Darryl Ouvremonde 1 de Rémi Guérin et Krystel.
Glénat, collection Log-in, octobre 2019, 80 pages, 16,90 €, ISBN 978-2-344-03136-0.
Genres : bande dessinée française, science-fiction, littérature jeunesse.
Rémi Guérin naît le 12 octobre 1979 à Nogent sur Marne (Val de Marne) et vit à Nantes. Il découvre la bande dessinée très jeune grâce à son père. Il étudie le cinéma et la communication et devient assistant de communication à la FNAC. Il rencontre Éric Corbeyran et il devient son coscénariste pour la série Les véritables légendes urbaines (2007-2009). Il scénarise ensuite plusieurs séries, Explorers (2009-2011), Kookaburra Universe (2012), City Hall (2012-2015), Pinkerton (2013-2016), Ovalon (2015-2016), Booksterz (2016-2017) et quelques albums solos.
Krystel (Robin) naît le 5 juillet 1984 à Nantes (Loire Atlantique). Ses passions : manga, anime, jeux vidéo, elle se lance donc dans des études de dessin à l’école Pivaut section bande dessinée et illustration. Elle fait d’abord des illustrations pour des magazines et des couvertures de romans avant de pouvoir se lancer dans la bande dessinée avec Ash (2010) puis Magda Ikklepotts (2014-2017) et Darryl Ouvremonde (2019). Plus d’infos sur son site officiel.
Prologue. Chez O.J. Éditrice. Le personnage masculin : « Darryl est un ado de notre monde, mais avec un don unique : celui d’ouvrir des glyphes-serrures qui mènent tout droit dans un autre univers… l’Ouvremonde ! » (p. 4). Le personnage féminin : « Aux yeux du monde, Julianne est une jeune femme normale, mais elle cache un secret incroyable : elle possède le don de voir les fantômes. » (p. 5). Justement Dean, un fantôme « se lie d’amitié avec elle quand il découvre qu’elle seule peut le voir […] mais inévitablement , il va tomber amoureux d’elle… » (p. 5).
Dix ans après, ville de Kælatt dans l’Ouvremonde. Darryl est devenu un des meilleurs journalystes du Veilleur. Il est avec Elynwe, une petite fée à la mémoire phénoménale (les fées sont appelées farfadons dans l’Ouvremonde). Ils ont rendez-vous avec Croqueruche (un elfe) qui les emmène dans un monde inconnu. « La maison aux mystères est une légende pour qui n’est pas un magicien accompli. » (p. 19).
J’aime bien Ocelot, le Vifbyrd de Darryl, un oiseau doré et rapide qui prend des photos et peut conserver les preuves dont Darryl a besoin pour ses enquêtes et la rédaction de ses articles.
En fin de volume, un addenda avec Extraits du journal Le Veilleur avec l’article de Darryl et le billet d’humeur d’Eléa Logoze (sa collègue et concurrente) et Carnet de notes de Julianne.
De très beaux dessins précis et rythmés qui collent parfaitement à cette histoire imaginaire comme je les aime ! Fantôme, fée, magie, cambriolages mystérieux, géant, monde gris (notre monde), Ouvremonde… Comment est-ce possible que cette bande dessinée n’ait jamais croisé mon chemin ? Heureusement que j’ai le tome 2 !
Darryl Ouvremonde 2 de Rémi Guérin et Krystel.
Glénat, collection Log-in, août 2021, 72 pages, 16,90 €, ISBN 978-2-344-03600-6.
Darryl, Ocelot et Elynwe embarquent dans le dirigeable pour Fallswarm. Dean embarque aussi mais personne ne peut le voir à part Darryl. Croqueruche se joint à eux. Leurs billets sont des allers simples… « Pour Fallswarm, nous ne vendons pas de retour. Si vous êtes capables de monter à bord lors du passage de la navette suivante, le voyage vous est offert […] – Capables ? – Vivants… » (p. 6).
Fallswarm, c’est l’enfer… Un monde peuplé de Nocturleurs (l’équivalent des Mangemorts de Harry Potter). Ils répondent à une question mais le prix à payer est énorme…
Ouah, un tome 2 superbe et incroyable, et quelle fin !
En plus, en fin de volume, un addenda avec un Cahier graphique, des dessins, des crayonnés, des story-boards pour conclure en beauté.
Si j’en ai l’occasion, je lirai Darryl Ouvremonde, roman jeunesse fantasy avec une couverture et des illustrations de l’auteur et de Nicolas Mitric et avec des nouvelles de Rémi Guérin (c’est cette nouvelle qui sert d’adaptation à la bande dessinée), Patrick McSpare et Jean-Luc Cano, d’abord paru chez Termites Factory en 2016 puis chez Michel Lafon en 2017. L’avez-vous lu ?
Pour La BD de la semaine (plus de BD de la semaine chez Fanny), les challenges BD 2023 et Littérature de l’imaginaire #11.