Play de Mènis Koumandarèas

Play de Mènis Koumandarèas.

Ginkgo, octobre 2016, 128 pages (l’éditeur dit 140 mais il y en a bien 128), 15 €, ISBN 978-2-84679-264-6. Play Πλανόδιος Σαλπιγκτής (Kédros, 1989) est traduit du grec par Nicole Le Bris.

Genres : littérature grecque, roman.

Mènis Koumandarèas (Μένης Κουμανταρέας) naît le 4 janvier 1931 à Athènes en Grèce. Il étudie la philosophie et le droit à l’université d’Athènes et suit des cours de théâtre. Il est journaliste, écrivain dès 1962 (nouvelles, romans, poésie) et traducteur. Il traduit en grec moderne Lenz de Georg Büchner (1977), Alice’s Adventures in Wonderland de Lewis Carroll (1972), As I Lay Dying de William Faulkner (1970), Demian de Hermann Hesse (1961), The Ballad of the Sad Cafe de Carson McCullers (1969) et Bartleby the Scrivener de Herman Melville (1980). Il meurt assassiné dans son appartement le 6 décembre 2014 à Athènes. Une page lui est consacrée sur le site de son éditeur, Kédros, et une autre sur le site de la Société des écrivains grecs (sites en grec).

« Un jeune journaliste débutant – plus rocker que journaliste – se présente au domicile d’un écrivain célèbre pour une série d’interviews. Se noue entre eux des relations ambivalentes d’intérêt et d’exaspération réciproques. ‘Play’, c’est la touche du magnétoscope (*) qui permet au ‘reporter’ novice de réentendre les entretiens. Ce face à face dans lequel Koumandarèas se figure lui-même relève de la fiction. » (début de la 4e de couv). (*) Ici, il y a une erreur, c’est bien un magnétophone et pas un magnétoscope.

Un jeune journaliste de 28 ans réussit à avoir un premier rendez-vous avec un grand écrivain. « J’ai lu un certain nombre de vos interviews, dis-je, sans qu’aucune m’ait satisfait. » (au téléphone, p. 5). Les rencontres chez l’écrivain (grand fumeur et buveur de thé) sont enregistrées sur une cassette dans un magnétophone et le jeune journaliste écoute ensuite pour taper sur sa machine à écrire (qu’il appelle Maritsa car elle est bulgare).

Souvenirs d’enfance (à partir de 1935), les vacances à la montagne, la découverte de la musique classique sur le gramophone (Wagner, Strauss…), « une sorte d’extase ou d’ivresse lucide » (p. 11), une maison avec jardin dans le quartier de Psychico (que j’ai découvert dans Psychiko de Paul Nirvanas), un grand frère (7 ans de plus), un chien, les contes qu’on lui racontait le soir… Son conte préféré, Le loup et les trois chevreaux blancs, qui l’a inspiré pour écrire, « la séduction dans le récit » (p. 12). Dès qu’il a su un peu lire, il a développé son imagination et son envie d’écrire : tiens, ça me rappelle moi, mais je ne suis pas devenue une autrice célèbre, « C’est peut-être que le talent me fait défaut ? » (p. 14, c’est en fait une phrase du journaliste). C’est que pour écrire, il faut de l’art, l’innocence, l’étonnement de l’impression première et vivre « en permanence entre les deux aspects du monde, le réel et l’imaginaire » (p. 16).

Et puis, la guerre, l’occupation allemande, le frère aîné engagé, les parents en colère, « Mon père criait qu’à cause de lui nous allions tous nous retrouver devant le peloton d’exécution et ma mère fermait les fenêtres de peur que les voisins nous entendent. » (p. 20). L’écriture et la littérature sont entrées dans sa vie ensuite, à l’adolescence ; il aime les auteurs russes (Dostoïevski et Tolstoï) et il découvre le cinéma (américain) et le théâtre. « À présent que nous nous connaissons, viens régulièrement insiste-t-il. » (p. 25).

Après la Seconde guerre mondiale, et pour lui éviter la guerre civile (1946-1949) et les idées communistes, son père l’envoie étudier à Londres puis à Berlin, imaginez la découverte des rues, des monuments, des gens, des spectacles ! Mais… « Le mal du pays est une bête de proie qui te dévore l’âme. Même si ton lieu de naissance est l’endroit le plus laid qui soit, le désir d’y revenir l’emporte sur tout. À plus forte raison quand tu es né Athénien. » (p. 46).

L’auteur revient donc à Athènes, travaille et écrit. Il lit aussi et le journaliste le pousse toujours plus dans ses retranchements, les auteurs grecs et étrangers qu’il a aimés ou qu’il a détestés, et pourquoi. « Aux antipodes du lyrisme espagnol et de l’intellectualisme d’Europe centrale, les Américains écrivaient comme des enfants. C’est avec eux que j’ai découvert le naturel des dialogues ordinaires, l’humour, la clarté de la phrase, la rapidité dans les changements de temps et de lieu. Un montage qui me ramenait à mon ancienne passion, le cinéma. » (p. 97), il parle bien sûr des écrivains de la fin du XIXe siècle et de la première moitié du XXe siècle voire ceux des années 1960 et 1970. « Souvent un écrivain, même de second ordre, me fournit, à l’égal de la vie, des matériaux pour mon propre ouvrage. Je ne prends pas toujours les plus grands pour modèles. » (p 97-98), il parle de Le tonneau magique de Bernard Malamud.

Un pur bonheur ces dialogues entre le journaliste et l’auteur, c’est vif, c’est moderne, presque endiablé, ça ressemble un peu à du théâtre (le lecteur se retrouvant comme spectateur des entrevues entre le journaliste et l’auteur interviewé). J’ai appris des choses sur l’histoire de la Grèce (XXe siècle), sur la musique grecque (j’avais déjà découvert le rébétiko il y a des années), sur la littérature grecque (c’est bien que les notes soient en bas de page et pas en fin de volume) et sur les « plats de cuisine littéraire » (p. 61), « Je ne sais pas ce qu’il entend par avant-garde ni par réalisme. Encore moins par postmodernisme, un terme que les gens sucent comme un bonbon et vous servent à tout bout de champ. » (p. 61). Mais, plus j’avançais dans la lecture, plus je sentais qu’il y avait quelque chose que je ne comprenais pas, pas comme un malaise, mais une chose intrigante, le journaliste est parfois provocateur, « Mais je n’ai pas l’intention de le laisser tranquille ce soir. À toutes ces culpabilités qui l’assiègent, voici le moment d’en ajouter encore une autre. » (p. 100).

Une excellente lecture que je mets dans Bingo littéraire d’Hylyirio (n° 30, un roman qui se passe en huis-clos, 2e billet), Challenge de l’été – Tour du monde 2022 (Grèce), Challenge lecture 2022 (catégorie 29, un livre dont le titre est un verbe à l’infinitif), Petit Bac 2022 (catégorie Verbe pour Play), Shiny Summer Challenge 2022 (menu 4 – Chaud et ardent, sous menu 1 – Brûlant d’amour = l’amour sous toutes ses formes, comme je n’ai pas envie de lire une romance, je propose ce roman qui parle d’admiration – donc une forme d’amour – d’un jeune homme pour un écrivain qu’il interviewe), Tour du monde en 80 livres (Grèce) et Voisins Voisines 2022 (Grèce).

PS : je tiens à dire que, tout comme L’Autre Paris d’Ivar Lo-Johansson, Ginkgo m’avait envoyé ce livre en 2016 mais que je n’avais pas pu le lire pour des raisons personnelles (séparation, déménagement, problème de santé) et pratiques (il était dans un des 10 cartons de livres non déballés à ce moment-là et je ne l’ai retrouvé que récemment). Merci pour cette belle lecture même si elle arrive presque 6 ans après !

Psychiko de Paul Nirvanas

Psychiko de Paul Nirvanas.

Mirobole, janvier 2016, 214 pages, 19,50 €, ISBN 979-10-92145-502. Psychiko Ψυχικό (1928) est traduit du grec par Loïc Marcou.

Genres : littérature grecque, roman policier.

Paul Nirvanas est le pseudonyme de Petros K. Apostolidis (1866-1937), écrivain, journaliste, scénariste et membre de l’Académie d’Athènes.

Années 1910. Psychiko est un quartier d’Athènes, un quartier calme et plutôt bourgeois, mais ce matin d’août, des ouvriers ont trouvé le corps d’une jeune femme en partie dissimulé par des pierres. Comme elle n’a pas été violée, la police pense à un crime passionnel. Les journalistes et les lecteurs sont fascinés par cette première affaire de meurtre dans la capitale grecque ! Mais, plusieurs jours après, la police n’a rien découvert de nouveau et les journaux passent à autre chose. « Une affaire chasse l’autre, monsieur Nikos : celle de Psychiko, c’est déjà du passé ! » (p. 16). Mais Michalis, le groom de l’hôtel Le Paradis, pense que le coupable est Nikos Molochanthis, le client de la chambre 14.

Nikos, jeune homme orphelin, fantasque et généreux, dilapide joyeusement la fortune paternelle, a abandonné ses études de médecine, se nourrit de films policiers et de romans populaires. « Il avait progressivement perdu toute notion de la réalité et vivait plus par le truchement des fictions cinématographiques et par le biais des romans d’épouvante, qui constituaient sa lecture ordinaire, que le monde réel des hommes. » (p. 25). Par ennui, il décide alors de devenir le coupable ! « En voilà une riche idée ! Si on ne découvre pas le vrai coupable, je pourrais fort bien… » (p. 26). Or il n’était même pas à Athènes au moment du meurtre ! Il était en excursion à Chalcis, sur l’île d’Eubée, avec son meilleur ami, Stéphanos. Mais peu importe, Nikos a une imagination débordante, un goût certain pour l’aventure et pour le risque ! Quand il regrettera cette décision folle, il sera trop tard… « La liberté n’était plus qu’un lointain souvenir. » (p. 88-89).

Heureusement, Lina Aréani, une jeune fille de bonne famille, indépendante (et gothique !), a un plan avec ses amies pour disculper Nikos. « Notre but est de faire en sorte, avec les moyens qui sont les nôtres, que Molochanthis soit innocenté et, si cet objectif se révèle irréalisable, de faciliter son évasion. (p. 107). Mais tout n’est pas aussi simple… surtout quand les journalistes font leurs choux gras de cette étonnante affaire. « Si un de mes proches m’avait dit quelle folie j’allais faire, jamais je n’aurais commis cet acte insensé. Le destin m’a joué un sale tour ! » (p. 163). Ou plutôt Nikos s’est mis tout seul, comme un grand, dans de sales draps et, même s’il est devenu célèbre… comment va-t-il s’en sortir maintenant ?

Dans la postface, très instructive, le traducteur, Loïc Marcou, établit une petite histoire du roman policier et explique son arrivée en Grèce. « […] le roman policier est un genre inconnu en Grèce. Dans un pays encore rural et n’ayant pas connu la révolution industrielle, où la criminalité, anémique, se limite surtout au crime d’honneur […]. » (p. 212-213).

Psychiko fut publié en feuilleton dans la presse en 1928 et ce fut une révolution littéraire ! Spécialiste de la philosophie nietzschéenne (« l’art de l’illusion »), l’auteur fait de nombreuses références aux théories du philosophe allemand : surhomme, rêve de reconnaissance, volonté de puissance. Il fait aussi plusieurs clins d’œil à la littérature anglaise : Thomas de Quincey et Oscar Wilde pour qui le crime imaginaire est une œuvre d’Art ! (j’ai appris ça dans le mooc Oscar Wilde). Psychiko est aussi, et surtout, une satire de la société grecque de ce début de XXe siècle, avec déjà la presse à sensation, le public (lectorat) fasciné et un « héroïsme » à tout prix.

C’est le premier roman policier grec ! Un très grand roman tout court, qui aura bientôt 100 ans. Un roman policier atypique puisqu’il n’y a finalement pas de véritable enquête de police, et Nikos Molochanthis est un « drôle » d’anti-héros qui relève sûrement plus de la psychiatrie, ainsi que ses admiratrices… ! Quel immense plaisir de lire ce roman érudit, amusant (mélodramatique), au charme désuet, au propos à la fois ancien (début du XXe siècle) et tellement moderne (100 ans après, rien n’a changé, au contraire, et la télé-réalité existait presque déjà !).

J’ai lu ce roman en juin pour le présenter dans Un mois, un éditeur et j’ai perdu ma note de lecture !!! Je l’ai retrouvée dans un cahier à spirales : normalement j’arrache ma page de brouillon et je la glisse dans le livre pour l’écrire au propre un peu plus tard mais là, je devais rendre le livre à la bibliothèque car il était dans les coups de cœur pour l’été et j’ai oublié mon brouillon… C’est donc avec du retard que je publie cette chronique de lecture mais comme il n’y a pas eu d’éditeur pour juillet et août, je pense que ça va passer, n’est-ce pas Sandrine ?

Je le mets dans les challenges Classiques, Défi Premier roman, Polar et thriller et bien sûr Une année en Grèce et aussi Voisins Voisines (Grèce).

La nostalgie des dragons de Démosthène Kourtovik

NostalgieDragonsLa nostalgie des dragons de Démosthène Kourtovik.

Actes Sud, collection Lettres grecques, juin 2004, 400 pages, 22,40 €, ISBN 978-2-7427-4938-6. Parution en poche : Babel noir, n° 145, novembre 2015, 400 pages, 9,70 €, ISBN 978-2-330-05688-9. Η νοσταλγία των δράκων (2000) est traduit du grec par Caroline Nicolas.

Genres : littérature grecque, roman policier.

Démosthène (Dimosthénis) Kourtovik (Δημοσθένης Κούρτοβικ) est né le 15 juillet 1948 à Athènes en Grèce où il vit actuellement. Scientifique (il a étudié la biologie en Grèce et en Allemagne de l’Est puis l’évolution de la sexualité humaine au cours des âges en Pologne), professeur (il a enseigné la sexualité dans l’art en Crète), il est aussi écrivain (romans, nouvelles, essais…), traducteur (il maîtriserait une quinzaine de langues !), chroniqueur et critique littéraire (pour Eleutherotypia et Ta Nea si vous comprenez le grec).

Andromaque Koutroubas est une jeune commissaire d’une trentaine d’années. Elle voyage en train avec le professeur Ion Dragonas. Le professeur, âgé d’une soixantaine d’années, est détenu à cause d’Ibycos, la momie d’un homme, égorgé et jeté dans un marais : Ibycos serait la première victime de meurtre de l’humanité, un véritable trésor ! Découverte par le Dr. Martin Obermeyer dans les années 40, la précieuse momie traînait dans la remise du Musée de la Préhistoire où tout le monde l’avait oubliée, y compris le célèbre et controversé professeur archéologue Ion Dragonas, ce qui ne l’a pas empêchée d’être volée. « En sa qualité de conservateur du musée de la Préhistoire, il était responsable de la momie dérobée. » (p. 21). Ibycos est la momie d’un pré-Hellène dont le professeur pense qu’elle a sept ou huit mille ans alors que les momies naturelles ne datent que de 3 000 ans avant J.C. (la plus ancienne est Ötzi avec 3 300 ans avant J.C.) et les momies embaumées (comme les momies égyptiennes) remontent à 2 600 ans avant J.C. maximum. Or les Pélasges, les pré-Hellènes, ne seraient arrivés que 3 000 ans après Ibycos et ils restent « un véritable casse-tête pour la science » (p. 15) : d’où venaient-ils ? Étaient-ils des Indo-Européens ou des Sémites ? Les premiers Hellènes étaient-ils des Pélasges ?

Avec ce roman passionnant, à la fois historique, scientifique et policier, Démosthène Kourtovik conte l’Histoire de la Grèce (y compris moderne : occupation germano-italienne, junte militaire…), de l’humanité et de ses origines. Il dénonce la façon plus que désinvolte de traiter le patrimoine : manque de moyens financiers et humains, laxisme et négligence, « indifférence carabinée des autorités compétentes » (p. 26). Certains chapitres sont écrits différemment (par exemple un compte-rendu d’un débat télévisé avec un spécialiste universitaire et un autre judiciaire, ou des notes pour une nécrologie dans les journaux) et ça donne un rythme différent au roman, à l’intrigue. De plus, le lecteur voyage énormément puisque Andromaque et Ion passent par Milan, Gênes, Stuttgart, Münster, Hambourg, Copenhague, Berlin… Et apprend pas mal de choses, par exemple sur les emblèmes (héraldique) avec ici un serpent rouge et un cormoran blanc entrelacés, sur les lebettini (une espèce de secte) et sur la quipu (système de communication des Incas retrouvé sur la ceinture de la momie volée). L’auteur traite de nombreux sujets qui s’intègrent très bien dans le roman (fantômes, sectes et suicides collectifs, érotisme et Art, fétichisme, homme de Néandertal, etc.). La nostalgie des dragons est donc un roman incroyable, enrichissant et je trouve bien dommage que les autres romans de cet auteur grec de génie n’aient pas été traduits en français…

ChallengeGrece2Mon passage préféré

« De nos jours, il est souvent question d’identité. Identités nationales, ethniques, religieuses, sexuelles et j’en passe. Pourtant on ne parle jamais d’identité humaine. C’est aussi contradictoire que malheureux, car jamais auparavant la nature humaine n’était apparue sous un jour aussi ambigu et énigmatique. Nous vivons dans un monde de plus en plus ouvert, de jour en jour plus uniforme. Et malgré cela, le fanatisme et les haines collectives, loin de reculer, s’embrasent toujours plus. Les plus admirables inventions de l’esprit humain sont employées de la manière la plus absurde. Les formes rationnelles de groupes et d’attitudes vont de pair avec une renaissance de la superstition dans ses expressions les plus violentes. Et malheureusement, notre congrès coïncide avec des événements qui confirment tragiquement cette recrudescence de l’irrationnel. Pourquoi tant de gens préfèrent-ils trouver des raisons de mourir plutôt que de vivre ? […] En fin de compte, qui sommes-nous, pourquoi sommes-nous ce que nous sommes, d’où venons-nous ? […] Je ne sais pas si la vérité est libératrice, comme le croyait ma génération, mais il est temps désormais de la regarder en face. » (p. 198-199).

MoisPolar2016-logoAsphodèle1Récemment, je me suis inscrite à quelques défis, comme Une année en Grèce avec un polar au programme pour le 15 février (aujourd’hui) et Le mois du polar justement en février et puis, je tombe sur La nostalgie des dragons de Démosthène Kourtovik, un polar grec qui va me permettre de présenter autre chose que du Pétros Márkaris ! Je n’ai rien contre cet auteur (que je n’ai jamais lu) mais il semblerait être le seul auteur grec de romans policiers disponible en France puisque Antonis Samarakis (1919-2003) n’est pas traduit en français (à part La faille (Το λάθος – Tò láthos) en 1970 aux éditions Stock… épuisé). Donc, je me suis dit que la majorité des participants présenteraient un polar de Pétros Márkaris et je voulais un roman différent : je n’ai pas été déçue et je vous le conseille chaleureusement !

Une année en Grèce avec Cryssilda et Yueyin

ChallengeGrece1Allez, après avoir réfléchi tout le mois pour savoir si j’allais m’inscrire ou pas, je me lance, pour Une année en Grèce avec Cryssilda et Yueyin ! Elles ont concocté quatre jolis logos, un petit programme (voir ci-dessous), ont prévu des lectures communes, un « Conseil de Grèce » à la fin de chaque trimestre (31 mars, 30 juin, 30 septembre et 31 décembre) et ont créé un groupe sur FB que j’ai à l’instant demandé à rejoindre.ChallengeGrece2

Le programme

15 février : polar avec La nostalgie des dragons de Démosthène Kourtovik (Actes Sud)

15 mai : théâtre

15 juillet : roman classique (avant la seconde guerre mondiale)

ChallengeGrece415 septembre : roman contemporain

15 octobre : passe-moi le tzatziki (livres de cuisine grecque)

15 novembre : les îles perdues

15 décembre : mythologie

Je ne sais pas si je lirai beaucoup de littérature grecque mais je veux absolument vous parler de musique grecque !ChallengeGrece3

Bilan

Un seul billet… Mais ce challenge m’a fait découvrir le roman policier grec et j’ai partagé quelques articles sur le groupe FB. Le challenge continue en 2017 donc je verrai.

Eh bien, un autre policier grec, le tout premier avec Psychiko de Paul Nirvanas (1928).