Epsil∞n n° 28 (octobre 2023)

Epsil∞n n° 28 (octobre 2023).

Epsil∞n, édité par Unique Héritage Média (UHM), 100 pages, octobre 2023, 5,90 €.

98 scientifiques du monde entier interrogés. À noter que 3 livres de la maison d’édition Epsil∞n sont parus début octobre 2023 : En images, le monde vu par la science (194 pages, 40 €), Fun science (144 pages, 6,90 €) et Les voyages d’Epsil∞n – Dans la Lune (194 pages, 20 € que j’ai acheté).

Au sommaire, Club Epsil∞n (courriers des lecteurs), les rubriques Fil d’actus (plusieurs sujets abordés de façon courte), En images (une photographie inédite de notre galaxie, des polypes, le champignon Rhodotus palmatus, entre autres), Atlas (du mieux pour les forêts), Analyse (discrimination positive, est-ce que ça fonctionne ?), C’est dans l’air (quand la supraconductivité rend fou), Big data (le sol abrite 59 % de la biodiversité). Pas de Labyrinthe et de Contre-pied ce mois-ci.

L’enquête, « Polluants éternels : le casse-tête de l’interdiction » (p. 22-29). Ces polluants éternels (PFAS pour per-and polyfluoroalkyl substances ou substances perfluorées en français) sont partout… depuis 70 ans… rejetés dans la nature… et le corps humain met deux ans pour les éliminer seulement de moitié… « vestes imperméabilisées, détergents, cosmétiques, papiers toilette, couches pour bébé, emballages alimentaires, réfrigérateurs, poêles, ordinateurs, smartphones, voitures… […] dispositifs médicaux comme les cathéters, les stents… […] les peintures, les lubrifiants, et bien sûr les nombreux procédés industriels dont l’extraction du pétrole ou le placage chromé des robinetteries. » (p. 25). Heureusement l’Europe, à défaut d’interdire, va en réduire l’usage ! Mais il faudra régler aussi le problème des 260 substances identifiées comme PMT soit Persistent, Mobile et Toxique.

Le dossier, « Au plus près du Big Bang, la nouvelle histoire par JWST » (p. 40-56). « Trop ! Trop de lumière, trop de poussière, trop de trous noirs, trop gros, trop vite ! Les premières images du télescope spatial James-Webb donnent le vertige. En remontant à 200 millions d’années seulement du big bang, il explose les records et donne un coup de pied dans le modèle standard. Et si tout ne s’était pas passé comme on le pensait. La communauté des astrophysiciens retient son souffle. » (p. 41). Des infos et des photos incroyables ! « Galaxies trop lumineuses et trop matures. Trous noirs trop massifs. Trop nombreux. Poussière trop précoce. Trop, trop, toujours trop. C’est le sentiment qui ressort de la première année de plongée du télescope spatial James-Webb, le JWST, au cœur de l’univers primordial. » (p. 48). Rajendra Gupta, physicien à l’université d’Ottawa au Canada dit que « L’Univers pourrait être deux fois plus vieux qu’on ne le pense. » (p. 54). Plus sur https://webb.nasa.gov.

Puis diverses rubriques : À table (la psychologie s’empare de la table), Perucetus Colossus (« Au fin fond du désert d’Ica, au Pérou, le vieux paléontologue Maraio Urbina a déterré il y a quelques années des morceaux de fossiles aux proportions jamais vues… Les vestiges d’un squelette titanesque ? », p. 65), Minerais stratégiques (la forge des volcans), Dans la neige (« C’est tout un écosystème qui se révèle, inattendu, riche, unique, fragiel. », p. 73) et Papillomavirus (« Près d’un tiers des hommes sont porteurs du papillomavirus ; retour sur une très, très lente prise de conscience. », p. 80-81).

Et à la fin, le cahier Pop’Sciences qui apporte humour et originalité tout en restant scientifique, avec une citation différente d’Albert Einstein « L’imagination est plus importante que le savoir » (p. 85), j’approuve ! : évacuation des poissons néons bleus, des petits mammifères mangeaient des dinosaures, la transpiration des champignons, la gestation des baleines boréales est de 23,5 mois soit 10 mois de plus qu’estimé, la Maison Poincaré à Paris est le premier musée consacré aux mathématiques (et Epsil∞n en est partenaire), un pont science-fiction à New York, entre autres.

Je le répète, Epsil∞n est un excellent magazine, toujours sérieux, abondamment illustré, abordable pour tous les lecteurs même les moins fondus de sciences (et qui apporte des rectificatifs en cas d’erreurs). Il me reste à lire les numéros 29 (novembre 2023) et 30 (décembre 2023) et je me suis enfin abonnée pour l’année 2024. Vous aimez les sciences ou vous êtes curieux de découvrir les sciences de façon agréable et à petit prix ? Lisez Epsil∞n ! Vous pouvez toujours consulter les sources sur epsiloon.com/sources.

Epsil∞n n° 27 (septembre 2023)

Epsil∞n n° 27 (septembre 2023).

Epsil∞n, édité par Unique Héritage Média (UHM), 100 pages, septembre 2023, 5,90 €.

Un numéro toujours très beau, très bien documenté, très bien illustré et avec 82 scientifiques du monde entier interrogés. « À Epsil∞n, nous n’avons pas peur de vous parler de travaux très pointus en biogénétique, neurosciences ou mécanique quantique. Notre but n’est pas de faire de vous un expert du domaine : c’est de vous transmettre les clés pour que vous puissiez ressentir vous aussi l’importance d’une découverte. Avec l’idée que si les spécialistes s’en émeuvent, alors les profanes peuvent aussi partager cette émotions […]. » (début de l’édito de Hervé Poirier, rédacteur en chef, p . 3).

Au sommaire, Club Epsil∞n (courriers des lecteurs), les rubriques Fil d’actus (plusieurs sujets abordés de façon courte), En images ( les ‘cheveux’ d’un champignon lactaire, les entrailles de la nébuleuse du Crabe, le radeau de la janthine – petit gastéropode marin –, entre autres), Labyrinthe (le casse-tête du zoo), Contre-pied (le déclin moral est une illusion), Atlas (les nappes phréatiques se remplissent), Analyse (semaine de 4 jours, est-ce le bon rythme de travail ?), C’est dans l’air (quand les voitures tentent de décoller, le retour de l’uniforme à l’école), Big data (tous ces bugs qui nous font perdre du temps).

L’enquête, « À l’assaut de la stratosphère » (p. 20-27). « Située entre 12 et 50 km d’altitude, cette couche de l’atmosphère suscite aujourd’hui des convoitises. Des dirigeables, des ballons, des drones à énergie solaire se préparent à investir la zone. Objectif : installer de nouveaux outils de surveillance de la Terre, des relais de télécommunications plus efficaces… Une nouvelle aventure. Pour le meilleur et pour le pire. » (p. 20). Des point positifs, observation de la Terre, mesure des émissions de CO² entre autres, érosion des côtes, détection immédiate des départs de feu, sauvetage en mer, etc., mais bien sûr des points négatifs, « modèle économique viable, […] difficultés techniques, […] apprivoiser ce nouveau milieu où règnent des conditions très particulières de pression, de rayonnement et de températures » (p. 25), dégradations possibles, rejet de combustion de kérosène ou de méthane, cohabitation, législation internationale, coût… « Des promesses fabuleuses. Des périls majeurs. » (p. 27).

Le dossier, « La révolution mathématiques, un jeune chercheur réinvente tout » (p. 42-56). « Il s’appelle Peter Scholze. Il a 35 ans. Et depuis dix ans, sous les yeux ébahis de ses pairs, il est en train de bouleverser les domaines les plus abstraits de la reine des sciences. ‘Perfectoïdes’, ‘ensembles condensés’, ‘correspondance de Langlands’, il faut s’accrocher pour le suivre. Mais cela vaut le coup. Parce qu’il nous montre les chemins que vont prendre les mathématiques dans les décennies à venir… » (p. 43). Peter Scholze est né à Dresde en Allemagne, il a reçu des médailles aux Olympiades internationales de mathématiques, une en argent en 2004, trois en or en 2005, 2006, 2007 et la médaille Fields en 2018. Passionnant mais j’ai essayé de m’accrocher sans tout comprendre malheureusement !

Puis diverses rubriques : Hologramme (la techno qui va relancer la réalité virtuelle). Trous noirs (dans la danse des trous noirs, la fusion des trous noirs). La science plonge dans l’ennui (la plupart des gens détestent l’ennui et sont prêts à tout pour ne surtout pas s’ennuyer ; si vous avez envie de faire le test de Stroop). Exploit (ils ont vu la photosynthèse à l’échelle de l’atome). Préhistoire (femmes chasseuses, l’autre guerre des sexes).

Et à la fin, le cahier Pop’Sciences qui apporte humour et originalité tout en restant scientifique : l’accent des grenouilles banjo en Australie, des cyclones sur Uranus, le voyage des papillons monarques, Luc Langevin le magicien scientifique, un théâtre globe à Las Vegas, un dirigeable solaire de 151 mètres de long, les tasses Repulp en peau d’orange, entre autres.

Je le répète, Epsil∞n est un excellent magazine, toujours sérieux, abondamment illustré, abordable pour tous les lecteurs même les moins fondus de sciences (et qui apporte des rectificatifs en cas d’erreurs). Par contre, j’ai toujours du retard, il me reste à lire les numéros 28 (octobre), 29 (novembre), 30 (décembre) et je me suis enfin abonnée pour l’année 2024. Vous aimez les sciences ou vous êtes curieux de découvrir les sciences de façon agréable et à petit prix ? Lisez Epsil∞n ! Vous pouvez toujours consulter les sources sur epsiloon.com/sources.

Epsil∞n n° 26 (août 2023)

Epsil∞n n° 26 (août 2023).

Epsil∞n, édité par Unique Héritage Média (UHM), 100 pages, août 2023, 5,90 €.

J’ai l’impression qu’il y a un décalage sur le site depuis le n° 25… Le n° 26 est bien celui d’août. Un numéro toujours très beau, très bien documenté, très bien illustré et avec 93 scientifiques du monde entier interrogés.

Au sommaire, Club Epsil∞n (courriers des lecteurs les rubriques Fil d’actus (plusieurs sujets abordés de façon courte), En images (une photo en couleurs de l’intestin grêle humain, Mars est rouge mais aussi bleue, un nouveau gecko photographié en Inde, entre autres), Atlas (le pouvoir des mousses), Labyrinthe (le casse-tête de la pollution lumineuse), Analyse (Nutri-Score, est-ce le bon indicateur ?), C’est dans l’air (quand les humains transpercent la Terre, entre autres), Big data (voici toute l’histoire des papillons). Pas de Contre-pied ce mois-ci.

L’enquête, « Drones, la guerre des essaims » (p. 20-27). « La guerre en Ukraine le confirme chaque jour : les drones sont devenus une arme tactique incontournable. Furtifs, agiles, économiques… et même capables de voler en essaims pour saturer les défenses. La course est lancée. Objectif : rendre ces essaims intelligents et autonomes. En un mot, inarrêtables. Les états-majors sont inquiets. À ce jour, aucune armée n’est prête. » (p. 21). Page 22, il y a une erreur, « l’utilisation d’essaims d’essaims pour » (2e colonne, en haut). Les atouts de cette « nouvelle arme tactique redoutable : saturation, furtivité, discrétion, résilience, intelligence, versatilité, agilité, économie, terreur, force de frappe. » (p. 24-25). Très intéressante enquête mais le mieux, ce ne serait pas la paix !?

Le dossier, « Étrange ! Ce que le paranormal dit de notre cerveau » (p. 40-53). « Vous avez dit étrange ? Sortir de son corps, entendre des voix, voir des fantômes… Depuis quelques années, les chercheurs commencent à prendre ces phénomènes au sérieux. Et si ces expériences permettaient d’ouvrir de nouvelles fenêtres sur notre cerveau, de mieux comprendre le fonctionnement de la pensée ? Car oui, les esprits existent. Chacun en a un sous son crâne. Et c’est un affabulateur compulsif. » (p. 41). « […] le paranormal devient intéressant, neuroscientifiquement parlant. » (p. 42). « Les neurosciences ont en effet largement validé l’authenticité des phénomènes hallucinatoires. L’imagerie cérébrale nous montre que quand les gens nous disent entendre ces voix, ils les entendent vraiment, ou quand ils nous disent voir des visages, ils les voient vraiment puisque leur cerveau s’active comme s’il les voyait ou s’il les entendait, pose Renaud Jardri, professeur de psychiatrie à l’université de Lille et codirecteur de l’équipe Plasticité & Subjectivité au sein du Centre Lille neurosciences & cognition. » (p. 44). « Ne sous-estimez pas votre cerveau !, avertit Anil Seth. Et n’ayez pas peur des fantômes. Car pour les neurosciences, le paranormal est devenu normal. » (p. 52). Je me suis toujours intéressée à ces expériences (qui ne sont plus si inexpliquées que ça !) en me disant que des choses étaient possibles.

Puis diverses rubriques : Banquise (« Mais comment ont-ils pu se tromper à ce point ? Les experts n’en reviennent pas : la banquise va disparaître dès les années 2030. Vingt ans plus tôt que prévu ! Un cauchemar. La faute aux modèles, impuissants à prévoir les réaction d’un milieu complexe, paradoxal, ultrasensible. », p. 55), Excès de vitesse (« six bolides célestes, six étoiles qui viennent d’être repérées grâce au télescope spatial Gaia. La plus rapide […] est dix fois plus véloce que notre Soleil dans sa course sans fin autour du centre de la Voie lactée. Mais le vertige ne tient pas qu’au record. Ces étoiles sont si véloces… qu’elles sont libres ! », p. 63), L’énigme (« Mais qui est donc Naledi, cet Homo lilliputien, quasi australopithèque, dont on soupçonne qu’il enterrait ses morts, gravait des symboles, maîtrisait le feu ? Une humanité alternative ? », p. 66), Maths (on a résolu le problème du pavage apériodique), Fait divers (le gang des orques, « 15 orques devenues incontrôlables, 500 incidents depuis 3 ans, 3 bateaux coulés », p. 79).

Et à la fin, le cahier Pop’Sciences qui apporte humour et originalité tout en restant scientifique : pas de traumatisme chez les gorilles, les poils des cactus, les chauves-souris et les grottes brésiliennes, des serpents qui font la roue, 50 anniversaire de The Dark Side of the Moon des Pink Floyd, une cité qui flotte et dans laquelle on ne circule qu’en bateau (vidéo Géo), une tour cep de vigne, entre autres.

Je le répète, Epsil∞n est un excellent magazine, toujours sérieux, abondamment illustré, abordable pour tous les lecteurs même les moins fondus de sciences (et qui apporte des rectificatifs en cas d’erreurs). Par contre, j’ai toujours du retard, il me reste à lire les numéros 27 (septembre), 28 (octobre), 29 (novembre) et 30 (décembre). Vous aimez les sciences ou vous êtes curieux de découvrir les sciences de façon agréable et à petit prix ? Lisez Epsil∞n ! Vous pouvez toujours consulter les sources sur epsiloon.com/sources.

Les liens vers les précédents numéros (2021-2022) sont visibles sur le billet du numéro de décembre 2022.

Epsil∞n n° 25 (juillet 2023)

Epsil∞n n° 25 (juillet 2023).

Epsil∞n, édité par Unique Héritage Média (UHM), 100 pages, juillet 2023, 5,90 €.

J’ai l’impression qu’il y a une erreur sur le site, le n° 25 est bien celui de juillet. Un numéro toujours passionnant et parfaitement illustré avec 112 scientifiques du monde entier interrogés. Et un édito rédigé par l’IA GPT-4 ! « […] le rôle des journalistes humains demeure crucial. » (p. 5).

Au sommaire, Club Epsil∞n (courriers des lecteurs), les rubriques Fil d’actus (plusieurs sujets abordés de façon courte), En images (tsunami solaire, hippocampe et sa grappe d’œufs, entre autres), Atlas (les rivières changent de forme), Labyrinthe (le casse-tête du moustique, je ne savais pas que les moustiques avaient une utilité !), Analyse (mégafeux, peut-on lutter ?), C’est dans l’air (quand le bois devient high tech, la baguette est-elle vraiment dangereuse pour la santé ?, entre autres), Big data (ainsi ce sont formés tous les minéraux de la planète). Pas de Contre-pied ce mois-ci.

L’enquête, « Derrière le mirage de la désextinction » (p. 22-29). Une start-up texane, Colossal Biosciences, créée en septembre 2021, veut faire revivre le dodo, le mammouth laineux, le tigre de Tasmanie, des plantes disparues… Pour le dodo, « Les premières éclosions pourraient avoir lieu d’ici à cinq ans, déclare Ben Lamm, son dirigeant et cofondateur. » (p. 24). D’autres projets existent dans le monde : « par l’association Rewilding Europe, qui promeut le réensauvagement du Vieux Continent. Ou par le projet Quagga, en Afrique du Sud, […] depuis 1987 […] zèbres […] pelage de la sous-espèce locale exterminée au XIXe siècle par les Boers. » (p. 24-25). Et la fondation Revive & Restore créée en 2012 pour le pigeon migrateur. Alors, impossible, folie, effet Jurassic Park ? « Il y a un écart énorme entre la manière dont ces projets sont perçus et la réalité. Au mieux, cela produira des animaux hybrides génétiquement modifiés, des créatures de foire. » (Tom Gilbert, paléogénéticien, p. 28).

Le dossier, « ChatGPT : ce n’est que le début… » (p. 42-57). Les IA ont débuté avec quelques millions de paramètres, puis quelques milliards et ç aa augmenté jusqu’à GPT-4, le plus perfectionné qui est à 1000 milliards de paramètres (voire plus puisque le nombre exact reste confidentiel, p. 46). « La question devient brûlante : de quoi sont réellement capables ces machines ? » (p. 45). « Des modèles aussi puissants et… intelligents. Le mot est lâché. » (p. 46). « Mais est-ce qu’ils raisonnent réellement ? C’est une question philosophique profonde, à laquelle nous n’aurons pas de réponse immédiate. » (p. 50). Si vous voulez tester ChatGPT https://openai.com/blog/chatgpt ou lire le rapport sur GPT-4 https://arxiv.org/pdf/2303.12712.pdf (tout est en anglais).

Puis diverses rubriques : Ancêtres, nous venons tous du royaume d’Asgard (« des êtres unicellulaires de la famille des archées », p. 60). Irrésistible, pourquoi ça gratte (très intéressant). Breaking Bad, la guerre des nouvelles drogues (de synthèse). Sans colorant, voici les peintures structurelles (sans pigment). Plongée, dans les planètes de brume (une exoplanète appelée GJ 1214 B que James Webb a visité en juillet 2022).

Et à la fin, le cahier Pop’Sciences qui apporte humour et originalité tout en restant scientifique : le nez de Neandertal, visio pour perroquets, plus de nuages au-dessus des villes, le film Oppenheimer de Christopher Nolan, un igloo en plastique recyclé imprimé en 3D , entre autres.

Je le répète, Epsil∞n est un excellent magazine, toujours sérieux, abondamment illustré, abordable pour tous les lecteurs même les moins fondus de sciences (et qui apporte des rectificatifs en cas d’erreurs). Il me reste les numéros 26 (août), 27 (septembre), 28 (octobre) et 29 (novembre) à lire et j’espère rattraper mon retard avant la fin de l’année ! Vous aimez les sciences ou vous êtes curieux de découvrir les sciences de façon agréable et à petit prix ? Lisez Epsil∞n ! Vous pouvez toujours consulter les sources sur epsiloon.com/sources.

Les liens vers les précédents numéros (2021-2022) sont visibles sur le billet du numéro de décembre 2022.

Epsil∞n n° 24 (juin 2023)

Epsil∞n n° 24 (juin 2023).

Epsil∞n, édité par Unique Héritage Média (UHM), 100 pages, juin 2023, 5,90 €.

Oh la la, j’ai du retard pour la lecture des numéros et la publication des billets… Un numéro toujours passionnant et parfaitement illustré avec 95 scientifiques du monde entier interrogés. « En nous lançant dans ce dossier spécial sur l’impact écologique et sanitaire du plastique, nous savions que nous ne ferions pas d’énorme révélation – cela fait quelques années déjà que les analyses, les modélisations théoriques, les études biologiques ont fourni des données solides sur l’ampleur de cette pollution. Mais avouons-le, nous ne nous attendions pas à une telle émotion, à une telle inquiétude, une telle gravité. Nous avons rarement recueilli des propos aussi durs. […] » (début de l’édito, p. 3).

À noter que pour ses 2 ans (bon anniversaire !), Epsil∞n souhaite lancer – en plus des 24 numéros (que j’ai tous lus) et des 7 hors-séries (que j’ai achetés mais pas encore lus) – un mook (magazine-book) de 200 pages et le 1er n° sera consacré à la Lune (p. 4-5). Consultez https://fr.ulule.com/epsiloon-2023/ et envolez-vous pour la Lune ! Par contre je n’ai pas trouvé ce mook en kiosque (parution annoncée pour le 5 juillet). Vidéos ci-dessous. De plus Epsil∞n est devenu partenaire du prix Le goût des sciences (p. 8), site officiel.

Au sommaire, Club Epsil∞n (courriers des lecteurs), les rubriques Fil d’actus (plusieurs sujets abordés de façon courte), En images (deux crevettes arlequin mangent une étoile de mer en Indonésie, Voie lactée au-dessus d’un château en Dordogne, trompe-l’œil martien, entre autres), Analyse (Climat, l’avion peut-il être propre ?), Atlas (Les milieux humides disparaissent), Contre-pied (En fait, les Vikings ont fui la montée des eaux), Labyrinthe (Le casse-tête du photovoltaïque), C’est dans l’air (les fusées d’Elon Musk qui explosent, les caméras de surveillance intelligentes, entre autres), Big data (Voici où se loge le SARS-CoV-2 dans notre corps).

Pas d’Enquête ce mois-ci mais un grand dossier spécial.

Le dossier spécial, « Plastique, enquête sur la plus grande pollution de tous les temps » (p. 36-56). « Tous les scientifiques interrogés pour ce dossier spécial reconnaissent qu’ils peinent à mesurer l’ampleur du phénomène. Mais tous s’avouent très inquiets sur ses conséquences écologiques et sanitaires. Et tous partagent ce sentiment d’urgence : il est temps de regarder en face la catastrophe qui est en cours. » (p. 37). Des chiffres et des constatations effrayants… Je me dis que je n’achète plus d’eau en bouteilles plastiques depuis des années et donc que je mets de l’eau du robinet dans des bouteilles en verre et que les boîtes pour mes déjeuners au travail sont en verre mais leurs couvercles sont quand même en plastique et il y a du plastique partout (smartphone, télévision et sa télécommande, ordinateur, machine à laver, etc.)…

Puis diverses rubriques : Plus vieux que l’univers, et si des trous noirs avaient pu survivre au big bang… (fascinant). Robots, le premier grand chantier sans humains (pour la construction du barrage Yangqu sur le fleuve Jaune dans la province du Qinghai en Chine). Animaux, face au test du miroir (« un test très anthropocentré, pour lequel les auteurs semblent à tout prix vouloir maintenir une sorte de supériorité qualitative des grands singes et de l’humain », p. 72). Aquaculture, cette plante élève des bactéries ! (la cardère sauvage surnommée bonnetier sauvage). Contraception, pourquoi la pilule masculine n’existe pas (affaire à suivre).

Et à la fin, le cahier Pop’Sciences qui apporte humour et originalité tout en restant scientifique : les anneaux de Saturne qui tombent, une éléphante qui épluche des bananes, les échidnés australiens qui font des bulles de morve, Asteroid City de Wes Anderson, des manettes musiciennes, entre autres.

Je le répète, Epsil∞n est un excellent magazine, toujours sérieux, abondamment illustré, abordable pour tous les lecteurs même les moins fondus de sciences (et qui apporte des rectificatifs en cas d’erreurs). Il ne me reste que le numéro 25 de juillet à lire (bon, et les 7 hors-séries !). Vous aimez les sciences ou vous êtes curieux de découvrir les sciences de façon agréable et à petit prix ? Lisez Epsil∞n ! Vous pouvez toujours consulter les sources sur epsiloon.com/sources.

Les liens vers les précédents numéros (2021-2022) sont visibles sur le billet du numéro de décembre 2022.

Epsil∞n n° 23 (mai 2023)

Epsil∞n n° 23 (mai 2023).

Epsil∞n, édité par Unique Héritage Média (UHM), 100 pages, mai 2023, 5,90 €.

Un numéro toujours passionnant et parfaitement illustré avec 93 scientifiques du monde entier interrogés. « Cela fait plus de dix ans que nous suivons cette idée fascinante : et si le cancer était la réactivation du programme génétique de nos lointains ancêtres ? Et si les tumeurs étaient le retour de la vie archaïque des premiers êtres unicellulaires ? » (début de l’édito, p. 5).

Au sommaire, Club Epsil∞n (courriers des lecteurs), les rubriques Fil d’actus (plusieurs sujets abordés de façon courte), En images (un insecte dans de l’ambre, c’est toujours très beau, une aurore boréale – très rare – derrière le Mont Saint-Michel et les spores d’une vesse de loup aussi, entre autres), Atlas (Les gagnants et les perdants de la pollution), Analyse (Sécheresse, doit-on s’habituer à manquer d’eau ?), C’est dans l’air (les astéroïdes qui peuvent percuter la Terre, mettre les enfants au coin, entre autres), Big data (Un milliard de tonnes de mammifères, 394 millions de tonnes d’humains et 416 millions de tonnes de bovins, entre autres), pas de Labyrinthe et de Contre-pied ce mois-ci.

L’enquête, « Hydrogène blanc, l’énergie que personne n’attendait » (p. 22-29). Prospection d’hydrogène naturel ou hydrogène blanc… ressource naturelle présente partout dans le monde et carburant vertueux ? « La transition peut se produire en une décennie. C’est une très bonne nouvelle pour la planète. » (p. 28).

Le dossier, « Et si on avait enfin compris le cancer » (p. 40-53). « L’espoir de comprendre, enfin, cette maladie… pour mieux la combattre. » (p. 41).

Puis diverses rubriques : TikTok – Dans la panique (faut-il avoir peur de TikTok ?). Dinosaures – Leur momies commencent à parler (grâce à des griffes, écailles, entrailles « miraculeusement minéralisées », p. 60). Proton – Il est vraiment bizarre (« des comportements étranges, incohérents, inexplicables », p. 69, bref « le proton est terrible », p. 73). Projets – La folie des grandeurs (les nouvelles grandes tours). Stupéfiant – L’incroyable histoire des hippopotames de Pablo Escobar (des hippopotames en Colombie).

Et à la fin, le cahier Pop’Sciences qui apporte humour et originalité tout en restant scientifique : un bébé étoile près du trou noir de la Voie lactée, aurores boréales rouges sur les lunes de Jupiter, la bande dessinée – adaptation d’un essai – Cerveaux augmentés (humanité diminuée ?), des tentes nénuphars à Bali, entre autres.

Je le répète, Epsil∞n est un excellent magazine, toujours sérieux, abondamment illustré, abordable pour tous les lecteurs même les moins fondus de sciences (et qui apporte des rectificatifs en cas d’erreurs). Il me reste les numéros 24 de juin et 25 de juillet à lire. Vous aimez les sciences ou vous êtes curieux de découvrir les sciences de façon agréable et à petit prix ? Lisez Epsil∞n ! Vous pouvez toujours consulter les sources sur epsiloon.com/sources.

Les liens vers les précédents numéros (2021-2022) sont visibles sur le billet du numéro de décembre 2022.

Epsil∞n n° 22 (avril 2023)

Epsil∞n n° 22 (avril 2023).

Epsil∞n, édité par Unique Héritage Média (UHM), 100 pages, avril 2023, 5,90 €.

Un numéro toujours passionnant et parfaitement illustré avec 103 scientifiques du monde entier interrogés.

Au sommaire, Club Epsil∞n (courriers des lecteurs), les rubriques Fil d’actus (plusieurs sujets abordés de façon courte), En images (souffle solaire, mortelle couvée de la pieuvre, magnifiques touffes de poils de Deutzia scabra, entre autres), Labyrinthe (Le casse-tête de la pilule), Contre-pied (Le talent n’existe pas), Atlas (L’impact de la production alimentaire), C’est dans l’air ( Quand les ballons espionnent, les arômes des e-cigarettes, entre autres), Big data (Chaque langue s’adapte aux bébés), pas de Analyse ce mois-ci.

L’enquête, « Réchauffement, le piège de la dépollution » (p. 22-28). Où l’on apprend que la pollution, les « particules soufrées que l’Europe a éliminé depuis 40 ans […] réfléchissaient la lumière solaire, jugulant le réchauffement » (p. 25), gloups ! Donc « la dépollution provoquera un plus fort réchauffement à l’avenir. » (p. 26) !

Le dossier, « La physique passe du côté obscur » (p. 40-55). Un dossier sombre avec de très belles photos noires. Photon noir (ultra-lourd ou ultra-léger ?), neutrino sombre (trois saveurs et trois masses différentes, électronique, muonique et tauique), Higgs sombre (version obscure du boson de Higgs), axion (particule extrêmement légère), « 18 expériences dans le monde entier espèrent faire la lumière sur le secteur sombre » (p. 54), une plongée au cœur de la physique des ténèbres.

Puis diverses rubriques : Écologie, la solution biochar (une technique ancestrale de charbon végétal). Le Google Translate des animaux (le déchiffrage et décryptage du langage de plusieurs animaux). Sapiens, tout est dans le pied (tout savoir sur le pied, la voûte plantaire, leur souplesse et leur dynamique). Vie extraterrestre, en route vers les lunes glacées (Juice et Clipper, deux sondes qui mettront 6 ans à rejoindre les lunes de Jupiter, Callisto, Europe et Ganymède). Topos, les maths au secours de l’intelligence artificielle (les topos de Grothendieck, je ne connaissais pas du tout et je n’ai pas tout compris !).

Et à la fin, le cahier Pop’Sciences qui apporte humour et originalité tout en restant scientifique : la nourriture des ratons laveurs, le comportement des coqs, les formes et les sons, le cacao chez les Mayas, la légende Ramsès, Skyscraper City of Tiankeng, un autobus train français, entre autres.

Je le répète, Epsil∞n est un excellent magazine, toujours sérieux, abondamment illustré, abordable pour tous les lecteurs même les moins fondus de sciences (et qui apporte des rectificatifs en cas d’erreurs). Il me reste les numéros 23 de mai et 24 de juin. Vous aimez les sciences ou vous êtes curieux de découvrir les sciences de façon agréable et à petit prix ? Lisez Epsil∞n ! Vous pouvez toujours consulter les sources sur epsiloon.com/sources.

Les liens vers les précédents numéros (2021-2022) sont visibles sur le billet du numéro de décembre 2022.

Epsil∞n n° 21 (mars 2023)

Epsil∞n n° 21 (mars 2023).

Epsil∞n, édité par Unique Héritage Média (UHM), 100 pages, mars 2023, 5,90 € (augmentation de 1 € en janvier 2023).

Un numéro toujours passionnant et parfaitement illustré avec 100 scientifiques du monde entier interrogés.

Au sommaire, Club Epsil∞n (courriers des lecteurs), les rubriques Fil d’actus (plusieurs sujets abordés de façon courte), En images (un œil et des cils de guêpe surprenants, un magnifique duo de moisissures, un cercle elfique ou arc-en-ciel complet, entre autres), Atlas (Le diabète gagne du terrain), Contre-pied (Les espèces invasives peuvent avoir un impact positif), Analyse (ChatGPT, de quoi est-il vraiment capable ?), C’est dans l’air (contrôler la foudre, la dictée, entre autres), Big data (À chaque âge ses besoins en eau), pas de Labyrinthe ce mois-ci.

L’enquête, « Béton bas carbone, pourquoi il n’y a pas de solution miracle » (p. 20-27). « Le seul béton vert, c’est celui qu’on ne produit pas » (p. 20), effectivement très pessimiste… Pourtant « le béton est partout » (p. 22) alors « comment décarboner tout ce béton, si tant est que cette prouesse soit possible ? » (p. 23).

Le dossier, « Génération jeux vidéo, le bilan » (p. 40-54). Je suis très intéressée par ce dossier car je joue aux jeux vidéo depuis les années 1980 (bon, ça ne me rajeunit pas !). « Ils rendraient asocial, voire violent… Comme toutes les ‘nouvelles’ technologies, les jeux vidéo ont longtemps suscité la méfiance. Mais la techno n’est plus si neuve, elle est massivement adoptée et ça y est, les scientifiques disposent d’un recul suffisant sur ses effets. Verdict : il y a eu plus de peur que de mal. Loin de nous abrutir, les jeux vidéo pourraient même booster nos capacités cognitives. » (intro, p. 41). Eh bien, tant mieux, car depuis le début, je vante les qualités du jeu vidéo, observation, réflexes, mémorisation, rapidité, attention et concentration, et bien sûr franches rigolades avec les proches. Je suis satisfaite des résultats de cette enquête mais je dois avouer que je préfère la 2D à la 3D 😉

Puis diverses rubriques : Vides cosmiques, bienvenue là où se joue le destin de l’Univers, « Nous avons étudié les 7 vides les plus proches de la Voie lactée. Et ils ne sont en fait pas totalement vides… » (p. 58). Vive les jurons ! Notre cerveau les adore, « S’ils fusent sans prévenir quand on est en colère, surpris ou qu’on se fait mal, c’est parce qu’ils nous font du bien. Mais les jurons ne provoquent pas seulement une excitation physique. On découvre aujourd’hui qu’ils mettent en jeu des neurones spécifiques impliqués dans la gestion de la douleur et la confiance en soi. » (p. 65). Station solaire spatiale, ce n’est plus de la SF (très intéressant, par contre lire du noir sur du bleu un peu foncé…). Homo Erectus, la voie de l’eau (passionnant !). Face à Alzheimer, les premiers traitements arrivent (à suivre…).

Et à la fin, le cahier Pop’Sciences qui apporte humour et originalité tout en restant scientifique : particules d’antimatière, Tour de Pise, puffins leucomèles (oiseaux), Attila et les Huns, brocolis, thons et requins, imagerie cosmique, taxi volant, cité flottante purificatrice d’eau, méchants au cinéma, entre autres.

Je le répète, Epsil∞n est un excellent magazine, toujours sérieux, abondamment illustré, abordable pour tous les lecteurs même les moins fondus de sciences (et qui apporte des rectificatifs en cas d’erreurs). Il me reste les numéros 22 d’avril, 23 de mai et 24 de juin. Vous aimez les sciences ou vous êtes curieux de découvrir les sciences de façon agréable et à petit prix ? Lisez Epsil∞n ! Vous pouvez toujours consulter les sources sur epsiloon.com/sources.

Les liens vers les précédents numéros (2021-2022) sont visibles sur le billet du numéro de décembre 2022.

Epsil∞n n° 20 (février 2023)

Epsil∞n n° 20 (février 2023).

Epsil∞n, édité par Unique Héritage Média (UHM), 100 pages, février 2023, 5,90 € (augmentation de 1 € en janvier 2023).

Un numéro toujours passionnant et parfaitement illustré avec 99 scientifiques du monde entier interrogés.

Au sommaire, Club Epsil∞n (courriers des lecteurs), les rubriques Fil d’actus (plusieurs sujets abordés de façon courte), En images (la photo d’un dirigeable à l’hélium qui sera envoyé vers Vénus et les eaux du golfe de Finlande photographiées par un satellite, entre autres), Labyrinthe (Le casse-tête de l’hydrogène), Contre-pied (En fait, les maths, c’est empirique), Atlas (La végétation pourrait absorber plus de carbone), Analyse (Méditation, peut-elle vraiment soigner ?, « De quoi soigner les maux de l’esprit, stress, anxiété, dépression… et aussi la douleur, par exemple ? », p. 36), C’est dans l’air (les télescopes et le big bang, entre autres), pas de Big data ce mois-ci.

L’enquête, « Cyberguerre, les premières leçons » (p. 20-29) analyse parfaitement les nombreuses cyberattaques – et les fake news – que subit particulièrement l’Ukraine depuis février 2022.

Le dossier, « Homo Fictionus, pourquoi notre espèce se raconte des histoires » (p. 42-55). « Tous les groupes humains ont un récit qui raconte leur propre origine. Et on peut affirmer à 90 % que plusieurs mythes étaient présents en paléolithique, avance Jean-Loïc Le Quellec, anthropologue et préhistorien des mythes » (p. 44). « La synchronisation des esprits : voici la clé du pouvoir des histoires. » (p. 48). Dans la deuxième partie du dossier, les spécialistes expliquent que « Notre cerveau est une machine à créer des fiction » (p. 52). Un dossier qui donne très envie de se plonger dans la lecture des mythes, des contes et des fictions en tous genres !

Puis diverses rubriques : Algues (L’autre forêt), Animaux (Mais pourquoi jouent-ils ?), Métaux étranges (La piste du trou noir), Cosmos (Des milliards de milliards de galaxies… un seul destin, de superbes images !) et Antibiorésistance (L’espoir qui vient de l’est, ou la phagothérapie dont je n’avais jamais entendu parler !), des articles très intéressants et innovateurs (même si je n’ai pas tout compris à la théorie SYK dans Métaux étranges).

Et à la fin, le cahier Pop’Sciences qui apporte humour et originalité tout en restant scientifique : l’augmentation des arcs-en-ciel, les éternuements des éponges de mer, une immersion sonore à l’Ircam, des hydroliennes en Normandie, entre autres.

Je le répète, Epsil∞n est un excellent magazine, toujours sérieux, abondamment illustré, abordable pour tous les lecteurs même les moins fondus de sciences (et qui apporte des rectificatifs en cas d’erreurs). Il mre reste les numéros 21 de mars et 22 d’avril à lire et il faut que j’achète le numéro 23 de mai. Vous aimez les sciences ou vous êtes curieux de découvrir les sciences de façon agréable et à petit prix ? Lisez Epsil∞n ! Vous pouvez toujours consulter les sources sur epsiloon.com/sources.

Les liens vers les précédents numéros (2021-2022) sont visibles sur le billet du numéro de décembre 2022.

Epsil∞n n° 19 (janvier 2023)

Epsil∞n n° 19 (janvier 2023).

Epsil∞n, édité par Unique Héritage Média (UHM), 100 pages, janvier 2023, 5,90 € (augmentation de 1 €).

Un numéro toujours passionnant et parfaitement illustré avec 95 scientifiques du monde entier interrogés.

Au sommaire, Club Epsil∞n (courriers des lecteurs), les rubriques Fil d’actus (plusieurs sujets abordés de façon courte), En images (la patte d’un gecko en microscopie, un cœur de lave en Islande, la comète Leonard, entre autres), Atlas (les sources du réchauffement, ça fait pourtant froid dans le dos…), Contre-pied (la dyslexie est aussi une force), Analyse (comment sauver la forêt française), C’est dans l’air (messages secrets décodés, interdire les manipulations de virus en laboratoire), Big data (chaque toile d’araignée a ses atouts), pas de Labyrinthe ce mois-ci.

L’enquête, « FIV, le grand malaise » (p. 20-27), des sur-risques pour certaines maladies… « C’est vrai, il sont infimes. Mais il y a quelque chose. On ne peut pas faire comme s’il n’y avait rien. » (p. 23).

Tableau trouvé sur internet

Le dossier, « L’hypothèse Médée, comment la vie peut s’autodétruire »(p. 40-53). Une hypothèse surprenante et un dossier lui aussi surprenant ! Il y a bien eu de la vie sur Mars mais elle s’est autodétruite en « détraquant le système climatique de sa planète, elle a provoqué un refroidissement global qui l’a rapidement anéantie. » (p. 46). « Le plus difficile pour une vie ne serait pas d’apparaître, mais de réussir à se maintenir sur une planète… sans s’autodétruire en déséquilibrant le climat qui l’abrite. » (Charley Lineweaver, p. 51).

Photo trouvée sur internet

Puis diverses rubriques : Paternité, elle change le cerveau des hommes, ou « la cognition de la paternité (p. 54-57). Le triomphe des corbeaux, la seule autre espèce qui a conquis le monde grâce à son intelligence (p. 58-63), je ne déteste pas les corvus (grands corbeaux, corbeaux freux et corneilles) au contraire je les trouve fascinants (et il y a des corbeaux freux et des corneilles près de chez moi et ils sont partout dans le monde sauf dans le tout Grand Nord et bizarrement l’Amérique du Sud) et ils sont très intelligents à tel point qu’ils sont surnommés les « primates à plumes » (p. 61). Slow tech, voici les nouveaux ordinateurs ! (p. 64-69), des « ordinateurs alternatifs [qui]font sourire » (p. 65), imaginez des ordinateurs en papier ou en tissu, entre autres (écologiques voire recyclables !), je ne m’attendais pas à ça ! Chimie 2.0, la révolution IA (p. 70-77), « L’intelligence artificielle est aujourd’hui capable de prédire la forme, la dynamique et les réactions de n’importe quelle molécule » (p. 73), j’imagine les avancées chimiques et médicales que cela sous-entend, « énergie propre, meilleurs médicaments, matériaux intelligents, chimie verte, etc. » (p. 76). Toutankhamon, l’icône se fissure (p. 78-84), « l’image de Toutankhamon a commencé à changer » (p. 82) et qui est Ankh-Khépérourê Néfernéferouaton « reine régnante » ?

Et à la fin, le cahier Pop’Sciences qui apporte humour et originalité tout en restant scientifique : les merles femelles chantent aussi bien que les merles mâles, dans la baie de Jarvis au sud de Sydney les pieuvres se battent en se lançant des coquillages !, les rats sont ambidextres mais se grattent les yeux avec la patte droite, des micro-villages qui flottent, du chocolat conçu par une IA, entre autres.

Je le répète, Epsil∞n est un excellent magazine, toujours sérieux, abondamment illustré, abordable pour tous les lecteurs même les moins fondus de sciences (et qui apporte des rectificatifs en cas d’erreurs). Je commence enfin à lire les numéros de 2023, bientôt je n’aurai plus de retard. Vous aimez les sciences ou vous êtes curieux de découvrir les sciences de façon agréable et à petit prix ? Lisez Epsil∞n ! Vous pouvez toujours consulter les sources sur epsiloon.com/sources.

Les liens vers les précédents numéros (2021-2022) sont visibles sur le billet du numéro de décembre 2022.