Ils étaient sept de C.A. Larmer

Ils étaient sept de C.A. Larmer.

Le cherche-midi, février 2023, 416 pages, 15,90 €, ISBN 978-2-74917-547-8. The Murder Mystery Book Club (2021) est traduit de l’anglais (Australie) par Tania Capron.

Genres : littérature australienne et de Papouasie Nouvelle-Guinée, roman policier.

C.A. Larmer (C pour Cristina) naît en Papouasie-Nouvelle-Guinée mais elle écrit depuis une ferme délabrée, au sud-est de l’Australie (Byron Bay est la ville la plus au sud-est de l’Australie) où elle vit avec son mari, leurs deux fils et un chiot effronté. Elle est journaliste internationale, éditrice, enseignante et autrice. Elle est autrice de plusieurs séries policières dont The Murder Mystery Book Club series est la dernière en date (avec, pour l’instan, 3 autres tomes parus en anglais) et un livre documentaire sur la Papouasie-Nouvelle-Guinée (où elle est née). Plus d’infos sur son site officiel, sa page FB et son compte instagram.

Alicia Finley assiste pour la quatrième fois au Cercle littéraire du lundi mais elle se rend compte qu’elle n’est « pas au bon endroit » (p. 15), qu’elle n’a « rien à faire là » (p. 18) parce que l’organisatrice est guindée et que les romans contemporains choisis ne l’intéressent pas…

Alicia vit avec sa sœur Lynette et leur labrador noir, Max, à Sydney et, dans leur petite maison, il y a tout un mur de bibliothèques remplies de livres « pour la grande majorité des romans policiers classiques d’auteurs anglais. […] des auteurs de la trempe d’Agatha Christie ou de P.D. James » (p. 19).

Alors, il y a trois semaines, sous l’impulsion de Lynette, elle décide de créer son propre club de lecture, Le Club des amateurs de romans policiers. « Plus Alicia réfléchissait à ce club, plus son cœur s’emballait. Elle n’avait pas été aussi excitée depuis longtemps […]. » (p. 28). Après avoir publié une annonce en ligne avec son adresse postale, elle répond personnellement aux sept membres qu’elle a retenus : 1. Claire Hargreaves qui adore Agatha Christie et tient une boutique de vêtements vintage, 2. Dr Anders Bright qui a un profond respect pour madame Christie « qui ne commet jamais d’erreur » (p. 17), 3. Barbara Parlour « une banale cinquantenaire au foyer » (p. 18), 4. Perry Gordon fan d’Hercule Poirot qui a beaucoup d’humour et qui travaille au département de paléontologie au musée de Sydney, 5. Missy Corner la bibliothécaire qui a bien renseigné Alicia (elle n’a pas envoyé de lettre, Alicia s’est rendue à la bibliothèque), plus bien sûr Lynette qui a suggéré l’idée et Alicia, ce qui fait donc sept !

Alicia et Lynette (excellente cuisinière) ont tout préparé pour leur première réunion sous l’égide d’Agatha Christie, du thé, du café, des toasts, des scones et tout se déroule parfaitement bien mais un malaise s’installe lorsque Barbara arrive en retard. « Le silence se fit brusquement. […] Le Dr Anders parut soudain mal à l’aise et se tortilla sur son fauteuil en évitant son regard, tandis que Missy souriait jusqu’aux oreilles. » (p. 55). Mais chacun se présente et tout se passe bien.

Cependant, quelques jours après Missy manque d’être percutée par une BMW et les témoins disent que le conducteur s’est déporté exprès pour la tuer ! « Tout ça n’est qu’un incident idiot, assura-t-elle à la police arrivée peu après sur les lieux, suivie d’une ambulance. » (p. 75) mais pourquoi le conducteur a-t-il fait un délit de fuite plutôt que s’arrêter pour voir si Missy allait bien ?

Lors du deuxième rendez-vous du club chez Barbara, Alicia se rend compte que Barbara reçoit des appels téléphoniques intempestifs et que son mari, Arthur, et sa fille, Holly, sont odieux avec elle.

Et lors du troisième rendez-vous du club chezle docteur Anders, Barbara ne vient pas : elle a disparu ! Le soir, durant le dîner, Alicia s’inquiète, Missy puis Barbara… « Elle s’est fait renverser, rappelle-toi, par un dingue anonyme. Et maintenant, voilà qu’un autre membre du club disparaît, c’est quand même étrange, reconnais. […] – Qu’est-ce que tu racontes ? Tu crois que quelqu’un a décidé de s’attaquer aux membres du club et de nous tuer ? » (p. 107).

Voilà pour vous mettre dans le bain ou plutôt l’eau à la bouche (ou du thé, ce que vous voulez) ! Dès les premières pages, je sais que ce roman classé en cozy mystery va me plaire ! Comme il fait plus de 400 pages, j’espère simplement qu’il ne sera pas trop long mais le ton me plaît beaucoup et je suis très curieuse ! Évidemment, je ne peux vous en dire plus (même s’il reste les 3/4 du roman).

Un club de lecture avec des membres enquêteurs amateurs, du thé, des scones… So British ! Du tennis, du golf, du mystère, des comportements bizarres et donc plusieurs suspects, Agatha Christie aurait sûrement aimé ! En tout cas, j’ai apprécié les personnages, tous différents, les descriptions, le déroulé de l’enquête, les clins d’œil à l’œuvre d’Agatha Christie… « On a l’impression de découvrir sans arrêt de nouveaux petits indices qui semblent n’avoir aucun sens ou guère d’importance, et pourtant… – Et pourtant ils sont peut-être importants ! compléta Missy. Peut-être qu’à la fin, on verra qu’ils se complètent tous, exactement comme dans les romans d’Agatha. » (p. 261).

Un grand moment de plaisir en dévorant ce roman with tea of course ! J’ai très envie de lire le deuxième roman de C.A. Larmer, Le crime du SS-Orient, paru en août 2023, et sûrement les prochains lorsqu’ils seront traduit en français (parce que 400 pages en anglais, mon cerveau va surchauffer…). Vous aimez les cozy mysteries, vous aimez les enquêtes d’Agatha Christie voire sa vie, sa biographie, ou vous êtes simplement curieux de lire cette enquête d’une autrice australienne née en Papouasie Nouvelle-Guinée (pour moi, c’était la première fois que je lisais un auteur né dans cet état indépendant d’Océanie, que j’ai survolé en allant au Japon depuis l’Australie, si je retrouve une photo, je la scannerai pour vous la montrer).

En tout cas, cette excellente lecture était pour le Mois du polar et va aussi dans ABC illimité (lettre L pour Nom), Challenge lecture 2024 (catégorie 6, un classique revisité, vous l’avez compris c’est la revisite de Dix petits nègres parus en 1940 en français et devenu Ils étaient dix en 2020, d’après Ten Little Niggers en 1939 devenu And Then There Were None aux États-Unis à partir de 1940 puis au Royaume-Uni en 1985 suite au mouvement ‘wokisme’), Petit Bac 2024 (catégorie Chiffre/Nombre pour Sept), Polar et thriller 2023-2024 et Tour du monde en 80 livres (l’autrice étant née en Papouasie Nouvelle-Guinée, je vais valider ce pays car je me dis que je pourrai lire un(e) autre auteur australien mais l’autrice étant Australienne et vivant en Australie, je vais consulter Bidib).

À dos de crocodile de Greg Egan

À dos de crocodile de Greg Egan.

Le Bélial, collection Une heure lumière, mai 2021, 112 pages, 8,90 €, ISBN 978-2-84344-980-2. Riding the Crocodile (2005) est traduit de l’australien par Francis Lustman.

Genres : littérature australienne, roman, science-fiction.

Greg Egan naît le 20 août 1961 à Perth (sud-ouest de l’Australie). Il étudie les mathématiques à l’University of Western Australia et devient programmeur informatique puis écrit des nouvelles d’horreur et publie son premier roman, An unusual angle, en 1983. Il est nouvelliste et romancier de science-fiction et en particulier de hard science-fiction. J’ai l’impression d’avoir déjà lu Cérès et Vesta mais je n’ai (pour l’instant) pas trouvé trace d’une note de lecture (peut-être au brouillon dans un cahier…). Plus d’infos sur son site officiel et son compte twitter (à noter qu’il n’y a aucune photo de lui sur internet, si vous en voyez une c’est celle d’un homonyme).

« Leila et Jasim étaient mariés depuis dix mille trois cent neuf ans quand ils commencèrent à envisager de mourir. Ils avaient connu l’amour, élevé des enfants et vu prospérer leur descendance, génération après génération. Ils avaient visité une dizaine de mondes et vécu au sein de mille cultures. » (début du roman, p. 9).

Sur Najib, leur planète natale, dans la civilisation de l’Amalgame, ils ont été heureux et sont amplement satisfaits de tout ce qu’ils ont vécu et accompli mais, avant de mourir, ils veulent faire une dernière chose, un dernier voyage mais lequel choisir ? « Le regard de Leila se posa sur un endroit où les réclames se raréfiaient, ce qui la mena vers le bulbe d’étoiles entourant le centre de la galaxie. Si le disque de la Voie lactée appartenait à l’Amalgame, dont les diverses espèces primitives avaient fusionné pour former une civilisation unique, le bulbe central était peuplé d’êtres ayant refusé jusqu’à la moindre communication avec ceux qui les entouraient. Toutes les tentatives pour envoyer des sondes dans le bulbe […] avaient été doucement mais fermement repoussées, et les intrus expulsés sans délai. Les Indifférents restaient silencieux et isolés depuis bien avant l’existence de l’Amalgame. » (p. 12-13).

Ils sont intrigants ces Indifférents dans leur bulbe ! Des humains d’origine ? Ou alors plus personne à l’intérieur ? J’ai hâte de savoir ! En tout cas, c’est là que Leila et Jasim décident d’aller après une soirée d’adieu avec leur descendance et leurs amis, deux-cents dans leur maison et deux-cents dans ‘l’aile virtuelle’.

Après un voyage-sommeil de vingt mille années-lumière (avec leur maison), Leila et Jasim arrivent à Nazdik-be-Bhigane, un monde peu peuplé. Après l’acclimatation de leurs métabolismes et la découverte des environs (quelques habitations et des centaines d’observatoires abandonnés), ils peuvent observer le bulbe. « Au crépuscule, la moitié du territoire des Indifférents s’étendait, éblouissant, de l’horizon à l’est jusqu’au zénith, et la lente marche des étoiles vers l’ouest révélait à mesure une partie croissante de sa splendeur. » (p. 19) et prendre connaissance des données accumulées pendant leur sommeil. « Les Indifférents pourraient être morts et disparus, dit Jasim. Ils ont construit la clôture parfaite, qui leur a maintenant survécu et garde leurs ruines. » (p. 24), c’est l’hypothèse la plus plausible après « un million d’années de silence » (p. 24).

En tout cas, leur seul voisinage est un nid de serpents à fourrure, longs « de huit à dix mètres » (p. 28), venus vivre ici il y a quinze mille ans pour être tranquilles, pas dangereux mais pas sociaux non plus même s’ils ont accueilli le couple pour faire leur connaissance.

Au bout de dix-sept ans, Leila et Jasim observent et calculent toujours lorsqu’ils voient quatre fois la même lueur en quatre lieux différents, or par le passé seulement trois avaient été observées par leurs prédécesseurs. « Les archives révélèrent quelques dizaines d’occasions où le même type d’émissions avait été observé [mais]. Il n’y avait jamais eu plus de trois évènements liés entre eux auparavant […]. » (p. 37). Optimistes, Leila et Jasim se désincarnent et s’installent sur Trident, l’observatoire qu’ils ont construit pour être au plus près du bulbe.

Je ne vous en dis pas plus, je vous laisse découvrir jusqu’où Leila et Jasim iront. Malgré des théories scientifiques et informatiques (très loin dans le futur) que je n’ai pas très bien comprises, mes connaissances étant limitées (en méta-univers, transferts de données, etc.), j’ai suivi avec grand plaisir les péripéties de Leila et Jasim et donc, j’ai beaucoup aimé ce roman (certains lecteurs disent que c’est une novella, bref un roman court ou une longue nouvelle). Je lirai d’autres titres de Greg Egan, c’est sûr et je comprends qu’il soit considéré comme l’auteur de science-fiction le plus fascinant de sa génération, le ‘pape de la hard SF’. D’ailleurs, j’espère que vous lirez ce roman et que, comme moi, vous serez fascinés par ce futur immense et par la quête de Leila et Jasim parce que ce roman est court mais riche, fluide, intrigant, passionnant et parce que l’humain veut toujours aller plus loin, en savoir plus même si c’est folie parfois (souvent ?).

Ils l’ont lu (et presque tous apprécié) : Aelinel, Apophis, Belette Cannibal Lecteur, CélineDanaë, Crémieu-Altan, FeydRautha, Gromovar, Lorkhan, Lune, Ombre Bones, Ted, Vert, Yogo Le Maki, vous aussi ?

Lu spécialement pour le S4F3 #8, ce roman entre aussi dans Challenge de l’été – Tour du monde (hors niveau, Océanie), Challenge lecture 2022 (catégorie 53, un livre dont le personnage principal est une personne âgée, alors les deux personnages principaux pour être âgés, ils sont âgés, ils ont plus de dix mille trois cents ans !), Littérature de l’imaginaire #10, Petit Bac 2022 (catégorie Animal pour Crocodile), Un genre par mois (en septembre, nouvelle, novella c’est-à-dire roman court) et Tour du monde en 80 livres (Australie).

Gretch & Ferragus, dragons mégalos de Joshua Wright

Gretch & Ferragus, dragons mégalos, 1 – Carboniser pour mieux régner de Joshua Wright.

Robinson (Hachette BD), avril 2019, 48 pages, 10,95 €, ISBN 978-2-01-704466-6.

Genres : bande dessinée australienne, fantasy, humour.

Joshua Wright naît à Geelong (Victoria, Australie). Il étudie l’histoire et la littérature à l’université. Il devient auteur jeunesse en fantasy. Il travaille dans l’illustration et l’animation. Gretch & Ferragus est sa première bande dessinée (un deuxième tome est paru en Australie). Plus d’infos sur son site officiel, http://www.joshuawright.net/.

Vous aimez les dragons ? Vous allez aimer Ferragus et Gretch ! Ils sont frère et sœur.

Ferragus : « Il est d’un naturel paisible. Ses cornes et ses écailles sont marron. Il est sans pitié, fainéant et possède un ego surdimensionné. »

Gretch est « sa sœur jumelle, Hildegard dont le pseudonyme est Gretch. C’est une psychopathe. Elle a des cornes et des écailles dorées. Elle est mince, active et âpres au gain. »

Ils vivent dans un monde médiéval mais résolument moderne ! (smartphone, selfie, réseaux sociaux…).

« Pour rappel : seuls les dragons ont le droit de s’appeler entre eux, par leur prénom. » [Ferragus]

« Les humains et toutes les autres vermines doivent s’adresser à moi en m’appelant ‘Gretch la Magnifique’. » [Gretch]

C’est drôle, c’est coloré, c’est idéal pour passer un bon moment, et puis c’est Australien alors ça change de la BD européenne, américaine, asiatique !

C’est aussi irrévérencieux. « Ferragus, tu deviendras aussi riche que moi le jour où tu comprendras que les autres sont tous des imbéciles. […] – Comment tu fais pour être toujours aussi haineuse ? – Facebook. »

Pour La BD de la semaine et les challenges Animaux du monde #3, BD, Challenge lecture 2021 (pour la catégorie 1, un livre dont les héros sont des jumeaux), Jeunesse Young Adult #10, Littérature de l’imaginaire #9 et Les textes courts. Plus de BD de la semaine chez Moka.

The Rook de Daniel O’Malley

The Rook de Daniel O’Malley.

Super 8, mars 2014, 656 pages, 22 €, ISBN 978-2-37056-004-9. Parution en poche sous le titre Au service surnaturel de Sa Majesté chez Pocket, mai 2015, 672 pages, 8,60 €, ISBN 978-2-26625-056-6. The Rook (2012) est traduit de l’australien par Charles Bonnot.

Genres : littérature australienne, science-fiction, fantastique.

Daniel O’Malley naît en 1950 à Canberra (Australie) mais il étudie l’histoire médiévale à l’Université d’État de l’Ohio (États-Unis). Il est romancier, principalement de science-fiction. Un deuxième tome de la série Au service surnaturel de Sa Majesté est paru en 2016 en Australie sous le titre Stiletto et en 2017 en France sous le titre Agent double chez Super 8. Plus d’infos sur le site officiel de l’auteur, RookFiles et sur sa page FB.

Une nuit d’hiver pluvieuse, Londres. Une jeune femme se réveille dans un parc avec des cadavres autour d’elle ; elle ne sait plus qui elle est mais elle a dans sa poche deux lettres qui donnent quelques explications et son nom : Myfanwy Thomas. « Si tu lis ces lignes, c’est que tu as survécu à plusieurs menaces immédiates. Pourtant, tu es en danger. Le simple fait d’être moi ne signifie pas que tu es en sécurité. En plus de ce corps, tu as hérité d’un certain nombre de problèmes et de responsabilités. Va te mettre en lieu sûr et ouvre la deuxième enveloppe. » (p. 9).

« Elle avait tant de souvenirs à construire et tant d’expériences dont elle savait qu’elles seraient plaisantes à vivre. » (p. 23).

En fait, Myfanwy Thomas ou Tour Thomas travaille à la Checquy, une organisation secrète qui existe depuis des siècles, dévouée à la Grande-Bretagne – quel que soit son souverain – et qui possède en son sein des membres surnaturels. Mais Myfanwy pense qu’il y a un traître à la Cour. Au lieu de fuir, elle reprend la vie de Tour Thomas et son travail au Beffroi dans la City en suivant les consignes laissées dans les lettres qu’elle a écrites avant de perdre la mémoire. « Mon Dieu, qui aurait cru que ce serait aussi affreusement compliqué de se faire passer pour soi ? songea-t-elle en ouvrant le dossier de Myfanwy. » (p. 62).

« Tous ces gens qui ignorent les secrets que je connais. » (p. 434).

« Je regardai ces gens et les enviai tous, même le bébé baveux. Surtout le bébé baveux. Les gens normaux étaient libres de vivre leur vie, avec leurs petits soucis et leurs petites souffrances, certains que le surnaturel ne viendrait pas les embêter. Mince, ils n’étaient même pas obligés de croire au surnaturel. C’était à nous de nous en inquiéter. » (p. 560-561).

The Rook est un pavé qui m’a fait très envie à sa parution et que j’ai dévoré ! Il y a une partie épistolaire avec les lettres (extraits en italique) que Myfanwy Thomas a écrites pour elle-même, plus tard, car elle savait qu’elle perdrait la mémoire. Et puis il y a toute la partie aventure, action, suspense, science-fiction, fantastique. Vers le milieu du roman, c’est un peu long mais l’intérêt pour l’histoire et les événements surnaturels reviennent vite et ça repart jusqu’à la dernière page.

Une belle surprise donc, qui depuis sa parution, a reçu le Prix Aurealis 2012 du meilleur roman de science-fiction (*) et a bénéficié d’une adaptation en série télévisée diffusée dès l’été 2019 aux États-Unis donc elle devrait arrivée ici cette année, non ?

(*) Aurealis est un prix littéraire, créé en 1995, décerné en Australie pour les romans (et les recueils de nouvelles) dans les genres de l’imaginaire (science-fiction, fantasy, horreur). Lien vers le site officiel.

Une lecture que je mets dans les challenges British Mysteries #5 (l’auteur est Australien mais le roman se déroule à Londres) et Littérature de l’imaginaire #8.