Les souris du Louvre 1 – Milo et le monde caché de Joris Chamblain, Sandrine Goalec et Drac.
Delcourt, collection Le Louvre, novembre 2018, 32 pages, 10,50 €, ISBN 978-2-41301-149-1.
Genres : bande dessinée française, littérature jeunesse, fantastique.
Joris Chamblain naît le 29 janvier 1984 en France. Il est scénariste de bande dessinée et auteur de romans et albums jeunesse. Sa première œuvre est Les carnets de Cerise avec Aurélie Neyret au dessin (énorme succès mais je n’ai pas encore lu cette série de bandes dessinées parues entre 2012 et 2018). Je vous laisse découvrir tous ses titres et séries sur Wikipédia.
Sandrine Goalec naît en 1967 à Antony (Haut de Seine) et elle vie en région parisienne. Après avoir étudié au Lycée d’Arts Graphiques Corvisart et à l’École de l’image des Gobelins (section film d’animation), elle travaille dans l’animation (du story-board à la supervision de séries au Vietnam et en Corée du Nord) mais elle se lance aussi dans la bande dessinée. Elle travaille sur le story-board d’Ernest et Celestine (en 2015) et sa première bande dessinée, L’Atelier Détectives, avec BeKa au scénario, paraît chez Bamboo (en 2017).
Drac est ici le coloriste mais il est aussi dessinateur et scénariste.
Milo a 10 ans et, lorsqu’il sort de l’école, il va au Louvre avec sa nounou, Alexandra. Le garçon connaît bien le Louvre car sa maman, Sara, en est la conservatrice. Pendant qu’Alexandra dessine, Milo y retrouve Henryk, gardien à la retraite qui aime continuer à arpenter les allées du musée et voir « la patronne [qui lui] fait toujours son petit sourire coquin ! » (p. 9), c’est-à-dire la Joconde.
Milo prend des photos au Louvre, mais pas des œuvres (qu’il connaît par cœur), des « personnes qui les regardent. » (p. 4). Mais Victoire, la copine de classe de Milo, se rend compte qu’il y a une souris qui l’observe, lui, sur une photo ! Des souris au musée ? Milo demande à Henryk qui a passé 40 ans dans le musée et celui-ci doit lui révéler son secret. « Je n’ai plus vraiment le choix de toute façon. » (p. 12).
J’ai aimé faire la connaissance d’Ésope, formé pour devenir aède, de son grand frère, Talos, qui ne sait dire que « zooop » et des clans des souris. Le clan d’Ésope est le clan grec et son père est le roi Xanthos. Il y a aussi le clan mésopotamien, le clan égyptien et le clan romain, mais au fil du temps ils sont devenus ennemis…
Voilà, je n’en dis pas plus sur l’histoire. Cette bande dessinée est parfaite pour faire découvrir aux enfants (et aux grands aussi en fait !) le Louvre différemment. L’histoire, les dessins et les couleurs (plutôt dans des tons orangés mais aussi bleus) sont bien agréables. Et les lecteurs comprendront qu’il y a des mystères dans les musées, des endroits auxquels le public n’a pas accès, et peut-être quelques souris finalement ! En fin de volume, Le petit plus… La Pyramide du Louvre, explique l’agrandissement du Louvre (devenu Le Grand Louvre) et la construction de la pyramide de verre et de métal (toute en légèreté). Et j’apprends que le Grand Louvre est « le troisième plus grand musée du monde après le Metrepolitan Museum of Art of New York et le musée de l’Ermitage à Saint-Pétersbourg. » (p. 32).
Les souris du Louvre 2 – Le damier de Babel de Joris Chamblain, Sandrine Goalec et Drac.
Delcourt, collection Le Louvre, octobre 2019, 32 pages, 10,50 €, ISBN 978-2-41301-994-7.
Henryk n’a plus le droit de circuler comme il le veut dans le Louvre… Milo le rejoint sur sa péniche mais, pendant que le retraité explique à Milo ce qu’il attend de lui, il se passe des choses chez les souris !
Ésope quitte son clan car Phémis, sa grand-mère conteuse qui lui a tout appris, lui a donné une mission : réunifier les clans pour qu’il n’y ait plus de guerres et que les souris retrouvent leur mission initiale qui est de protéger les œuvres du Louvre. Tout est possible « par le verbe » (p. 19). Il rencontre Isis dans le clan des Égyptiens. Mais son père, le roi Xanthos, mijote quelque chose…
Une excellente suite au premier tome avec de nouveaux personnages (les Égyptiens, les conteurs…) et, en fin de volume, Le petit plus… Le département des Antiquités égyptiennes dans lequel on apprend, entre autres, que « Riche de près de 70 000 œuvres, le département des Antiquités égyptiennes conserve l’une des plus importantes collections du monde après le Musée égyptien du Caire et le British Museum à Londres. » (p. 32).
Je n’ai pas les tomes suivants, dommage, mais je vais me faire un plaisir de les emprunter à la médiathèque !
Pour La BD de la semaine et les challenges Littérature de l’imaginaire #12, Petit Bac 2024 (catégorie Lieu pour Louvre).