Rencontre avec Gilles Marchand

Chers ami(e), lecteurs et lectrices, je sais que vous êtes nombreux à apprécier les romans et le recueil de nouvelles de Gilles Marchand ; vous en parlez souvent sur vos blogs et sur les réseaux sociaux.

La médiathèque La Passerelle a reçu jeudi 16 novembre Gilles Marchand pour Le soldat désaccordé qui a gagné le Prix La Passerelle 2023 + Prix La Passerelle 2023 – Les résultats et le gagnant avec 52 votes (loin devant le 2e qui a 39 votes).

Gilles a déjeuné avec les bibliothécaires et deux profs de lycée (il était avec leur classe l’après-midi) puis est revenu à la médiathèque pour la soirée. Les bibliothécaires (y compris retraitées) et les lecteurs étaient nombreux pour la rencontre animée, comme d’habitude, par François qui avait lu tous les titres de l’auteur et qui a pu rebondir sur les similitudes et les différences entre les différents titres mais pas que. Questions de François très pointu au niveau historique, réponses de Gilles, puis échanges avec les lecteurs, toujours ravis et intéressés, quoiqu’un peu intimidés, de rencontrer un auteur, surtout si c’est celui pour lequel ils ont voté, lectures d’extraits : un par Gilles qui lit très bien, un par Sonia, une lectrice adorable qui faisait partie du comité de lecture cette année et qui ayant des dizaines de post-it dans son livre – qu’elle a joyeusement fait dédicacer – a pu retrouver le passage dont parlait Gilles. Pas de rencontre sans dédicaces et, notre libraire étant présente, chacun a pu acheter un ou plusieurs livres et le(s) faire dédicacer pour soi-même ou pour des ami(e)s absent(e)s. Un très beau moment humain et littéraire donc, merci à toute l’équipe et à Gilles !

Vous pouvez cliquer !

Gilles Marchand est un auteur très abordable, gentil, sincère, et j’ai beaucoup apprécié son côté rock’n’roll. Je vais bien sûr lire les titres que je n’ai pas encore lus de lui : j’avais commencé Une bouche sans personne (2016) mais il s’est retrouvé encartonné dans le déménagement de 2016 (et il y est encore) et j’emprunterai à la médiathèque le roman Un funambule sur le sable (2017) et le recueil de nouvelles Des mirages plein les poches (2018). Je rappelle que j’ai lu Requiem pour une apache (2020) et Le soldat désaccordé (2022, coup de cœur).

Si vous n’avez jamais lu cet auteur, allez-y les yeux fermés 😉 😛

Rencontre avec Yamen Manai

Cliquez !

Samedi 15 octobre (oui, je sais, j’ai du retard, n’oubliez pas que le blog est au ralenti depuis plus d’un mois…), j’ai eu le plaisir de rencontrer Yamen Manai, auteur tunisien vivant à Paris et dont j’ai lu La marche de l’incertitude (1er roman, 2010), La sérénade d’Ibrahim Santos (2e roman, 2011) et Bel abîme (4e roman, 2021). Quant à L’amas ardent de Yamen Manai (3e roman, 2017), je vais le lire prochainement.

En ce qui concerne Bel abîme, le titre initial était Tuer les chiens (Yamen voulait montrer l’humanité de l’animal et la bestialité des humains) mais la graphiste n’était pas du tout inspirée pour illustrer la couverture alors l’éditrice a demandé à ce que le titre soit changé ; l’auteur aimant les titres subtils et le roman préféré de sa mère étant Bel ami, Bel abîme lui est venu à l’esprit (il a d’ailleurs rajouté une petite phrase à la fin du roman). Je trouve que Bel abîme (dans lequel on entend le son ‘Bella’) est parfait !

L’amas ardent est une allégorie, une « caresse aux lecteurs » alors que Bel abîme est une claque, un coup de défibrillateur, écrit en 10 jours, comme une urgence, « une grande lessive collective à faire tous ensemble ».

Yamen met habituellement 3 à 4 ans pour écrire un roman et n’est, pour l’instant, pas inspiré pour un nouveau titre mais ce n’est pas grave, je vais lire L’amas ardent en attendant.

En tout cas, je vous conseille fortement cet auteur inspiré et brillant !

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Le jeudi, c’est musée/expo #33 – Benjamin Chaud

Après l’exposition Les Romantiques et l’exposition Trait pour trait, voici encore une sélection de photos de Trait pour trait et de la rencontre avec Benjamin Chaud. Un auteur illustrateur un peu réservé mais très agréable et ouvert qui parle volontiers de la traduction de ses livres et de ses voyages à l’étranger pour leur promotion (de supers anecdotes) et bien sûr de son travail, son dessin (ci-dessous, une vidéo) et… son crayon magique ! J’ai déjà chroniqué Les Romantiques, 60 classiques de la littérature en version érotique et Ma folle vie de dessinateur ou comment faire son autoportrait en toutes circonstances et demain, je présenterai la série Taupe et Mulot.

Rencontre avec Dalie Farah

Jeudi dernier, le 27 janvier 2022, fut une excellente journée car c’était la rencontre avec Dalie Farah. D’abord, une émission radio en direct (photos ci-dessous) durant laquelle j’ai présenté le Prix La Passerelle 2022 et les 6 romans en lice puis la directrice d’antenne a interviewé Dalie Farah, ensuite j’ai présenté un coup de cœur, Le Ladies Football Club de Stefano Massini, et le nouveau directeur de la médiathèque a annoncé les prochains événements.

En soirée, la rencontre – dédicaces avec Dalie Farah s’est super bien passée (photos ci-dessous). Elle a lu des extraits de Le doigt, elle a parlé de son expérience de prof et d’autrice, de la violence, et elle a répondu aux questions en dévoilant quelques infos : son troisième roman (le dernier de cette ‘trilogie’ qui traite de la violence) est prêt et sera normalement publié en 2023 (toujours chez Grasset), son quatrième roman est déjà presque prêt et elle travaille aussi sur une pièce de théâtre.

Ses deux romans : Impasse Verlaine (2019) est un coup de cœur pour moi et Le doigt (2021) dont ma note de lecture sera en ligne mardi prochain. J’espère que vous lirez ces deux titres et qu’ils vous plairont autant qu’à moi.

Rencontre avec Laurent Petitmangin

Jeudi dernier, le 7 octobre, c’était la rencontre avec Laurent Petitmangin pour son roman Ce qu’il faut de nuit qui a gagné le Prix La Passerelle 2021. Un premier roman qui avait été un coup de cœur pour moi, et j’ai très envie de lire Ainsi Berlin justement paru le 7 octobre et que l’auteur a dédicacé aux lecteurs en même temps que Ce qu’il faut de nuit.

J’ai d’abord participé à une émission radio avec deux collègues et l’auteur mais c’était pour présenter en fin d’émission deux romans (que j’ai choisis), Bel abîme de Yamen Manai et La jongleuse de Jessica Knossow (le lien sera valide demain matin).

Ensuite, ce fut la rencontre avec l’auteur et une bonne quarantaine de lecteurs étaient venus l’écouter. Un homme très agréable, très ouvert (de même pour son éditrice, Marie-Anne), il a parlé de ses deux romans, de ses souvenirs d’écriture et des relations avec la maison d’éditions, de ses voyages, de la Lorraine et a gentiment répondu aux questions qui lui étaient posées puis il a dédicacé ses deux romans.

Un très bon moment et ça fait du bien de pouvoir à nouveau participer à des événements de ce genre. J’espère que vous lirez ces deux romans et que vous aurez, vous aussi, l’occasion de rencontrer Laurent Petitmangin. Pour info, son 3e roman est prêt !

De gauche à droite : François et Régine (bibliothécaires) et Laurent Petitmangin

En coup de vent…/ 61 – Lire à pleine voix #1

Le weekend du 8 et 9 juin ont eu lieu à Valence Les rencontres Lire à pleine voix #1 organisées par l’association Fréquence Lire et plein de partenaires. Je travaillais le vendredi 8 (et même jusque plus tard, voir ici) alors j’y suis allée le samedi 9 et c’était bien agréable : des auteurs, des éditeurs, des libraires, des expositions (dont une très belle expo photos, D’un regard, de Jean-Marie Hosatte), des animations, des lectures, des rencontres, la promotion du livre audio ; les organisateurs prévenaient qu’il y avait énormément de choses et que les visiteurs ne pourraient pas tout faire ! Le pays invité : le Liban ; le thème choisi : la liberté (lib lib !). Un bel après-midi dont voici quelques photos.

Mais, deux petites déceptions…

La première : lorsque je suis arrivée à son stand, Zarina Khan, auteur et philosophe d’origine russo-pakistanaise, publiée aux éditions Hozhoni, était en lecture mais ce n’était pas la peine d’y aller car ça allait se terminer et je ne l’ai pas vue réapparaître à son stand.

La deuxième : ce que les auteurs libanais (Nada Bejjani Raad, Laëtitia Eïdo et surtout Jean-Pierre Dahdah, voir photo ci-dessus) ont dit était très intéressant mais ils ont parlé trop longtemps et le conte de Jihad Darwiche a été annulé.

J’ai noté ces deux phrases de Jean-Pierre Dahdah, traducteur de Khalil Gibran : « Est-ce que l’histoire qu’on lit est vraie ? Parce que le pouvoir est dans le mot. » Il a parlé, entre autres, des Phéniciens et de l’alphabet phénicien avec les trois lettres centrales de l’alphabet qui se suivent : « klm » = la parole (en libanais, « kalame ») et du Liban qui fait le lien entre Orient et Occident (pour l’Occident, le Liban est le début de l’Orient mais pour l’Orient, le Liban est le début de l’Occident, il est donc au centre !). Il a expliqué le phénix qui renaît de ses cendres, Europe enlevée par Zeus, etc. ; et une chose surprenante sur le signe @ que nous tous avons dans notre adresse mail : la première lettre de l’alphabet phénicien est A (alef) et la dernière est T (taw) et dans le signe @ (arobase ou « at »), il y a donc ces deux lettres de l’alphabet phénicien, le début et la fin !

Voilà, j’ai passé une journée agréable, j’ai croisé pas mal de gens que je connaissais mais j’ai aussi rencontré des auteurs et des participants bien agréables.

Et voici mon fond d’écran de juillet, toujours de chez paon paon :

Rencontre avec Serge Chauvin, traducteur

Vendredi soir, j’ai rencontré à la médiathèque, Serge Chauvin, traducteur entre autres du roman américain Les pêcheurs de Chigozie Obioma, gagnant du Prix La Passerelle 2017.

J’ai raté une bonne heure car je travaillais… J’ai donc pris la discussion en cours et raté quelques infos…

Serge Chauvin naît le 21 juillet 1966 ; il est agrégé d’anglais, maître de conférence en littérature et cinéma américains à l’Université Paris-Nanterre, critique de cinéma et traducteur.

La bibliothécaire, Julia (à gauche) et le traducteur, Serge Chauvin (à droite)

Le dernier roman traduit est Underground Railroad de Colson Whitehead qui me fait très envie.

Avant d’être traducteur, il était lecteur, d’après ce que j’ai compris, ça consistait à lire des romans en anglais pour dire si ça valait le coup de les faire traduire et de les publier en français. Puis il est devenu traducteur, principalement pour Gallimard et plus récemment pour L’Olivier et Albin Michel.

Ses auteurs de prédilection sont Jonathan Coe, Richard Bausch, Steven Wright, Paul West, Colson Whitehead et Zadie Smith (source : Wikipédia).

Un homme cultivé, passionné et passionnant, avec qui j’ai eu un très bon contact ; dommage que j’aie manqué le début de la rencontre…

Le public, trente personnes, plus six bibliothécaires, et les livres !

Interview de Baptiste Boryczka

Merci à Baptiste Boryczka pour ce portrait

Après avoir lu – et aimé ! – Korzen, le premier roman de Baptiste Boryczka durant l’été 2015, et Café Krilo, le deuxième roman ce printemps, j’ai eu l’idée d’interviewer l’auteur et il a gentiment accepté.

Bonjour Baptiste, merci d’avoir accepté de répondre à mes questions !

1. Tu vis depuis bientôt 15 ans à Copenhague, au Danemark, qu’est-ce qui t’a attiré dans ce pays ?

Quelques années auparavant, en plein hiver, ma femme et moi avions passé une semaine de vacances dans le pays. Nous avions adoré l’atmosphère si particulière de Copenhague. Ce sont néanmoins des facteurs plus pragmatiques qui nous ont fait choisir le Danemark pour prendre l’air. Pour partir, ma femme devait trouver un échange Erasmus dans son domaine, alors que je devais trouver du travail de mon côté armé de mon mauvais anglais. Le Danemark a été le dénominateur commun. Nous avons donc débarqué sur les côtes de la Baltique durant la canicule de l’été 2003. Nous pensions gouter à la dolce vita danoise quelques mois, mais nous nous y sommes finalement enracinés.

2. Dans tes deux romans, tu t’inspires de la société danoise pour fictionnaliser une Scandinavie – voire une Europe – qui fait trembler ; la part de réel est-elle importante ?

Oui, le réel est bien présent dans mon travail. Les références à ma ville d’adoption sont nombreuses, mais beaucoup des situations, des psychologies et des personnages sont également bien réels. Mes écrits sont des patchworks de ce qu’ont traversé mes proches ou moi-même.

3. Tu as travaillé pour la radio, maintenant tu travailles dans la sécurité informatique et réseaux, comment es-tu arrivé à l’écriture ? Qu’est-ce qui t’a décidé à écrire le premier roman ?

J’ai toujours eu besoin d’expression artistique. Jusqu’à mon émigration, le dessin et surtout la musique me permettaient de manifester mes colères, mes tortures et mes frustrations. Durant mes premières années de vie active, je vivais à un rythme effréné. Intermittent du spectacle, je travaillais pour plusieurs radios en même temps, oubliant parfois de m’accorder des week-ends. De plus, je répétais avec mon groupe et sortais beaucoup. Je ne prenais pas le temps de souffler, de prendre de recul. En arrivant ici, je m’arrêtai de travailler pour la première fois de ma vie. Avoir du temps dans un environnement si calme comparé à l’effervescence parisienne m’a naturellement conduit à l’écriture. Prendre le temps de raconter des histoires en regardant derrière et autour de moi m’a tout de suite fasciné.

4. En rapport à Korzen, pour toi l’exil est-il un déchirement, une perte de ses racines et de ses origines, ou peut-il être positif, et comment ?

Bien sûr, l’exil offre de facto une biculture et de nombreux atouts qui vont avec. Il fait aussi basculer tout doucement dans un flou où l’on ne devient jamais un local, tout en perdant doucement l’attache à son pays d’origine. Comme j’ai de toute façon un problème d’identité que je ne règlerai jamais, cet état grisant me convient parfaitement.

En France, j’aurais voulu être un exilé, mais je n’étais qu’un descendant d’immigrés rincé jusqu’à la moelle par la machine assimilationniste française. Réaliser le fossé culturel avec mes grands-parents m’a d’abord beaucoup frustré. Dès l’adolescence et encore aujourd’hui, j’ai travaillé d’arrache-pied pour combler mes lacunes. Connaître l’histoire, les langues et la culture de mes grands-parents est devenu une obsession, mais on ne devient pas un exilé en restant chez soi.

Mon émigration a par la suite ajouté une nouvelle dimension à mon problème identitaire. Je dois maintenant à mon tour traverser l’épreuve de l’immigration. La superposition de ces deux couches d’exil a brouillé les pistes. Elle me permet aujourd’hui de continuer mon travail pour renouer avec mes origines, de m’assumer pleinement comme Français et de découvrir une société qui m’était complètement étrangère.

5. As-tu une vision aussi pessimiste de l’avenir européen que dans Café Krilo ou est-ce choisi pour faire réagir les lecteurs ?

Non, je crois en nous et je sais que les Européens ont des ressources. Comme beaucoup, je tente à ma petite échelle de réfléchir sur nos incohérences et nos défauts. Dans Café Krilo, j’ai voulu rappeler que rien n’est acquis : droits élémentaires, infrastructures et avancées sociales – nous nous devons de rester vigilants et de ne jamais cesser de se battre.

6. Quels sont tes écrivains et livres préférés, ceux que tu voudrais que tout le monde lise ?

Mon top 5 dans le désordre : Boris Vian, Kundera, Paul Auster, San Antonio et Kerouac.

7. Que lis-tu en ce moment ?

Je ne lis pas de roman en période d’écriture. Je peaufine en ce moment un troisième bouquin et oscille donc entre essais et bandes dessinées.

8. Quel livre t’est récemment tombé des mains ?

« Penser l’Islam » de Michel Onfray.

9. Quel est ton livre coup de cœur en ce moment ?

Côté roman, mon dernier coup de cœur a été « Le quatrième mur » de Sorj Chalandon. C’est un bouquin très fort et merveilleusement bien pensé. Plus récemment, j’ai pris beaucoup de plaisir à lire le dernier « arabe du futur » de Riad Sattouf.

Ce serait bien que tu partages avec les lecteurs d’autres choses :

10. Quels sont les artistes musicaux que tu aimes ?

Depuis quelques années, j’écoute beaucoup de musique alternative d’Europe de l’Est : Shantel, Dubioza kolektiv, RotFront, Hanba et Apparatschik, par exemple. Leurs textes et leurs mélodies me parlent beaucoup.

J’ai toujours aimé la musique du monde en général. Les bijoux d’Afrique du Nord que j’ai eu le privilège de découvrir en détail pendant mes années à Beur FM et le flamenco que j’ai étudié à la guitare classique ont une place particulière pour moi. D’une autre part, la musique violente et politique occupe également une place importante dans ma discothèque – qu’elle soit punk, hip-hop ou metal. Au milieu de ces deux courants aux antipodes, la musique alternative a baigné mon adolescence. J’étais un grand fan de la Mano Negra quand les poils ont commencé à apparaître sur mon menton.

11. Les artistes (peintres, dessinateurs…) ?

Malgré une culture proche de celle d’un haricot vert, j’aime beaucoup me balader dans les musées et les expos. Photographie, art moderne ou classique, c’est un vrai plaisir pour moi de découvrir les arts graphiques. La bande dessinée et le street-art sont des domaines que je comprends mieux.

J’aime beaucoup le théâtre également – surtout quand c’est décalé et drôle.

Merci à Baptiste Boryczka pour cette photo de Copenhague

12. Et parle-nous un peu de la gastronomie danoise ?

Les Danois on beaucoup de qualités mais la gastronomie traditionnelle reste peu élaborée. Ces dernières années cependant, la « nouvelle cuisine nordique » a envahi Copenhague avec pas mal de réussites.

13. Et pour finir, un nouveau roman ? Top secret ou tu peux nous donner un thème ?

J’ai toujours 4-5 projets en tête. Le prochain est un roman qui suit le parcours de deux hommes. Ils voyagent vers leurs origines en Pologne sans se croiser, mais ce retour aux sources va dans les deux cas bouleverser leur vie.

Je remercie encore Baptiste Boryczka et j’espère que cela vous aura donné envie de lire ses deux romans. D’ailleurs, Café Krilo circule en tant que livre voyageur, vous pouvez donc vous manifestez pour le recevoir et en parler (sur un blog, sur un réseau…) avant de l’envoyer à un prochain lecteur. 😉

Quais du polar 2017 à Lyon

Hier, samedi 1er avril, j’étais à Lyon pour les Quais du polar ; il me semble que c’est la troisième fois que j’y vais et j’étais très contente malgré une petite déception : je n’ai pas rencontré de blogueurs – blogueuses mais c’est normal, je sais qu’il faut prévenir avant et dire qu’on y sera tel jour à telle heure et se donner un point de rendez-vous sauf que, même si j’avais très envie d’y aller depuis plusieurs semaines, j’ai hésité jusqu’au dernier moment, eh oui… pluie, mal de dos… Et je vais vous dire, je ne suis pas superstitieuse mais ce 1er avril a failli avoir ma peau ! Partie de Valence sous la pluie, je savais que je retrouverais la pluie à Lyon, ça ne me réjouissait pas du tout car je crains l’humidité avec mon dos… À la gare, au guichet, panne informatique, juste avant que mes billets aller-retour ne s’impriment… C’est une blague ou quoi ? Il a fallu que je passe à un autre guichet et qu’on fasse fissa car le train était déjà en gare et allait partir ! Le voyage s’est bien passé, pluie tout le long, c’est reposant, si si. Arrivée à Lyon, pluie, évidemment, j’avais prévu mon parcours mais je me suis quand même perdue dans le métro, heureusement qu’un jeune homme m’a renseignée, il y a encore des gens serviables. Au retour, j’ai pris le bus, plutôt que le métro, je veux dire pour retourner à la gare Part-Dieu, car ça permet de mieux visualiser et se repérer. Je ne vous explique pas dans quel état j’étais avec mon dos douloureux, heureusement le retour s’est bien passé, même si j’ai eu du mal à rentrer chez moi…

J’ai finalement visité deux lieux, tous les deux très beaux, bien connus des amateurs de ces Quais du polar : l’Hôtel de ville Louis Pradel et l’Hôtel de ville Place de la Comédie. J’ai vu deux chouettes expos mais je vous en parlerai une prochaine fois. J’ai rencontré beaucoup de libraires et d’auteurs, ah et un traducteur très sympa. Je suis repartie avec pas mal de photos (prises avec le Smartphone parce qu’avec la pluie je n’ai pas voulu prendre le Canon), quelques cartes postales, marques-pages (tout comme pour la Fête du livre de Bron, le collectionneur se reconnaîtra !), brochures et deux livres dédicacés : j’ai été raisonnable, n’est-ce pas ? Mais j’aurais voulu en acheter plus, vous vous en doutez bien !

Quais du polar 2017 à Lyon : beaucoup de rouge et de noir dans cette édition !

Le premier est L’énigme de Saint-Olav – Melchior l’Apothicaire, livre 1 d’Indrek Hargla, un auteur estonien que j’aurais dû rencontrer à Romans en septembre 2015 dans le cadre du Festival Est Ouest (mon billet) mais la rencontre avait été annulée… Et vous l’avez peut-être deviné : le traducteur sympa est Jean-Pascal Ollivry qui a traduit ce roman et qui servait d’interprète lors des échanges (ouf, parce que qui parle estonien ?). L’auteur est toutefois bien sympathique et j’ai hâte de découvrir son personnage, Melchior l’Apothicaire.

Le deuxième est Code 93, le premier roman d’Olivier Norek, un auteur que je n’ai encore jamais lu mais que je voudrais découvrir car j’ai vu plusieurs blagues (faux articles de journaux, etc.) sur FB (n’est-ce pas Nicolas Lebel ?) ce qui m’avait bien fait rire. L’auteur est d’ailleurs fort intéressant, tour à tour drôle et sérieux, j’espère que je vais aimer ce Code 93.

Je n’ai pas commencé à les lire dans le train du retour car je n’arrive pas à lire dans les transports en commun mais je vous en parle dès que je les aurai lus et je suivrai ces deux auteurs (c’est-à-dire je lirai leurs autres titres) si ces deux romans me plaisent.

C’est triste une ville sous la pluie…

Bibliothèque de Lyon Part-Dieu, que je visiterai une autre fois, j’étais fourbue, et je pense qu’elle doit fermer à 17 heures le samedi, non ?

Mais c’était un bon moment et j’y retournerai, c’est sûr ! Voici quelques photos d’auteurs et de la foule prises à l’Hôtel de ville Place de la Comédie, sauf la première, celle de Ian Manook prise à l’Hôtel de ville Louis Pradel.

Philippe Fusaro pour La cucina d’Ines

Ce soir, vendredi 31 mars, en sortant du travail à 19 heures, j’ai vite été à la librairie L’oiseau siffleur pour la soirée de parution de La cucina d’Ines, le nouveau roman de Philippe Fusaro paru à La fosse aux ours (je vous en avais parlé ici). Il est illustré par Albertine, une dessinatrice de Genève (Suisse) spécialisée dans l’illustration pour la littérature jeunesse. Plus d’infos sur http://www.albertine.ch/.

Comme je n’ai pas encore lu La cucina d’Ines, voici le résumé de l’éditeur : « Suite à une déception sentimentale, l’auteur s’installe à Lecce dans les Pouilles pour une année afin d’y écrire son nouveau roman. Il fait la connaissance d’Ines, sa voisine âgée de 90 ans, qui lui fait découvrir la cuisine de cette région. Auprès d’elle, il se remémore son enfance en Lorraine et évoque son lien à l’Italie de ses grands-parents. Avec des recettes. »

J’aime l’Italie, j’aime la gastronomie italienne : ce roman, il me le fallait ! Bien sûr, Philippe me l’a dédicacé. Et je vous en parle dès que possible (c’est que j’ai énormément de choses à lire avec les 68 premières fois, le printemps de l’imaginaire francophone, le printemps Lovecraft…). En tout cas, il y avait beaucoup de monde, un apéritif italien avec des vins italiens (et des jus de fruits) et c’était très sympa, merci Sophie et Philippe !