L’Aimante de Caroline Doudet.
Auto-édition, en vente sur Amazon en version papier ou e-book, 250 pages, 13,40 €, ISBN 978-2-9583480-1-4.
Genres : littérature française, premier roman, érotique.
Caroline Doudet naît le 16 mars 1978 à Limoges. Elle est blogueuse et autrice. L’Aimante est son premier roman mais elle écrit des nouvelles érotiques sous le pseudonyme de Serena de Lyoncourt. Plus d’infos sur son blog et sa page FB et sur son blog – La page de Serena et sur sa page FB – Serena de Lyoncourt.
Juliette vient d’emménager dans son nouvel appartement avec vue sur les montagnes. Elle se sent… « Libre, indépendante, sans attaches, sans entraves. Sans amour désormais. » (p. 11). Juliette vit au milieu de ses livres, elle lit beaucoup, surtout depuis l’adolescence, « Elle avait lu, mais elle n’avait rien vécu. » (p. 14). Après des études littéraires et l’obtention de l’agrégation de lettres modernes, Juliette devient prof, mais, à 26 ans, elle comprend que ce n’est pas ce qu’elle veut. Alors elle va chercher l’amour, le grand amour, l’amour absolu, l’Élu. Mais qu’est-ce que le grand amour ? Est-ce comme dans les romans sentimentaux (des classiques pour la plupart) qu’elle a lus ?
Un chapitre, un homme, Paolo, Tristan, Paul, Pierre, Erwan, Antoine, Arnaud, Valentin, Richard, Alain, Raphaël, Yvan, chacun a un signe astrologique différent (je pense que l’autrice est fondue d’astrologie, ce qui n’est pas mon cas, les planètes ont changé de place depuis 4000 ou 5000 ans que l’astrologie a été inventée !) et Juliette est bien loin du grand amour, à chaque fois un coup d’un soir, parfois un peu plus longtemps, quelques semaines maximum…
Avec toutes ces galipettes érotiques, je vais pouvoir mettre ce roman dans Le mardi c’est permis de Stéphie (le 1er mardi du mois donc ce sera en août).
En plus, Juliette quitte Paris, elle est mutée à Clermont-Ferrand… Une première année difficile, surtout pendant l’hiver, et puis, sur place, pas de famille, pas d’amis, pas d’amants… Quelques collègues aux petits soins pour elle… « Mais elle-même ne ressentait rien du tout, pas la moindre émotion. Elle était vide de désir. » (p. 53). Jusqu’à sa rencontre avec Pierre, le bonheur absolu, la jouissance, elle est amoureuse, c’est le bon, et puis non, en fait, c’est la cata… « Elle lui en voulait, et s’en voulait à elle-même, elle se détestait d’avoir été si naïve, d’avoir cru à cette escroquerie qu’est le grand amour. Elle s’en voulait, car finalement, qui lui avait fait du mal, à part elle même ? » (p. 88). Heureusement il y a sa meilleure amie, Emma, « pragmatique et réaliste » (p. 101).
« Juliette allait avoir 30 ans. Une femme n’est jamais aussi belle et séduisante qu’à 30 ans, paraît-il. L’âge de la maturité et de l’épanouissement. Elle en doutait. Elle ne se sentait pas du tout mûre et épanouie. Plutôt en décalage constant avec sa vie. Mais peut-être cela allait-il s’arranger. Elle venait de rencontrer Alain. » (p. 139). Mais, comme pour tous les autres, « Il n’était pas l’Elu » (chaque chapitre se termine avec cette phrase sauf celui avec Pierre, à noter que l’autrice n’écrit pas Élu alors que grammaticalement une lettre majuscule est une lettre comme les autres qui garde son accent, son tréma ou sa cédille et il en est de même pour les phrases qui commencent par À ou par Écrire).
Juliette va-t-elle trouver le Grand Amour ? « Elle avait beaucoup appris de tous ces hommes. Elle avait appris la patience, elle avait appris la souffrance. » (p. 204).
J’ai gagné ce roman (avec une dédicace amicale et des jolis goodies, photo ci-contre) sur Les chroniques culturelles, le blog de l’autrice qui organisait un concours, merci Caroline ! Une blogueuse que je suis depuis des années (plus de 12 ans), d’abord sur son ancien blog, L’irrégulière – Cultur’elle, puis sur son nouveau blog. J’ai lu ce roman le 17 juillet et je ne sais toujours pas quoi en dire d’intéressant pour mes lecteurs… C’est un peu frustrant pour moi… Ce n’est pas mon genre de lectures, c’est sûr, mais je l’ai lu avec plaisir même si j’ai trouvé les chapitres un peu répétitifs… Peut-être que je ne me suis pas reconnue (du tout) dans cette jeune Parisienne qui virevolte d’homme en homme ? Pas que je sois contre cet état, chacun(e) vit sa vie comme il veut (comme il peut ?) mais je ne me suis pas attachée à Juliette et l’astrologie et son état d’esprit m’ont un peu dépassée (même si je vous rassure, j’ai connu plusieurs hommes dans ma vie !). Mais est-ce vraiment ça le plus important… ? N’est-ce pas plutôt être soi-même, être je dirais en bonheur avec soi-même ? Juliette n’a pas choisi d’être une collectionneuse d’hommes, elle aime, elle est une Aimante, elle voudrait être aimée en retour, est-ce trop demandé ?
De plus, vous le savez, je suis intransigeante et je repère facilement quelques trucs là où d’autres lecteurs / lectrices ne voient rien !
« Et puis un jour, elle cessa d’écrire : à force qu’on lui répète […] » (p. 14), à force qu’on ! à force qu’on ? Ça fait mal aux yeux et aux oreilles ! Un « on lui avait tellement répété que », c’était bien, non ?
« une bouteille de Pouilly-Fuisse » (p. 21), j’en ai déjà bu, c’est un très bon vin mais c’est Pouilly-Fuissé (Fuissé étant une des 4 communes qui produisent ce vin blanc de Bourgogne).
« Juliette entreprit d’aller jeter un œil à qu’il y avait de nouveau sur les sites de rencontre. » (p. 31), il manque un ‘ce’ entre ‘à’ et ‘qu’il’.
« –J’ai un cadeau pour toi ! » (p. 43), il manque l’espace entre le tiret et J’ai.
« Un matin qu’elle avait cours à 9 heures » (p. 60), c’est quoi, cette expression, une expression régionale ? Un matin où elle avait cours, c’est plus léger.
« les mardi matin » (p. 155), eh bien, pas de ‘s’ ?
« Shangaï » (p. 160), je ne l’ai jamais vu écrit sans ‘h’ mais ce n’est peut-être pas la ville chinoise, c’est peut-être une autre ville dans un autre pays ? Alors je vérifie, il n’y a que Shanghaï (ou Shanghai) et qui ne s’écrit qu’avec un ‘h’ puisqu’en chinois les idéogrammes sont ‘shang’ et ‘hai’.
« un site de rencontres » (p. 162) et 4 lignes plus bas « un site de rencontre », alors là, je pense que vous avez les deux sites idéaux, celui pour faire plusieurs rencontres et celui pour faire LA rencontre !
« au fond de d’elle » (p. 229 puis p. 231), des petits ‘de’ en trop qui n’ont pas été retirés à la relecture.
« Son hypersensibilité, qui était la_matrice de son rapport au monde […] » (p. 233), il vient faire quoi le trait là au milieu ?
« je suis écrivain » (p. 238), les guillemets de la fin sont passés tout seuls à la ligne, il existe pourtant l’espace insécable.
La 4e de couverture est écrite en majuscule avec une police difficile à lire.
D’autres l’ont lu ?
Pour Bingo littéraire d’Hylyirio (n° 35, un lire qu’on vous a offert en 2022) et Shiny Summer Challenge 2022 (menu 4 – Chaud et ardent, sous menu 1 – Brûlant d’amour = l’amour sous toutes ses formes, 2e billet).
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