Nyaight of the Living Cat 1 à 3 de Hawkman et Mecha-Roots

 

Nyaight of the Living Cat 1 – Catpocalypse Now ! de Hawkman et Mecha-Roots.

Mangetsu, collection Seinen, avril 2023, 192 pages, 8,20 €, ISBN 978-2-28281-203-7. Nyaight of te Living Cat Vol. 1 (2021) est traduit du japonais par François Boulanger.

Genres : manga, seinen, science-fiction, post-apocalyptique.

Hawkman est le scénariste. Mecha-Roots est le dessinateur. Aucune info…

Des zombies ? Non, des chats !

« Le monde est à présent sous la domination des chats. Parmi les chats nés au cours d’un processus d’élevage secret, un spécimen unique vit le jour. Par la suite, il fut baptisé ‘L’originel’ car il était le premier porteur du virus M.M. Ce dernier se transmet par le toucher et transforme les humains en félins. Dans une société où la majorité de la population avait un chat comme animal de compagnie, la pandémie ne tarda pas à se répandre. Ainsi débuta ‘L’apocalypse féline’. » (p. 10-11). J’adore !

Deux survivants, Kaoru et Kunagi (qui adorent les chats) trouvent refuge dans un supermarché où d’autres humains se sont déjà réfugiés. Mais les chats guettent et tous les humains sont en danger ! « Bon sang… Quelles magnifiques créatures… » (p. 172). Surtout ne pas se laisser attendrir ! OK ?

 

Nyaight of the Living Cat 2 – Le jour d’après les chats de Hawkman et Mecha-Roots.

Mangetsu, collection Seinen, septembre 2023, 176 pages, 8,20 €, ISBN 978-2-38281-262-4. Nyaight of te Living Cat Vol. 2 (2022) est traduit du japonais par François Boulanger.

Les chats sont tellement nombreux que ni les membres du « chat-binet du premier ministre » (p. 10) ni l’armée ne peuvent faire quoi que ce soit. « Nous avons déjà essayé les bouteilles en plastique, les picots répulsifs, les ultrasons antichats, et même les arroseurs… Seul ou en groupe, un chat déborde d’énergie et de curiosité ! Il s’agit d’une forme d’intelligence parfaite qui dépasse l’entendement humain ! » (p. 11). Ouah, je lis ça avec deux chats à mes côtés, j’ai un peu peur… 😛

De toute façon, un « centre spécial de gestion des catastrophes liées à la mignonitude suprême des petits chats » (p. 9) a été créé au ministère mais « Tout humain qui se respecte est incapable de tirer sur un chat. C’est aussi simple que cela. […] Si nous étions attaqués par des aliens hostiles, nous pourrions nous défendre, mais là… Nos soldats préféreraient sans doute mourir plutôt que de faire du mal à ces petites bêtes. » (p. 12).

Un seul objectif, sauver les chats et les humains encore non infectés !

On retrouve les réfugiés toujours humains du supermarché et Kunagi est persuadé que Tsutsumi sera très utile parce qu’elle a une telle allergie aux chats qu’elle sent où ils sont.

Toujours aussi génial, à la fois mignon et effrayant ; la poursuite avec Kunagi en moto est extraordinaire ; il n’y a aucun temps mort, de l’humour et les dessins sont incroyables (tous les chats sont différents). En fin de volume, du contenu bonus avec Tanishi histoire inédite et plusieurs planches de courtes histoires inédites.

 

Nyaight of the Living Cat 3 – Mad cats de Hawkman et Mecha-Roots.

Mangetsu, collection Seinen, décembre 2023, 160 pages, 8,20 €, ISBN 978-2-38281-572-4. Nyaight of te Living Cat Vol. 3 (2022) est traduit du japonais par François Boulanger.

L’humanité s’est effondrée. Quelques humains vivent à Wendelstein, un ancien musée mais il y a des « bandits sans foi ni loi […] de plus en plus nombreux » (p. 68), comme dans Mad Max et, bien sûr, de plus en plus de chats. J’aime beaucoup les costumes de protection des personnages principaux (que l’on suit depuis le début), Arata, Kaoru et Kunagi. Et il y a de nouveaux personnages.

En dire plus serait divulgâcher si sous souhaitez lire cette excellente série post-apocalyptique à la fois drôle et dramatique. En fin de volume, Tsutsumi, histoire inédite et de courtes histoires alternatives sur le mode « Cat if… ? ».

Le tome 4 est paru en mars 2024 en France et le tome 5 en février 2024 au Japon. En japonais, site officiel du manga, site officiel de l’animé et, ci-dessous, la bande annonce de l’animé. Trop hâte de lire la suite !

Pour La BD de la semaine (sauf que j’ai oublié de donner mon lien…), Challenge lecture 2024 (catégorie 16, un livre dont le titre fait au moins 40 points au Scrabble, j’ai calculé 46 points avec le titre générique) et Littérature de l’imaginaire #12.

Gachiakuta 1 de Kei Urana

Gachiakuta 1 de Kei Urana.

Pika, collection Shônen, juin 2023, 192 pages, 7,20 €, ISBN 978-2-8116-7983-5. Gachiakuta vol. 1 ガチアクタ (2022, Kôdansha) est traduit du japonais par Nathalie Lejeune.

Genres : manga, shônen, fantasy.

Kei Urana 裏那圭 est mangaka (scénariste et dessinatrice). Plus d’infos sur ses comptes Instagram et Twitter. Gachiakuta est prépublié dans Weekly Shônen Magazine et Shônen Pocket de Kôdansha.

Abandonné bébé, Rudo a été recueilli par Regto qui l’a élevé comme un père. Mais Rudo fait partie de la peuplade qui vit dans le bidonville à côté de la ville et en profite pour dévaliser leurs poubelles et vendre ce qui peut encore être utile.

Accusé du meurtre de Regto, Rudo est condamné et précipité dans l’abîme rempli des souillures. Il est attaqué par des créatures faites d’ordures (des composites) et sauvé par Enjin. Y a-t-il d’autres humains ?

Les sujets sont ‘classiques’ : d’un côté les riches et de l’autre les pauvres, un orphelin accusé à tort d’un meurtre qu’il n’a évidemment pas commis, la vengeance qui l’anime, le nouveau monde qu’il découvre en même temps que ses pouvoirs, ben oui, c’est un shônen.

Dans ce manga à la fois post-apocalyptique et dark fantasy, il y a beaucoup d’action et de mystère. En lisant cette série dynamique et déjantée, je suis sûre que Rudo et les lecteurs vivront d’incroyables aventures qui plairont aux fans de shônen. Mais, avec 10 tomes déjà parus au Japon et série encore en cours, ça me fait trop… Peut-être un ou deux tomes de plus me donneront envie de lire la série complète parce que les dessins et l’histoire me plaisent quand même bien. Vidéo bande-annonce ci-dessous.

Pour La BD de la semaine (plus de BD de la semaine chez Moka), ABC illimité (lettre G pour titre), Challenge lecture 2024 (catégorie 24 un livre dont le titre comporte un seul mot), Littérature de l’imaginaire #12 et bien sûr Un mois au Japon.

Le château solitaire dans le miroir 3 et 4 de Tomo Taketomi

Voici les tomes 3 et 4 après la lecture des deux premiers tomes, billet sur lequel il y a des infos sur le roman dont est adapté le manga et sur le film d’animation.

Le château solitaire dans le miroir 3 de Tomo Taketomi.

Nobi Nobi, collection Genki, novembre 2023, 224 pages, 7,20 €, ISBN 978-2-38496-063-7. Kagami no kojô かがみの孤城 (2019) est traduit du japonais par Claire Olivier.

Genres : manga, seinen, fantastique.

Tomo Taketomi 武富 智 est mangaka. Il débute avec Caramela (2001), A Scene et B Scene (2003) et Evil Heart (2006 à 2011). Son site (pas mis à jour).

Grâce à Aki venue en uniforme dans le château, Fûka, Kokoro, Masamune, Rion et Ureshino découvrent qu’ils sont dans le même collège ! Subaru aurait dû y être aussi s’il n’était pas parti à Hawaï. Ils découvrent aussi que « Chacun a donc une chambre adaptée à ses goûts ? C’est plaisant… Mais aussi un brin inquiétant que Mademoiselle Loup en sache autant sur nous… ».

Ils décident de faire quelque chose ensemble pour Noël et Mademoiselle Loup se joint à eux même si elle ne peut pas manger sa part de gâteau à cause de son masque. Après la fête, Masamune propose timidement quelque chose, « Euh… Ce… serait… juste pour une journée… mais… Vous seriez partants… pour venir en cours au troisième trimestre ? Juste… un jour, c’est tout. ».

C’est beau de voir ces sept collégiens en rupture se confier, s’amuser ensemble, se faire confiance, se challenger et chercher ensemble la clé pour que leur vœu soit exaucé. Mais le 10 janvier, au collège, rien ne se passe pas comme prévu…

L’histoire est toujours bien menée avec des dessins très expressifs. La tension monte, une certaine peur s’installe, heureusement j’ai le tome 4 à lire !

Le château solitaire dans le miroir 4 de Tomo Taketomi.

Nobi Nobi, collection Genki, février 2024, 224 pages, 7,20 €, ISBN 978-2-38496-064-4. Kagami no kojô かがみの孤城 (2019) est traduit du japonais par Claire Olivier.

Le mois de mars est déjà là et, le 30, le château fermera ses portes. Chacun retournera à sa vie mais si la clé est trouvée et que les vœux se réalisent, ils oublieront tout alors que sinon, ils garderont tout en mémoire, c’était le deal dès le début.

Kokoro réfléchit au mal que certains peuvent faire à d’autres. « Elle m’a volé tellement de temps. Une année de cours, de club, d’activité, de sortie, toute ma première année de collège. Comment ces gens font pour se considérer comme les maîtres du monde ? ».

Cependant « Plus le dernier jour approche, plus nous passons du temps ensemble. » et chacun trouve des solutions avec les parents, avec une aide extérieure et un autre collège ou une entrée au lycée pour les plus âgés.

Eh bien, je ne peux pas vous en dire plus, lisez cette série complète en 5 tomes. J’attends le 5e et dernier tome avec impatience, il est annoncé pour le 2 mai.

Pour La BD de la semaine (plus de BD de la semaine chez Fanny), Challenge lecture 2024 (catégorie 46, un livre conseillé par un libraire ou bibliothécaire, les deux en fait), Littérature de l’imaginaire #12, Petit Bac 2024 (catégorie Objet avec Miroir) et Un genre par mois (en mars, fantasy ou fantastique).

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Projet 52-2024 #11 et #12

Je ne savais pas du tout quoi proposer concernant la onzième photo pour le Projet-52 2024 de Ma de samedi dernier avec le thème magique… Je n’ai pas eu plus d’idées cette semaine…

Alors en désespoir de cause, voici Magie intérieure 宇宙なボクら (Kosmo na bokura), un shôjo de Saki Hiwatari 日渡 早紀 terminé en 4 tomes, paru au Japon entre 1999-2000 et en France chez Delcourt en 2003.

Et la douzième photo avec le thème au sommet. J’aurais pu vous montrer un sommet de montagne mais Mohamed Cheikh, chef cuisinier parisien, professeur à l’École Ducasse, auteur de Ma cuisine méditerranéenne, est sûrement au sommet de son art avec ce délicieux Lapin de Pâques chocolat noisette vanille et confiture de lait chez le pâtissier glacier Erhard en Alsace.

Je vous souhaite un bon week-end et, si vous voulez participer, allez chez Ma ! Lien vers son billet de présentation + lien direct vers Du côté de chez Ma’ (à mon avis plus pratique pour voir le billet photo du samedi en cours).

Chocotan 1 de Kozue Takeuchi

Chocotan 1 de Kozue Takeuchi.

Nobi Nobi, collection Shôjo, janvier 2018, 176 pages, 7,20 €, ISBN 978-2-37349-167-8. Chocotan! (Shueisha, 2011) est traduit du japonais par Manon Debienne.

Genres : manga, shôjo.

Takeuchi Kozue 武内こずえ naît le 19 novembre 1978 à Tsushima dans la province d’Ehime. Elle est scénariste et dessinatrice, en un mot mangaka.

« Mon pelage est couleur marron chocolat… aussi appelé ‘chocolate and tan’ en anglais. Ce qui a donné mon nom… Chocotan ! ». Chocotan est une femelle teckel nain qui vit avec son humaine, Nao Hatori.

Chocotan a renversé la fleur d’Arima… Cette plante était en salle de chimie et elle fanait alors Nao l’a récupérée pour la mettre au soleil. Ce que Chocotan sait, c’est que Nao est amoureuse d’Arima !

En tout cas, Nao veut devenir toiletteuse et Chocotan « adooore être bien habillée ! […] alors elle me fabrique plein de rubans et de vêtements ! ».

Un jour que Nao et Chocotan se promènent, elles font une rencontre, enfin deux rencontres ! Arima et son teckel Happy se promènent aussi. Mais, alors que Chocotan porte sa robe préférée, le teckel n’est pas agréable avec elle et le jeune homme ne l’est pas plus : « Pauvre bête, elle n’a rien demandé. Les chiens n’ont pas besoin de rubans et de froufrous. Ce ne sont pas des poupées à habiller. ». Je comprends bien le message car, au Japon (et ailleurs) trop de gens abusent en ce qui concerne leur animal de compagnie mais c’est un peu fort quand même.

Quant à Chocotan, de retour à la maison, elle est tellement mécontente d’Arima et de Happy qu’elle mange la plante… « J’ai aussi mangé la terre et le cache-pot ! Hé hé ! ». Non seulement elle est malade mais elle se rend compte ensuite qu’elle peut parler ! Seulement il ne faudrait pas qu’elle parle devant tout le monde…

Pour créer Chocotan, Kozue Takeuchi s’est inspirée de Shiina, sa teckel de 7 ans, mais Chocotan était trop sage alors elle s’est inspirée des teckels de ses parents, Runa et Sena et c’est pourquoi Chocotan fait des bêtises (in à propos des teckels, 3). En fin de volume, un chapitre spécial : Bébé Chocotan.

Au fil des chocopitres et de quelques chocoulisses, vous vous amuserez avec Nao et Chocotan qui est tellement mignonne mais qui ne comprend pas que la vie des humains soit si compliquée ! Vous connaîtrez mieux Arima et Happy. Et j’espère que comme moi, vous aimerez cette belle histoire vraiment bien dessinée façon shôjo (mignon mais pas mièvre).

Chocotan est vraiment bien mais c’est une série en 13 tomes… Aurais-je l’envie et le temps de lire 12 autres tomes ?

Pour La BD de la semaine (plus de BD de la semaine chez Noukette) et Challenge lecture 2024 (catégorie 48, un manga), Littérature de l’imaginaire #12 et Un genre par mois (en mars, fantasy ou fantastique, ici avec un chien qui parle).

Hachi et Maruru, chats des rues 3 de Yuri Sonoda

Hachi et Maruru, chats des rues 3 de Yuri Sonoda.

Doki Doki, novembre 2023, 160 pages, 7,95 €, ISBN 979-10-411-0385-0. ツレ猫 マルルとハチ (Tsureneko Maruru to Hati volume 3, Kôdansha, 2023) est traduit du japonais par Pénélope Roullon-Ishihara.

Genres : manga, seinen.

Yuri Sonoda naît le 12 mai 1986 dans la préfecture de Hyogo au Japon. Elle est mangaka (dessinatrice et scénariste). Plus d’infos sur son site officiel et son instagram, entre autres.

Nous retrouvons Hachi, Maruru et Écaille et, comme ils vont bien mieux, Yasuo décide de leur faire prendre un bain. Hachi y va le premier mais Maruru et Écaille sont inquiets : c’est quoi ces cris ? Après un bain de 20 minutes chacun, aucun des trois ne reconnaît l’odeur des autres…

Après cet épisode dramatique, Maruru est toujours aussi maladroit. « Maruru… Tu as de la chance qu’on t’ait sorti de la rue, toi, hein ? Tous les chats ne sont pas aussi agiles et débrouillards qu’on peut le penser. ». De plus Yasuo s’occupe de cinq tout petits chatons qu’il doit nourrir au biberon jour et nuit.

Hino, le jeune homme qui a trouvé Écaille blessée, revient au refuge pour aider Eriko et Yasuo, en plus de la jeune Lita. Quant à Yasuo, il aimerait bien trouver les autres chats que madame Mori nourrissait mais Tad’nœuds s’enfuit alors que Pelty monte carrément dans sa voiture ! C’est qu’il pense beaucoup à Hachi, Maruru et Écaille. « Je suis sûr que ma présence leur manque là-bas ! Je vais y aller aussi pour les rejoindre… J’ai hâte de voir la tête qu’ils feront ! ».

Plusieurs histoires bonus dans le volume et en fin de volume permet d’en savoir plus sur le passé et l’histoire de chaque chat. Cette série est vraiment très bien, à la fois amusante et à la fois instructive, l’idéal pour savoir à quoi s’attendre lorsqu’on veut vivre avec un chat ou plusieurs. On apprend aussi ce qu’il ne faut pas faire avec les chats. Le tout à la fois avec humour et sérieux.

J’ai hâte de lire le tome 4 avec les chats de madame Mori qui se sont retrouvés et avec les chatons.

Pour La BD de la semaine (plus de BD de la semaine chez Noukette) et les challenges Littérature de l’imaginaire #12 (les chats parlent), Petit Bac 2024 (catégorie Prénom avec Hachi et Maruru) et Tour du monde en 80 livres (Japon).

Hachi et Maruru, chats des rues 2 de Yuri Sonoda

Hachi et Maruru, chats des rues 2 de Yuri Sonoda.

Doki Doki, juin 2023, 160 pages, 7,95 €, ISBN 979-10-411-0062-0. ツレ猫 マルルとハチ (Tsureneko Maruru to Hati volume 2, Kôdansha, 2022) est traduit du japonais par Pénélope Roullon-Ishihara.

Genres : manga, seinen.

Yuri Sonoda naît le 12 mai 1986 dans la préfecture de Hyogo au Japon. Elle est mangaka (dessinatrice et scénariste). Plus d’infos sur son site officiel et son instagram, entre autres.

Ma note de lecture du tome 1.

Madame Mori, la grand-mère ayant été obligée de partir, les chats se retrouvent sans personne qui leur donne à manger… Alors, comme les autres chats, Hachi et Maruru quittent le parc et essaient de trouver de quoi se nourrir et boire. « Ça n’a pas l’air marrant tous les jours… de n’être qu’un pauvre chat des rues ! »

Mais s’ils font d’agréables rencontres comme le chat Pelty et Merry la chienne avec lesquels ils peuvent s’endormir au chaud dans la niche, Hachi est attaqué par le gros chat bagarreur… Il sait que cette fois, il ne se remettra pas, la seule solution est-elle de se réfugier dans une cage piège pour se laisser attraper par le zigouilleur ? « Maruru… j’ai décidé de m’en remettre aux humains… […] Avec les blessures que j’ai, je suis fait quoi qu’il en soit… Même en espérant qu’elles se referment un jour, je serai mort de faim avant ! ».

Pas question que Maruru laisse Hachi seul dans cette cage ! Je vous laisse découvrir ce qui arrive à Hachi et Maruru.

Il y a du dramatique, de l’humour, de la méfiance, mais aussi des odeurs et plusieurs histoires bonus divertissantes ou instructives. Les personnages humains sont très bien, deux garçons, deux filles. « Nous ne savions toujours pas ce qui nous attendait ensuite… mais ça ne faisait plus rien. Plus rien ne nous importait tant nous étions heureux de nous retrouver ! »

Que j’aime cette série ! Et j’espère que vous l’aimerez aussi. C’est beau, c’est intelligent, c’est drôle et la couverture est encore très belle.

Première BD de l’année pour La BD de la semaine (plus de BD de la semaine chez Moka) et les challenges Littérature de l’imaginaire #11 (fantastique, les chats parlent) et Un genre par mois (en janvier, c’est contemporain).

La BD de la semaine – Bulles de l’année 2023

Et voilà, dernier mercredi de l’année et il est consacré aux Bulles de l’année, c’est-à-dire notre top de l’année, nos BD coups de cœur lues en 2023. Plus de Bulles de l’année chez Moka.

Pour les BD, j’en ai lu moins cette année donc ça va être facile mais pour les mangas, ça va être plus compliqué… Quant aux comics, je n’en ai pas lu cette année.

Alors, je commence avec les BD !

En 5. Le château des animaux 2 – Les Marguerites de l’hiver et 3 – La nuit des justes de Delep et Dorison

En 4. Le veilleur des Brumes (3 tomes) de Robert Kondo et Dice Tsutsumi

En 3. Darryl Ouvremonde 1 et 2 de Rémi Guérin et Krystel

En 2. Où est Anne Frank ! d’Ari Folman et Lena Guberman

En 1. Une enfance de paille de Lika Nüssli qui est la seule BD parue en 2023

Ensuite les mangas !

En 5. The Sound of my Soul 1 de Rin Saitô (tome 2 lu mais pas encore publié le billet, série en 4 tomes)

En 4. Série Chat de yakuza de Riddle Kamimura : tomes 1 à 3 + tome 4 (série terminée)

En 3. Série Boys Run The Ryot de Keito Gaku : tome 1 + tome 2 + tome 3 + tome 4 (série terminée)

En 2. Hachi et Maruru, chats des rues 1 de Yuri Sonoda (tome 2 lu mais pas encore publié le billet, série en cours)

En 1. Série Rooster Fighter – Coq de baston de Shu Shakuratani : tome 1 (lu en novembre 2022) + tome 2 + tome 3 + tome 4 (série en cours)

Et pour vous ?

Ethnicity 01 (trilogie) de Tadano Nobuaki

Ethnicity 01 de Tadano Nobuaki.

Doki Doki, série parue entre mars et septembre 2012, plus au catalogue.

Au Japon la série est pré-publiée dans Monthly Comic Flapper entre février 2011 et mars 2012 puis éditée par Media Factory.

Genres : manga, seinen, science-fiction.

Nobuaki TADANO 多田乃伸明 est un mangaka dont les deux premières séries, 7 milliards d’aiguilles (70億の針 soit 70 Oku no Hari) entre 2008-2010 (4 tomes) et Ethnicity 01 (3 tomes) sont parues en France chez Doki Doki (mais plus au catalogue). Sa troisième série, Oni no Mataoni 鬼の又鬼のアモ, historique et fantasy, pré-publiée entre 2017 et 2021 dans Gekkan Young Magazine et éditée par Kôdansha (3 tomes) n’est pas (encore) parue en France.

Tome 1, mars 2012, 190 pages, 7,50 €, ISBN 978-2-81890-917-1. エスニシティ ゼロワン vol. 1 (Media Factory, 2011) est traduit du japonais par Michel Le Bras.

Les 4 premières pages sont en couleurs. « Bouleversements climatiques à l’échelle planétaire… Démographie mondiale galopante… La famine… La guerre… Mise au point d’un système de régulation démographique automatique… unanimement adopté par tous les états à travers le monde… » (p. 1).

Niko vit avec un e-pet (Electronic Personnal Tutor), un chat nommé Kuné, dans la cité fortifiée de Sensoram, où elle est une excellente élève. Un soir, en sortant de l’école, elle suit un garçon qui est dans sa classe, Astha, qu’elle n’avait pas remarqué avant, et elle arrive dans une zone interdite, appelée zone blanche. Non seulement les deux ados sont attaqués par un robot crache-mort mais des activistes exilés veulent réunir toutes les zones blanches pour reprendre le pouvoir sur les cités. Un très bon premier tome qui met bien en place les personnages et la vie dans et hors de la cité fortifiée. Chouettes dessins, pas de longueurs, j’ai hâte de lire la suite.

Tome 2, juin 2012, 190 pages, 7,50 €, ISBN 978-2-81890-996-6. エスニシティ ゼロワン vol. 2 (Media Factory, 2011) est traduit du japonais par Michel Le Bras.

Keô, qui a le gêne révolutionnaire, convainc la vieille Chiyo, normalement résignée, de se joindre à lui et ses hommes pour la révolution contre Nortréga qui dirige la cité de Sensoram. Quant à Niko, elle a perdu tous ses points de citoyenneté. Kuné lui a été retiré ainsi que tout ce qu’elle avait et elle doit quitter la cité pour vivre dans la zone blanche qui est remplie de dangers mais aussi d’exilés pauvres. Astha l’ayant retrouvée la conduit auprès de Noh et elle pourra loger chez Chiyo. « Nous sommes dans une zone blanche. […] Tu es libre, totalement libre. Libre de réfléchir par toi-même… » (p. 102). Très belle histoire mais attention combats violents ! Heureusement que j’ai le troisième et dernier tome.

Tome 3, septembre 2012, 190 pages, 7,50 €, ISBN 978-2-81892-148-7. エスニシティ ゼロワン vol. 3 (Media Factory, 2012) est traduit du japonais par Michel Le Bras.

Dans ce dernier tome, Niko et Astha rencontrent le Professeur. Ils apprennent pas mal de choses et tout s’accélère. Je ne peux en dire plus !

Une belle trilogie de science-fiction post-apocalyptique, plus spécifiquement une dystopie (dysfonctionnement d’une utopie), avec de quoi réfléchir sur le sens de la vie : société tortionnaire (dans laquelle les riches vivent sans se soucier du reste) ou liberté (mais les gens sont pauvres et soumis au danger) ? Beaucoup d’action et de combats pour la bonne cause, la liberté !

Pour La BD de la semaine (science-fiction cette semaine, chez Moka) et les challenges BD 2023 et Littérature de l’imaginaire #11.

Hachi et Maruru, chats des rues 1 de Yuri Sonoda

Hachi et Maruru, chats des rues 1 de Yuri Sonoda.

Doki Doki, avril 2023, 176 pages, 7,95 €, ISBN 979-10-411-0061-3. Tsureneko Maruru to Hati volume 1 (2022) est traduit du japonais par Pénélope Roullon-Ishihara.

Genres : manga, seinen.

Yuri Sonoda naît le 12 mai 1986 dans la préfecture de Hyogo au Japon. Elle est mangaka (dessinatrice et scénariste). Plus d’infos sur son site officiel et son instagram, entre autres.

Maruru est un chaton tout blanc né dans une animalerie. Des humains l’ont enfin adopté mais il a couru après un oiseau et s’est perdu. Il se retrouve en ville sur le territoire de chats des rues pas contents de voir un nouveau venu.

Sa première rencontre avec Hachi, chat noir et blanc de 5 ans, ne se passe pas bien, Hachi le surnommant « chaton d’appartement ». Mais lorsque Hachi a un problème, Maruru l’aide et gagne son estime. « Merci… Je te dois la vie, petit. Je vais te montrer où trouver à manger… Suis-moi un peu. »

Maruru et Hachi vont devenir amis. Maruru va rencontrer d’autres chats de la bande de Hachi, une vieille dame qui les nourrit presque tous les jours, et Calico un chaton mal en point. Hachi va lui apprendre les dangers comme l’effrayant zigouilleur qui attrape les chats pour les faire castrer ou les chats des autres quartiers qui ne pensent qu’à se battre et… que personne ne revoit jamais.

C’est beau, c’est tendre, c’est drôle mais le destin de nombreux chats qui ne survivent pas à la rue, à l’hiver, c’est triste. Je pense que ce manga a été créé au Japon pour montrer le destin de ces chats qui souffrent, qui ont fait, qui sont blessés, qui n’ont personne (ou presque) pour prendre soin d’eux et qui meurent dans l’indifférence générale, ce qui signifie que la castration des mâles et la stérilisation des femelles sont indispensables (toutes les associations de protection dans le monde le disent). Les jeunes peuvent lire ce seinen (c’est-à-dire pour adultes) mais il faut qu’ils comprennent ce message important car ce n’est pas simplement un manga à lire pour le plaisir même si la couverture est très belle et amusante.

Pour La BD de la semaine (plus de BD de la semaine chez Moka) et les challenges BD 2023, Jeunesse & young adult #12, Littérature de l’imaginaire #11 (les chats parlent), Un genre par mois (en novembre, c’est amour ou amitié, et franchement cette histoire d’amitié entre Hachi et Maruru est très belle).