Prix La Passerelle 2016, le roman gagnant !

PrixPasserelle2016En janvier, je vous avais parlé du Prix La Passerelle 2016 (4e édition) et des six romans à lire. Vendredi 27 mai au soir, le dépouillement des votes a eu lieu – sans moi pour une fois puisque j’étais en congés – mais les copines m’ont gentiment envoyé un sms pour que je sache le gagnant immédiatement et une photo pour que je voie le nombre de votes sur le tableau (photo ci-dessous).

Un petit rappel des romans puisque, finalement, je n’ai publié que deux notes de lecture (sur six) : Fable d’amour d’Antonio Moresco et Le quartier américain de Jabbour Douaihy, en fait les deux romans entre lesquels j’hésitais !

GroseillesNovembreLes groseilles de novembre d’Andrus Kivirähk (Le Tripode, octobre 2014). L’activité principale des habitants de ce village médiéval est de voler les biens de la famille du baron (pensez donc, un Allemand !) à son manoir et de vider son garde-manger. Ceci avec l’aide d’êtres créés grâce à un pacte de sang (ou plutôt du jus de groseilles !) avec le diable. Des villageois cupides et stupides… Parfois, les gens mangent même du savon ou des bougies ne sachant pas ce que c’est… « C’est notre malheur à nous, Estoniens : il y a trop d’imbéciles parmi nous. Ils font honte à tout notre peuple. C’est terrible, un idiot pareil. » (page 15). Un roman estonien assurément original, plaisant à lire mais un peu trop loufoque pour moi au moment où je l’ai lu…

LaSolutionEsquimauAWLes nuits de laitue de Vanessa Barbara (Zulma, août 2015). Ada et Otto, mariés depuis 1958, forment un couple fusionnel sans enfant mais Ada est morte en mars, à l’automne. Otto se retrouve seul et n’a pas de contact avec les voisins (c’était Ada qui gérait tout) sauf avec Monsieur Taniguchi, « un centenaire taciturne, sobre et consciencieux » (page 89) mais, bien qu’il soit entré dans l’Histoire comme « le dernier survivant du célèbre bataillon des Nippons fous » sur l’île de Marinduque, il est maintenant atteint d’Alzeihmer… Or l’activité préférée d’Aníbal le facteur est de « remettre les lettres aux mauvaises personnes » pour « créer du lien social entre voisins » (page 48). Otto doit aller chez sa voisine Iolanda pour lui donner un courrier ; elle vit seule avec son neveu et ses chihuahuas. Un premier roman brésilien à découvrir mais qui ne m’a pas emballée plus que ça.

VoyageOctavioLe voyage d’Octavio de Miguel Bonnefoy (Payot-Rivages, janvier 2015). Octavio, paysan analphabète, découvre son pays, le Venezuela. Un premier roman tout en poésie bien agréable à lire mais je n’ai pas retrouvé les deux extraits que j’avais notés… Zut ! Un jeune auteur franco-vénézuélien à suivre.

Et le roman gagnant : Le caillou de Sigolène Vinson (Le Tripode, mai 2015). Alors, j’ai eu un problème avec ce roman… La couverture me plaisait mais j’ai tellement lu de billets sur lui et j’en ai tellement entendu parler qu’il m’est tombé des mains dès les toutes premières pages… Comme l’auteur est attendue à la médiathèque à l’automne, je pense le lire à tête reposée et sans pression en août pendant les vacances estivales. Ma note de lecture.

TableauPrixPasserelle2016