Le Japon révélé – Visions of Japan de Xavier Gros, Atsuko Koga et Chiharu Nagatani.
International Manga Association, mai 2001, 128 pages, 10 €, ISBN 978-2-95158-920-9, édition trilingue (anglais, français et japonais).
Genres : comic strips manga, humour.
Xavier Gros, l’auteur, naît à Agen. Il travaille en Angleterre et en Écosse pendant 7 ans avant de partir au Japon pour 2 ans.
Atsuko Koga, l’illustratrice, naît à Tokyo. Elle est parfaitement bilingue et s’inspire de Sazae-san pour ce livre qui est sa première œuvre.
Chiharu Nagatani naît à Aichi-ken. Elle étudie le Droit à l’université de Tokyo puis le français en Suisse et en France. Elle travaille pour la maison d’éditions Toyo Keizai depuis des années. Pour ce livre, elle a traduit les textes en japonais, a effectué le lettrage et quelques illustrations.
Ce recueil est construit de la même façon que Cabu au Japon (Seuil, 1993). « Le Japon révélé présente de manière satirique certains aspects culturel, social et politique du Japon. […] une vision de la vie japonaise perçue à travers les yeux d’un Européen mais qui est partagée par des Japonais. […] elle ne se veut pas un pamphlet contre le Japon et ses citoyens. Ce n’est qu’une BD satirique et humoristique sur le pays du Soleil Levant. » (p. 13).
Publié l’année de ma naissance (1966), Kamikaze de Zabo « est certainement un des premiers ouvrages de bandes dessinées qui présente une vision satirique du Japon. » (p. 14). Suit Gaijin de Tim Ernst et Tommy Uematsu en 1987 puis Cabu au Japon de Cabu (Seuil, 1993) et Impressions japonaises de 9 artistes français (Denoël, 1993). Du côté japonais, c’est le yonkoma (strips en 4 cases verticales) Sazae-san de Machiko Hasegawa qui, depuis 1946, montre le quotidien d’une famille japonaise (adapté en animé dès 1969, toujours en cours sur Fuji TV avec plus de 2500 épisodes, j’en ai vu quelques-uns lorsque j’étais au Japon).
Si vous souhaitez réviser votre anglais et/ou votre japonais en souriant, ce livre est idéal pour vous et vous en apprendrez beaucoup sur les gaijin (« gens du dehors », étrangers pour les Japonais) et sur le quotidien des Japonais :
– Économie (forte) et politique (insignifiante), technologie (très forte), « Euh, excusez-moi. Vous êtes si jolie et si figée que je me demandais si vous étiez humaine ? – Bien sûr que je suis humaine. J’ai été programmée pour. » (p. 69).
– Travail (shigoto, shigoto !) et vacances (si, si, les Japonais ont des vacances, il me semble même qu’ils ont 1 ou 2 jours fériés de plus que nous dans l’année mais pas sûre qu’ils puissent toujours poser leurs congés pour le bon fonctionnement de l’entreprise…), « Vous devez travailler dur pour la compagnie, toujours travailler, encore travailler ! Ce n’est que si vous vous donnez à fond, que vous consacrez votre vie au service de la compagnie, qu’il est possible d’apprécier la vraie valeur d’un homme. Aaaarrrggghhh !!! – C’est une crise cardiaque ! – Mon dieu !!! – C’est fini – Il avait raison. Je l’apprécie beaucoup plus maintenant . » (p. 50-51).
– Société (circulation, transports en commun, sommeil, poubelles, téléphones portables, savoir-vivre = ne pas se moucher en public, « C’est sale et dégoûtant » p. 52, c’est sûr c’est mieux de renifler…).
– Relations entre les gens, Japonais entre eux et avec les étrangers, « Le seul avantage des accidents de voitures à Okinawa… c’est que nous sommes sûrs que le conducteur… était Américain. » (p. 77).
– Cigarettes (évidemment pas nocives pour la santé), alcoolisme, sports (sumô, base-ball, ski, marathon), manga…
– Quelques animaux (chien, cigales, poissons… pour sushis et poulets pour brochettes ‘yakitori’).
En fin de volume, il y a 6 pages de notes (en anglais) pour mieux comprendre certains thèmes abordés dans le livre. C’est une relecture pour moi et je n’ai rien appris car je savais déjà tout ça mais je l’ai relu avec plaisir et ça reste amusant et instructif pour ceux qui veulent en savoir plus sur le Japon et les comportements principaux des Japonais.
Et pour conclure, « À Tokyo, les étrangers ne sont jamais perdus. » (p. 107), c’est vrai je ne me suis jamais perdue ni à Tokyo ni ailleurs au Japon (alors qu’à Paris ou à Lyon, entre autres…).
Pour La BD de la semaine, les challenges BD 2022 et Petit Bac 2022 (catégorie Lieu pour Japon).
Il est épuisé, dommage, car je savais à qui l’offrir.
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Oui, dommage… Peut-être d’occasion ?
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Trop risqué (entre l’état annoncé et l’état réel…) pour un cadeau.
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Ah, oui, je comprends, mais je ne pensais pas brocante en ligne, je pensais brocante ‘sur place’ où tu peux voir l’état du livre avant de l’acheter.
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Eh bin toute une chouette lecture… après tout pourquoi pas en rire… 😉
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Oui, d’autant plus que ce ne sont pas les délires d’un Occidental, deux Japonaises participent à ce livre 😉
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de quoi se dépayser un peu!
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Tout à fait 😉
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Tiens, ça a l’air sympa !
Bisous.
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Très sympa, malheureusement on me dit que cette BD est épuisée (je pense que l’éditeur n’existe plus) alors peut-être d’occasion ou en numérique ?
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On verra bien !
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Alea jacta est !
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Un ouvrage à réserver aux passionnés.
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Ou aux curieux 😉
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Je ne suis pas particulièrement attirée.
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Pas grave, Enna, bonne semaine 🙂
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je passe mon tour 😀
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Pas de problème Mylène, bonne semaine 🙂
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ça me plairait sans aucun doute !
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Sûrement Violette, mais j’espère que tu la trouveras d’occasion car on me dit qu’elle est épuisée…
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J’aimerais bien me le procurer pour entretenir mon japonais (le peu que j’ai appris en autodidacte) et par curiosité. 🙂
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Eh bien, tu sois quoi… Il y avait du pipi de chat dessus alors je l’ai lu… de loin pour éviter l’odeur… puis j’ai dû le jeter alors qu’il est introuvable… Et j’ai encore deux autres livres comme ça…
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