Christie : plus de 25 livres

Les défis : trimestriels, facultatifs, voir sur Livraddict (lien ci-dessus).

Mes lectures pour ce challenge

1. Adabana 1 de Non (Kana, 2022, Japon)

2.

3.

4.

5.

6.

+ ?

En passant

En coup de vent… 157

Chers visiteurs, j’espère que vous allez bien. Je vous invite à lire mon interview par Ge (de Collectif Polar) et je remercie Ge de m’avoir consacré cette interview, je me suis mise sur mon 31 puisque je suis la 31e personne interviewée.

Pour l’instant PatiVore tourne toujours au ralenti (consulter En coup de vent… 156 pour comprendre pourquoi). Pourtant j’ai quelques notes de lectures prêtes à être publiées, encore faut-il que j’en aie la force…

Cliquez !

Je prends un peu de temps pour vous montrer mon nouveau fauteuil de bureau commandé mi-septembre (c’est à dire avant la mort de mon chat, ça m’a fait un choc que l’ancien fauteuil, dans lequel il aimait dormir, parte…).

Je vous souhaite une bonne semaine et j’essaie de répondre à vos commentaires le plus rapidement possible et de consulter vos blogs.

Challenge polar et thriller 2022-2023

Très bonne nouvelle, le challenge Polar et thriller revient pour une nouvelle édition annonçait Sharon fin juin. Il durera donc du 12 juillet 2022 au 11 juillet 2023. Comme je participe depuis le début à ce challenge, je suis contente de rempiler !

L’objectif est toujours de lire du roman policier de tous les pays et de tous les genres, romans classiques ou contemporains, romans noirs, recueils de nouvelles, thrillers, romans policiers fantastiques, romans policiers historiques, bandes dessinées et mangas policiers, romans policiers de littérature jeunesse et aussi essais, biographies, mémoires. L’option films et séries reste valide.

Infos et inscription chez Sharon et logos de Belette Cannibal Lecteur ici (il y en a 7, pour l’instant, je mets les 2 premiers, mon préféré étant le 2e, ci-contre). Ah, et Sharon a rajouté les catégories ici.

Les catégories
jusqu’à 5 livres lus : Imogène
de 6 à 15 livres lus : Montalbano
de 16 à 25 livres lus : Miss Marple
de 26 à 50 livres lus : Erlendur Sveinsson
de 51 à 75 livres lus : commissaire Jules Maigret
de 76 à 100 livres lus : Walt Longmire
plus de 100 livres lus : Sherlock Holmes
plus de 200 livres lus : Lucky Sherlock

Mes lectures pour ce challenge

1. Les nouvelles aventures d’Arsène Lupin 1 – Les héritiers de Benoît Abtey et Pierre Deschodt (XO, 2016, France)

2. Le mystère du tramway hanté de P. Djèlí Clark (L’Atalante, 2021, États-Unis)

3. La saison des ouragans de Fernanda Melchor (Grasset, 2019, Mexique)

4-7. La voie du tablier (tomes 1 à 4) de Kôsuke Oono (Kana, 2019-2020, Japon)

Catégorie Imogène honorée 🙂

8. L’Évangile des Assassins d’Adam Blake (Ma, 2011, Angleterre)

9-11. La voie du tablier (tomes 5 à 7) de Kôsuke Oono (Kana, 2021, Japon)

12. Le chat du bibliothécaire 1 – Succès mortel de Miranda James (J’ai lu, 2021, États-Unis)

13. Au service secret de Marie Antoinette 2 – Pas de répit pour la reine de Frédéric Lenormand (La Martinière, 2019, France)

14. Charlock 4 – Attaque chez les Chats-Mouraïs de Sébastien Perez et Benjamin Lacombe (Flammarion, 2021, France)

15. La leçon du mal de Yûsuke Kishi (Belfond, 2022, Japon)

Catégorie Montalbano honorée 🙂

16. Queenie, la marraine de Harlem d’Aurélie Lévy et Elizabeth Colomba (Anne Carrière, 2021, France/Martinique)

17. On était des loups de Sandrine Collette (JC Lattès, 2022, France), pas d’enquête mais un roman noir, thriller

18. Du plomb dans la tête d’Olivier Bocquet (Michel Lafon, 2020, France)

19. Animal de Sandrine Collette (Denoël, 2019, France), roman noir, thriller

20.  Électre à La Havane de Leonardo Padura (Métailié, 1998, Cuba)

21.  Tant de chiens de Boris Quercia (Asphalte, 2015, Chili)

22. Adabana 1 de Non (Kana, 2022, Japon)

23. Le numéro un de Mikhaïl Chevelev (Gallimard, 2023, Russie), pas d’enquête policière mais thriller

24. Une suite d’événements de Mikhaïl Chevelev (Gallimard, 2021, Russie), pas d’enquête policière mais suspense et thriller

25. Mon mari dort dans le congélateur (2 tomes) de Misaki Yazuki et Hyaku Takara (Akata, 2022, Japon), thriller

Catégorie Miss Marple honorée 🙂

Mois du polar – février 2022

Oui ! Le Mois du polar revient en février 2022 ! J’y participe depuis la création de PatiVore. L’objectif est toujours de lire du policier sous toutes les formes (classiques, contemporains, polar, thriller, romans, nouvelles, bandes dessinées, essais…). Il est « possible aussi de parler de films, de séries télévisées, et même de recettes de cuisine ».

Infos, logos (créés par Belette Cannibal Lecteur) et inscription chez Sharon.

Mes lectures policières

1. Canardo – Premières enquêtes de Sokal (Casterman, 2002, Belgique)

2. Un doux parfum de mort de Guillermo Arriaga (Libretto, 2005, Mexique)

3. Une enquête de Sparks & Bainbridge, 2 – Un mariage royal d’Allison Montclair (10-18, 2021, Angleterre)

4. Jours de combat de Paco Ignacio Taibo II (Rivages, 2000, Mexique)

Challenge Les dames en noir

Repéré chez Les Pipelettes en parlent (Zina avait créé ce challenge il y a quelques années), je m’inscris au challenge Les dames en noir qui court du 10 janvier 2022 au 9 janvier 2023. Infos, logos et inscription chez Zofia.

L’objectif est, vous l’avez sûrement deviné, de lire des romans policiers (thrillers, polars, romans noirs, etc.) écrits par des femmes. Des romans donc mais sont aussi acceptés les nouvelles, les écrits sous pseudonymes masculins, les lectures en VO, les romans écrits par un couple, les bandes dessinées et les romans graphiques (du moment qu’il s’agit d’un policier). Les lectures en cours au moment de l’inscription sont acceptées ainsi que les lectures terminées dans l’année.

On peut augmenter de niveau de participation en cours de challenge mais pas régresser : Zofia change automatiquement le niveau quand on atteint le palier supérieur. Eh bien, je démarre avec le niveau 1 et je verrai si je lis plus de policiers féminins.

Les niveaux
1- Karen Maitland : de 1 à 6 livres.
2- Gillian Flynn : de 7 à 12 livres.
3- Karine Giebel : de 13 à 18 livres.
4- Fred Vargas : de 19 à 24 livres.
5- Agatha Christie : plus de 25 livres.

Les 4 défis trimestriels (facultatifs, je vais voir ce que je peux lire)

Janvier-mars : un roman policier oublié c’est-à-dire qui est dans la PàL depuis au moins 2 ans.

Avril-juin : aux frontières du réel c’est-à-dire un roman policier qui flirte avec la magie, le fantastique, la science-fiction…

Juillet-septembre : voyage, voyage c’est-à-dire un roman policier qui se passe loin (tout ou en partie, mais au moins 50 %) soit Amérique du Sud, Océanie, Afrique, Asie, partout dans le monde sauf Europe et Amérique du Nord.

Octobre-décembre : sans public c’est-à-dire lire un huis-clos.

Les 2 défis jokers (pour remplacer un ou deux des défis trimestriels pour lesquels on n’aurait pas de livres)
1- Lire un tome d’une saga.
2- Mauvais genre c’est-à-dire un roman policier écrit par un homme.

Mes lectures pour ce challenge policier féminin

1. Une enquête de Sparks & Bainbridge, 2 – Un mariage royal d’Allison Montclair (10-18, 2021, Angleterre)

2. Nero & Marlowe, les chats mènent l’enquête 1 – Un cadavre dans les pattes de Leighann Dobbs (Harper Collins, 2021, États-Unis)

3. Son espionne royale et la fiancée de Transylvanie de Rhys Bowen (Robert Laffont, 2020, Angleterre)

4. Son espionne royale et le collier de la reine de Rhys Bowen (Robert Laffont, 2020, Angleterre)

5. La saison des ouragans de Fernanda Melchor (Grasset, 2019, Mexique)

6. Queenie, la marraine de Harlem d’Aurélie Lévy et Elizabeth Colomba (Anne Carrière, 2021, France/Martinique)

Niveau 1 atteint 🙂

7. On était des loups de Sandrine Collette (JC Lattès, 2022, France), pas d’enquête mais un roman noir, thriller

Message personnel (Opcop 1) d’Arne Dahl

Message personnel (Opcop 1) d’Arne Dahl.

Actes Sud, collection Actes noirs, octobre 2014, 464 pages, 23 €, ISBN 978-2-330-03694-2. Viskleken (2011) est traduit du suédois par Rémi Cassaigne. Parution en poche dans la collection Babel noir, n° 168, novembre 2016, 576 pages, 9,90 €, ISBN 978-2-330-07049-6.

Genres : littérature suédoise, roman policier.

Arne Dahl, de son vrai nom Jan Lennart Arnald, naît le 11 janvier 1963 à Sollentuna (comté de Stockholm, Suède). Il est d’abord critique littéraire et journaliste puis devient romancier (romans policiers) et scénariste. Il travaille également à l’Académie suédoise. Ses séries : A-gruppen (11 tomes entre 1999 et 2008, les 4 premiers sont traduits en français et parus chez Seuil), Opcop (4 tomes entre 2011 et 2014, tous traduits en français et parus chez Actes Sud). D’autres romans, nouvelles et poésie sont parus sous le nom de Jan Arnald entre 1990 et 2010 mais aucun titre n’est traduit en français. Plus d’infos sur son site officiel (euh… en suédois).

Les pages 9 et 10 présentent le groupe Opcop d’Europol. Le noyau central est à La Haye au Pays-Bas (11 membres, parmi les meilleurs d’Europe) et une antenne locale à Stockholm en Suède (3 membres). Je ne note pas leurs noms mais je suppose que le lecteur va les retrouver à un moment ou un autre dans ce roman ou dans les tomes suivants.

Dès la première page, j’ai été surprise par la construction ! Je vous explique avec cet extrait : «  Rien n’est plus froid, pensa l’observateur […]. Rien n’est plus froid que Londres […]. Cette grisaille, pensa l’observateur […]. Cette grisaille humide […]. Et pourtant, il faisait plus froid. Pourtant […]. Un froid différent. Un vent. Un vent qui ne semblait pas venir du dehors, mais de l’intérieur. De l’intérieur de son être, des profondeurs de l’histoire, du cœur même de l’humanité. […]. » (p. 13). Vous voyez ce que je veux dire ? Je ne sais pas pour vous, mais, de mon côté, je sais que ce roman va me plaire !

L’observateur, c’est Arto Södersted, à la fois suédois et finlandais, officier supérieur de la police criminelle, membre du groupe Opcop qui signifie « Overt Police Cooperation, collaboration policière ouverte au sein d’Europol [mais] à la base, c’était l’abréviation d’Operating Cops » (p. 37).

Dans Message personnel, Europol fête ses 10 ans (le 1er juillet 2009 donc). L’agence européenne chargée de faciliter l’échange de renseignements entre les polices de l’Union européenne s’occupe de « toutes les formes de criminalité transfrontalières » (p. 32), c’est-à-dire la criminalité internationale, la pédophilie et la pédopornographie, le trafic de stupéfiants, le terrorisme, de façon semblable à « une police supranationale opérationnelle, […] la première pierre d’un FBI européen. » (p. 33) en quelque sorte.

C’est donc de ces crimes et d’autres que traite ce premier roman sur l’Opcop, capitalisme, crise financière, mafias, criminalité économique donc, mais aussi criminalité aux personnes (trafics humains, pornographie…), politique, écologie… Cependant « […] nous n’approchons pas du sommet. Où sont les gros durs ? – C’est la criminalité de notre époque, j’en ai peur, dit Paul Hjelm. Les décideurs ne sont jamais visibles. Nous nous battons contre des fantômes, des ombres. Contre quelque chose d’aussi diffus que l’air du temps. » (p. 283) et je crains qu’en dix ans, avec l’explosion d’Internet, les choses aient encore empiré…

« Soudain, la situation de la banque s’est à nouveau dégradée. Rien n’a été dit publiquement, mais je me doute que la rumeur qui court ne vient pas de nulle part. […] Pourquoi feindre d’être plus mal en point qu’en réalité ? Parce qu’on peut ainsi faire de l’argent, pardi ! […] les vingt pays les plus riches du monde se réuniront pour discuter de la crise financière et des mesures à prendre pour y remédier. Alors, quantité d’argent sera débloqué. […] Des sommes folles seront débloquées. Des milliards de dollars. Les montants les plus stupéfiants que le monde ait jamais vus changeront de propriétaire, passeront du Trésor public dans des poches privées, et personne ne protestera. Un énorme flot d’argent coulera des caisses publiques des États vers les banques d’affaires, les banques d’investissement et les banques de l’ombre du monde entier. […] à des banques négligentes et des banquiers irresponsables […]. » (p. 116). Je comprends mieux maintenant à quel « jeu » joue les banques et les financiers de tous poils et j’ai fait quelques recherches sur la banque Lehman Brothers citée dans le roman – mais pas dans cet extrait – et dont la faillite en 2008 a précipité la crise économique mondiale. Les États qui versent de l’argent public aux banques privées le font-ils pour éviter des crises économiques supplémentaires ou pour enrichir les financiers et assurer en contrepartie leurs arrières ? Nous, pauvres contribuables dépossédés de cet argent, ne le saurons sans doute jamais…

« L’époque est particulière […]. Le capitalisme aurait pu s’arrêter et songer à son image. On aurait pu se dire : ‘On a gagné, on a vraiment gagné partout sur la planète. Personne ne remet plus en doute le fait qu’une société fondée sur l’offre et la demande soit la meilleure qui soit. Si on évitait de pousser cette logique à l’extrême, on rallierait aussi à notre cause l’ensemble des populations de la planète. Il existe une face terrible du capitalisme, totalement inhumaine – on le sait et on veut éviter de la montrer. Comme ça nous entraînerons les gens avec nous.’ Au lieu de quoi, on a fait exactement l’inverse. Au lieu de quoi, le capitalisme a tout écrasé sur son passage, et il n’y survivra pas. Le monde va s’embraser, et je suis le premier à le déplorer. » (p. 274).

Ce polar/thriller entraîne le lecteur de La Haye à Londres, New York, l’Italie du Sud, Riga… pour une première enquête dangereuse et passionnante dans les arcanes bancaires et mafieuses. « C’est fou comme tout se tient… […]. Nous vivons maintenant dans un monde étrange. Personne n’échappe à l’économie mondialisée. Même quand on vit dans un petit village du Tibet. » (p. 390). Et j’ai très envie de lire les autres tomes de la série Opcop soit Prenons la place des morts (Actes Sud, 2017 et Babel noir, 2019), Jeu du loup (Actes Sud, 2019 et Babel noir, 2021), Le dernier couple qui sort (Actes Sud, 2021).

Quelques fautes. Page 30, « Un page de démarrage de moteur de recherche. ». Page 113, « chardons ardents », j’ai bien vérifié, on ne dit que « charbon(s) ardent(s) », par contre il existe un Festival les Chardons ardents en Bretagne mais qui n’a rien à voir avec le sens utilisé dans le roman ! Pages 261-262, « et c’est alors que déboule de chinois ». Page 393, « Le secret bancaire lui interdit de dire révéler lesquelles. ». C’est surprenant de la part d’Actes Sud…

J’ai lu ce premier tome pour Le Mois Nordique (décembre) et je lirai les tomes suivants. Je mets aussi cette lecture dans le Challenge nordique, Polar et thriller 2021-2022 et Voisins Voisines 2021 (Suède).

Challenge polar et thriller 2021-2022 avec Sharon

Ah, je l’aime bien ce challenge et, chaque année, je veux lire plus de romans policiers (chose faite pour les deux dernières éditions).

Tiens, j’ai envie de faire un petit historique de ce challenge : Cynthia a créé le ‘Challenge Thriller’ en 2011 et j’y ai participé avec mon ancien blog. Liliba l’a repris en 2012 sous le nom ‘Challenge thrillers et polars’ et, en ce qui concerne ces trois éditions (2012-2013, 2013-2014, 2014-2015), j’y ai également participé avec mon ancien blog. Ces deux blogueuses me manquent…

En 2015, c’est Sharon qui l’a repris sous le nom ‘Challenge polar et thriller’ et j’ai participé à toutes les éditions (qui vont de juillet en juillet), 2015-2016 (5 lectures), 2016-2017 (6 lectures plus un billet Quais du polar), 2017-2018 (13 lectures), 2018-2019 (9 lectures), 2019-2020 (33 lectures, record explosé grâce au confinement, autant de romans policiers lus durant cette édition que durant les 4 précédentes !) et 2020-2021 (33 lectures, idem).

Septième édition donc pour ce Challenge polar et thriller 2021-2022 avec Sharon, du 12 juillet 2021 au 11 juillet 2022. Infos, logos (créés par Belette Cannibal Lecteur) et inscription chez Sharon.

Mon logo préféré

Aucune restriction nous dit Sharon, toutes les destinations et tous les genres : romans policiers, romans noirs, thrillers, espionnage, romans policiers historiques, romans policiers fantastiques, nouvelles, bandes dessinées, mangas, romans policiers jeunesse, essais, biographies, mémoires, etc. et les nouvelles options, séries télévisées et cinéma, continuent.

Les catégories (facultatives) n’ont pas changé :
– jusqu’à 5 livres lus = Imogène
– de 6 à 15 livres lus = Montalbano
– de 16 à 25 livres lus = Miss Marple
– de 26 à 50 livres lus = Erlendur Sveinsson
– de 51 à 75 livres lus = commissaire Jules Maigret
– de 76 à 100 livres lus = Walt Longmire
– plus de 100 livres lus = Sherlock Holmes
– plus de 200 livres lus = Lucky Sherlock ou Belette Sharon 😉

Mes lectures pour ce challenge

Sur 2021

1. Le cri de l’oiseau de pluie de Nadeem Aslam (Seuil, 2015, Pakistan)

2. Le Murder Club du jeudi de Richard Osman (JC Lattès, 2021, Angleterre)

3. La tour fantôme (tomes 1 à 3) de Tarô Nogizaka (Glénat, 2014, Japon)

4. Bunker d’Andrea Maria Schenkel (Actes Sud noirs, 2010, Allemagne)

5. Finsterau d’Andrea Maria Schenkel (Actes Sud noirs, 2015, Allemagne)

Catégorie Imogène honorée 🙂

6. Message personnel (Opcop 1) d’Arne Dahl (Actes Sud, 2014, Suède)

Sur 2022

7.  L’accident de chasse de David L. Carlson et Landis Blair (Sonatine, 2020, États-Unis)

8. La vengeance du carnivore d’Upamanyu Chatterjee (Robert Laffont, 2020, Inde)

9. Canardo – Premières enquêtes de Sokal (Casterman, 2002, Belgique)

10. Un doux parfum de mort de Guillermo Arriaga (Libretto, 2005, Mexique)

11. Une enquête de Sparks & Bainbridge, 2 – Un mariage royal d’Allison Montclair (10-18, 2021, Angleterre)

12. Jours de combat de Paco Ignacio Taibo II (Rivages, 2000, Mexique)

13. Un assassin à New York de Jinpachi Môri et Jirô Taniguchi (Pika, 2021, Japon)

14. Dans la tête de Sherlock Holmes, 2 – L’affaire du ticket scandaleux de Cyril Lieron et Benoit Dahan (Ankama, 2021, France)

15. Factomule – Grand thriller politique international d’Øyvind Torseter (La joie de lire, 2021, Norvège)

Catégorie Montalbano honorée 🙂

16.  La machine Ernetti de Roland Portiche (Albin Michel, 2020, France)

17. Nero & Marlowe, les chats mènent l’enquête 1 – Un cadavre dans les pattes de Leighann Dobbs (Harper Collins, 2021, États-Unis)

18. SuperGroom 1 – Justicier malgré lui de Vehlmann et Yoann (Dupuis, 2020, France)

19.  Le Bureau des affaires occultes d’Éric Fouassier (Albin Michel, 2021, France)

20. Son espionne royale et la fiancée de Transylvanie de Rhys Bowen (Robert Laffont, 2020, Angleterre)

21. Sherlock Holmes et le démon de Noël de James Lovegrove (Bragelonne, 2021, Angleterre)

22. Son espionne royale et le collier de la reine de Rhys Bowen (Robert Laffont, 2020, Angleterre)

Il me manque 3 lectures pour honorer la Catégorie Miss Marple… J’ai lu les livres mais leurs chroniques de lecture iront dans la prochaine édition du challenge, ce n’est pas grave.