Movie Challenge 2022

Vu sur Light and Smell, j’ai quand même un peu hésité avant de m’inscrire à ce challenge qui n’est pas littéraire mais cinématographique, le Movie Challenge 2022. Je suis ravie que Purple Velvet du Cabinet de curiosités participe et il y aura plusieurs films russes 🙂 Infos, logo et inscription chez Lily lit.

L’objectif est de regarder un film pour chaque catégorie durant l’année 2022 (paliers et catégories ci-dessous).

Les 4 paliers
10 catégories remplies = Movie Challenge en chocolat.
20 catégories remplies = Movie Challenge de bronze.
30 catégories remplies = Movie Challenge d’argent.
40 catégories remplies = Movie Challenge d’or.

Les catégories et les films vus

1/40. catégorie 20. Un film avec une course-poursuite avec Kingsman, le cercle d’or réalisé par Matthew Vaughn en 2017, c’est un film d’action et d’espionnage anglo-américain, c’est la suite de Kingsman, services secrets (2015) et je l’ai trouvé aussi énergique et divertissant, la course-poursuite avec les taxis est époustouflante. Janvier

2/40. Catégorie 12. Un film d’horreur avec Ape vs Monster réalisé par Daniel Lusko en 2021, c’est un film de science-fiction horreur avec un chimpanzé envoyé dans l’espace lors de la guerre froide dont la capsule revient sur Terre avec une substance dangereuse l’ayant transformé (divertissant). Janvier

3/40. Catégorie 14. Un film qui se déroule dans un lieu imaginaire avec L’île secrète des dinosaures (Dinosaur Island) réalisé par Matt Drummond en 2014, c’est un film d’aventure australien dans lequel Lucas, 13 ans, est projeté sur une île inconnue sur laquelle vivent des dinosaures et une jeune fille qui lui enseigne tout ce qu’elle sait (divertissant et agréable à voir). Janvier

4/40. Catégorie 2. Un film avec un titre en un mot avec Demain réalisé par Cyril Dion et Mélanie Laurent en 2015, c’est un film documentaire qui recense des initiatives pour sauver la planète et l’humanité (un film optimiste avec une belle BO à voir absolument même s’il date un peu). Janvier

5/40. Catégorie 30. Un film qui n’est pas sorti en salles en France avec Miss Fisher et le tombeau des larmes réalisé par Tony Tilse en 2020, c’est un film d’aventure et policier australien qui n’est pas sorti en salles en France mais en VOD (un film pour ceux qui aiment les romans et/ou la série télévisée). Janvier

6/40. Catégorie 9. Un film dont au moins une scène se passe dans un cirque avec L’assistant du vampire – Cirque du freak réalisé par Paul Weitz en 2009, c’est un film états-unien fantastique plutôt pour les adolescents mais je l’ai regardé parce qui se déroule dans un cirque et, franchement, j’ai passé un bon moment (j’ai bien sûr pensé à l’excellent Freaks – La monstrueuse parade réalisé par Tod Browning en 1932). Février

7/40. Catégorie 39. Un film réalisé par une femme avec Nikos en vrai, à l’ombre des lumières réalisé par Valérie Inizan en 2022, c’est un film documentaire français sur la vie et la carrière du journaliste et présentateur Nikos Aliagas (un bon documentaire, intimiste, dans lequel on voit la Grèce, j’ai dû apercevoir Nikos Aliagas sur Euronews mais je ne m’en souviens pas, la première fois que je l’ai vu réellement à la télévision, c’était avec Canteloup sur TF1, j’aimais bien mais je ne regardais pas toujours, j’ai appris qu’il était aussi photographe et ses photos sont belles, je n’en reviens pas de tout ce qu’il a fait, une découverte). Février

8/40. Catégorie 34. Un film avec un enlèvement ou une disparition avec Royal Corgi réalisé par Ben Stassen et Vincent Kesteloot en 2019, c’est un film d’animation belge et états-unien qui se déroule en Angleterre avec les corgis de la reine Elizabeth mais le jeune corgi Rex, le préféré de la reine, disparaît, c’est drôle et rythmé ; le film montre le mari de la reine, Philip Mountbatten (qui était encore en vie) et Donald Trump (qui était encore président des États-Unis). Février

9/40. Catégorie 23. Un film qui t’a fait découvrir un(e) réalisateur(trice) avec Frontier réalisé par Dimitri Tiourine en 2018, c’est un film de science-fiction russe dans lequel un jeune homme, Mikhail, découvre l’histoire de sa famille durant la Seconde guerre mondiale (pas un chef-d’œuvre mais pas mal, je découvre ce jeune réalisateur russe qui a déjà réalisé des épisodes de séries et les films La soif en 2013, L’amour avec limites en 2016 que j’aimerais voir. Février

10/40. Catégorie 33. Un film à petit budget avec Beyond the sky réalisé par Fulvio Sestito en 2018, c’est un thriller de science-fiction états-unien de 82 minutes, un jeune réalisateur dont la mère a disparu lorsqu’il était enfant et dont le père n’a cessé de répéter qu’elle avait été enlevée par des extraterrestres réalise un film documentaire avec un ami pour prouver que les extraterrestres sont une imposture mais il rencontre une jeune femme qui a été enlevée, pas un chef-d’œuvre mais un film à petit budget qui se laisse bien regarder. Mars

1er palier honoré 🙂 (au 14 mars)

11/40. Catégorie 5. Un film adapté d’un roman graphique ou d’un comic avec Old réalisé par M. Night Shyamalan (dont je suis fan) en 2021, c’est un film fantastique états-unien de 108 minutes, une famille et d’autres personnes en vacances sont isolées sur une plage et vieillissent à la vitesse grand V sans moyen de s’échapper, ce film est en fait l’adaptation de la bande dessinée franco-suisse Château de sable de Pierre Oscar Lévy (scénario) Frederik Peeters (dessins) parue en 2010. Mars

12/40. Catégorie 37. Un survival/un film catastrophe avec Final Days (ou Alone) réalisé par Johnny Martin en 2020, c’est un film d’horreur états-unien de 92 minutes, un virus s’étant propagé parmi les humains ceux-ci se transforment en zombies cannibales et un jeune homme pensant être le seul survivant enregistre des vidéos sur son ordinateur mais au moment où il veut se suicider il découvre qu’il y a une autre survivante dans l’immeuble d’en face, pas un chef-d’œuvre mais un film de zombies différent dans lequel les deux jeunes gens vont tout faire pour survivre. Mars

13/40. Catégorie 17. Un court-métrage : après avoir regardé La nuée, le premier long métrage réalisé par Just Philippot en 2020 (un film français fantastique dans lequel une éleveuse de criquets comestibles qui élève seule ses enfants veut agrandir son exploitation et devient obsédée par ses criquets, un film qui a reçu plusieurs récompenses bien méritées mais qui fait froid dans le dos avec une intimité malsaine et des acteurs excellents), j’ai regardé les deux courts-métrages de Just Philippot qui sont proposés sur le DVD, Ses souffles (24’, drame familial) et Acide (18’, anticipation) qui sont tout aussi pessimistes. Mars

14/40. Catégorie 11. Un film où on peut entendre parler au moins deux langues avec Skyscraper réalisé par Rawson Marshall Thurber en 2018, c’est un film catastrophe états-unien de 103 minutes qui se déroule à Hong Kong (donc on peut entendre parler américain et chinois) avec une tour (la plus haute du monde) qui prend feu, un film d’action efficace sans temps morts. Mars

15/40. Catégorie 36. Un film dont un personnage va en prison avec Les animaux fantastiques 2 – Les crimes de Grindenwald réalisé par David Yates en 2018, c’est un film d’action et fantastique anglais et états-unien dans lequel Grindenwald, le méchant, est en prison, mais il s’en échappe et l’objectif des héros est de le remettre en prison. Avril

16/40. Catégorie 40. Un film avec des jumeaux/jumelles avec 2021 la guerre des mondes réalisé par Mario N. Bonassin en 2021, c’est un film de science-fiction états-unien, pas un chef-d’œuvre mais j’ai passé un moment divertissant, et les deux personnages principaux, des astronomes, sont frère et sœur jumeaux. Mai

17/40. Catégorie 7. Un film dont l’affiche est jolie avec Meteor Moon réalisé par Brian Nowak en 2020, c’est un film de science-fiction états-unien, pas un chef-d’œuvre mais de bons effets spéciaux et l’affiche est vraiment réussie. Mai

Les catégories pas encore honorées
1- Un film qui contient une chanson que tu adores
3- Un film français d’avant 1980
4- Un film avec un détective privé
6- Un film avec un split screen
8- Un film sur l’amitié
10- Un film réhabilité après un flop au cinéma
13- Un film en grande partie tourné dans une voiture
15- Un film avec une fermeture/ouverture à l’iris
16- Un film dont le personnage principal est un enfant
18- Un film qui commence par la fin de l’intrigue
19- Un film dont un personnage porte le prénom de ton ami(e) d’enfance
21- Un film qui se déroule dans le milieu culinaire
22- Un film dont un personnage déménage
24- Une comédie musicale
25- Un film qui se passe dans le milieu sportif
26- Un film en noir et blanc
27- Un film qui a connu un tournage compliqué
28- Un film avec un verbe à l’infinitif dans le titre
29- Un film dont le personnage principal a plus de 60 ans
31- Un film avec un couple de cinéma que tu adores
32- Un film dont le titre est issu d’une chanson
35- Un film sensuel ou érotique
36- Un film dont un personnage va en prison
38- Un film européen hors France

Pati fait son cinéma #7

Billets précédents de Pati fait son cinéma : #1, #2, #3, #4, #5 et #6.

Comme je le disais dans le bilan 2020 pour les films et les séries, je préfère maintenant faire deux bilans par an soit un par semestre. Voici donc le premier, pour les films et les séries vus du 1er janvier au 30 juin 2021.

Les films

Janvier = 4. Février = 3 dont 1 d’animation. Mars = 7 dont 4 d’animation. Avril = 12 dont 3 d’animation. Mai = 7 dont 1 d’animation. Juin = 5. Soit 38 films dont 9 d’animation.

Les séries

Janvier = 13. Février = 13. Mars = 5. Avril = 6. Mai = 7. Juin = 5. Soit 49 séries différentes.

Vous pouvez retrouver les titres et les infos de ces films et séries dans la rubrique mensuelle Journal de bord.

Morozko réalisé par Alexandre Rou

Vous rappelez-vous du conte Le Gel craquant d’Alexandre Afanassiev ? Je vous disais que le conte avait inspiré un film, Morozko, réalisé par Alexandre Rou en 1964 (84 minutes). Eh bien, ce film, je l’ai vu !

Alexandre Arturovitch Rou (Александр Артурович Роу) naît le 24 février 1906 à Moscou (d’un père irlandais et d’une mère grecque). C’est un cinéaste (réalisateur et scénariste) du cinéma soviétique (en particulier des adaptations de contes ou de légendes et du cinéma pour le jeune public).

Dans le film, les deux vieux n’ont que deux filles : Nastienka (Nastia) est la fille du vieux et Marfouchka est sa demie-sœur. La vieille et Marfouchka sont atroces ! Le vieux est faible. Heureusement Nastienka a la compagnie du brave chien car elle travaille jour et nuit…

Pendant ce temps, dans un autre village, Ivan (Ivanouchka) est un bellâtre prétentieux qui ne respecte pas sa vieille mère et qui attire toutes les belles du coin mais il se fait rançonner par des brigands. Ce qui ne l’empêche pas de continuer sa route et de rencontrer un nain magicien de qui il reçoit un arc et des flèches mais qu’il ne remercie pas… Il est, après avoir rencontré Nastienka à la rivière, transformé en ours. Que devra-t-il faire pour redevenir un jeune homme et gagner le cœur de la très jolie Nastienka ?

De son côté, n’arrivant pas à marier Marfouchka (pas très jolie et plutôt idiote), la vieille ordonne au vieux de conduire Nastia en forêt et de l’abandonner. Heureusement le Grand-Père Hiver (Morozco) est là.

On est vraiment ici dans le conte de fées, le merveilleux, à la russe avec la vieille sorcière, la Baba Yaga. C’est un film pour la jeunesse, en fait tout public, et ça se termine bien. La méchanceté et la cupidité ne sont pas récompensées. C’est un peu kitsch.

La musique, très présente mais agréable, est de Nikolaï Boudachkine (1910-1988) d’après Nikolaï Rimski-Korsakov (1844-1908) et des chansons sont interprétées (ça fait un peu Walt Disney).

Je suis en fait habituée au cinéma soviétique en noir et blanc (plutôt politique voire propagandiste) et au cinéma russe contemporain et ce film en couleurs des années 60 est une curiosité agréable à voir que je mets dans le Mois Europe de l’Est ainsi que dans 2021, cette année sera classique et Contes et légendes #3.

Pati fait son cinéma #6 – Bilan 2020

Billets précédents de Pati fait son cinéma : #1, #2, #3, #4 et #5.

Billet de début d’année que j’ai oublié… C’est donc un petit bilan 2020 pour les films et les séries.

Les films

Janvier = 5 . Février = 1. Mars = 8. Avril = 5. Mai = 11. Juin = 5. Juillet = 2. Août = 9. Septembre = 2. Octobre = 5. Novembre = 4. Décembre = 12. Soit 69 films.

Les séries

Janvier = 8. Février = 6. Mars = 6. Avril = 5. Mai = 3. Juin = 4. Juillet = 4. Août = 5. Septembre = 13. Octobre = 5. Novembre = 7. Décembre = 5. Soit 71 séries.

Pour 2021, je pense faire un bilan par semestre, le bilan annuel sera ainsi plus simple à faire.

Séries scandinaves pour Décembre nordique

Après avoir vu Une si belle famille, j’ai décidé de faire un billet sur les séries scandinaves vues en 2020 pour le challenge Décembre nordique. Eh bien je n’en ai pas vu tant que ça, des séries scandinaves, cette année, en fait !

Danemark avec Kidnapping, une très bonne série policière en 8 épisodes sur Arte.

Norvège avec Magnus, une série mi-policière mi-fantastique vraiment décalée et drôle en 6 épisodes sur le replay de Série Club.

Pays-Bas avec Les enquêtes du commissaire Van der Valk, une série policière en 3 épisodes sur France3, adaptée des romans de Nicolas Davidson sous le pseudonyme de Nicolas Freeling.

Suède avec Une si belle famille, une série familiale dramatique en 4 épisodes, qui m’a agréablement surprise car généralement Arte diffuse plutôt des séries policières le jeudi soir.

Deux documentaires sur la littérature scandinave : Le monde enchanté d’Andersen (Danois) et Sur les traces de Nils Holgersson : Selma Lagerlöf, une conteuse moderne (Suédoise).

Et deux films d’animation à la fois danois et finlandais.

Niko le petit renne (Niko – Lentäjän poika) réalisé par Michael Hegner (Danois) et Kari Juusonen (Finlandais) en 2008. Niko est un mignon petit renne qui, depuis qu’il a appris que son père, Furie, est membre de la brigade des rennes du Père Noël, veut voler mais, sur son chemin, il y a des méchants loups. Heureusement Niko a des amis, en particulier Julius, un écureuil volant, puis Wilma, une belette chanteuse.

Niko le petit renne 2 (Niko 2 – Lentäjäveljekset) réalisé par Jørgen Lerdam (Danois) et Kari Juusonen (Finlandais) en 2012. Niko, le petit renne a retrouvé son père mais il apprend que sa mère a un nouveau compagnon, Lenni, qui a lui-même un fils, Jonni. Niko n’a pas du tout envie de s’occuper de ce petit frère… Mais Niko et ses amis – dont un nouveau, le vieux renne Tobias – vont devoir affronter les aigles et sauver la brigade des rennes.

Pati fait son cinéma #5

Billets précédents de Pati fait son cinéma : #1, #2, #3 et #4.

Comme pour les séries, j’ai pris du retard en 2019… Mais je suis peu allée au cinéma alors ça va être finalement aisé. Billet publié avec du retard !!!

Au cinéma

La mule de et avec Clint Eastwood est un film américain réalisé en 2018 mais sorti dans les salles, en France, en janvier 2019. Il dure 116 minutes et je n’ai pas vu le temps passer ! L’histoire est inspirée de celle de Leo Sharp, un ancien militaire américain, surnommé El Tata. Clint Eastwood – dans le rôle d’Earl Stone – est vieillissant (89 ans !) mais toujours extraordinaire ! Endetté, Earl Stone, vétéran, devenu horticulteur, va accepter un travail de chauffeur, facile et bien payé, mais… c’est de la drogue qu’il transporte à l’insu de son plein gré !

Rocketman réalisé par Dexter Fletcher est un film américain et britannique qui dure 121 minutes et qui est sorti dans les salles en mai 2019 après avoir été présenté au Festival de Cannes. C’est un très bon film autobiographique sur l’artiste Elton John : ce n’est pas mon chanteur préféré mais le film est vraiment réussi, pas complaisant et j’ai bien reconnu les titres du chanteur (pas les 4 ou 5 premiers cependant). L’acteur anglais, Taron Egerton, est très bon. En plus, j’ai vu ce film avec des amis alors c’était bien agréable.

Vous pouvez maintenant voir ces deux films en DVD.

J’aurais aimé voir d’autres films au cinéma mais j’ai été malade (rhume, grippe) en début d’année donc pas question d’aller m’enfermer au cinéma, puis mon mal de dos m’a empêchée de rester assise plus de deux heures sur un siège, et j’ai décroché mais j’espère bien retourner en salles !

Disponibles en DVD

Approching the Unknown est un film de science-fiction américain réalisé par Mark Elijah Rosenberg en 2016, dans lequel un scientifique part seul pour Mars mais la mission ne se déroule pas comme prévu : angoissant.

 

Atlantic Rim est un film de science-fiction américain réalisé par Jared Cohn en 2013 ; dans l’océan atlantique, une plate-forme de forage, en creusant trop profond, libère une créature monstrueuse. Divertissant et un peu effrayant.

Jumper est un film fantastique américain et canadien réalisé par Doug Liman en 2008, que j’avais déjà vu ; spectaculaire et divertissant.

Seuls sur Terre est un film de science-fiction américain réalisé par Reed Morano en 2018, qui tient grâce à Peter Dinklage (oui, le nain de Game of Thrones).

Transcendance est un film de science-fiction américain (2014) réalisé par Wally Pfister en 2014, avec Johnny Depp, une expérience scientifique qui tourne mal.

Voyage d’Arlo (Le) est un film d’animation américain réalisé par Peter Sohn en 2015 (Studio Disney) ; Arlo est un petit dinosaure qui rencontre un enfant humain, c’est drôle et tendre.

Comme vous le voyez, surtout des films de l’imaginaire (fantastique et science-fiction) ! J’ai sûrement vu (ou revu) d’autres films mais je ne les ai pas notés…

Tag Spécial Mois anglais d’Enna

Pour le Mois anglais, Enna a créé un tag auquel je réponds volontiers !

Quels lieux anglais aimes-tu ou aimerais-tu visiter ? Alors, j’ai mis les pieds deux fois en Angleterre mais uniquement à l’aéroport de Heathrow (à l’aller et au retour). J’aimerais visiter Londres bien sûr mais aussi des vieilles pierres (châteaux, musées, etc.) et la campagne anglaise, genre celle qui est décrite dans Grantchester ou dans Agatha Raisin (les Coswolds par exemple).

Quels aliments / boissons anglais aimes-tu ? J’en connais peu mais j’aime la marmelade de citron, la sauce Worcestershire, les chocolats à la menthe et des fromages comme le Stilton (le bleu anglais). C’est en lisant les réponses de Martine que j’ai réagi que j’avais oublié le thé, à vrai dire je bois plutôt du thé asiatique (japonais, chinois, coréen, indien) mais le lundi, je bois en général du Happy Mondays de Bio Clipper, une entreprise anglaise (du Dorset) alors je rajoute cette info !

Quels auteurs anglais aimes-tu ? Oh la la, beaucoup ! J’aime les auteurs classiques (Jane Austen, les sœurs Brontë, Lewis Carroll, Wilkie Collins, Charles Dickens, Arthur Conan Doyle, Walter Scott, William Shakespeare, etc.), les auteurs de romans policiers ou d’espionnage (G.K. Chesterton, Agatha Christie, P.D. James, John Le Carré, Ruth Rendell, etc.), de fantasy ou de science-fiction (Aldous Huxley, C.S. Lewis, George Orwell, J.R.R. Tolkien, H.G. Wells, etc.) et des auteurs contemporains (Philip Pullman, J.K. Rowling, etc.). J’en oublie, c’est sûr !

Quels films / séries anglais aimes-tu ? J’aime beaucoup le cinéma britannique pour son ambiance et son humour. Pour les films, mon réalisateur préféré est Peter Greenaway qui tourne ses films comme si chaque plan était un tableau (en particulier Meurtre dans un jardin anglais en 1982, Le ventre de l’architecte en 1987, Le cuisinier, le voleur, sa femme et son amant en 1989, entre autres). J’aime bien aussi les adaptations des titres d’Agatha Christie ; et les films de Guy Ritchie comme Arnaques, crimes et botanique (1998) et Snatch (2000). Pour les séries, les séries historiques (Downton Abbey, Peaky Blinders, The Last Kingdom, etc.), policières (Amicalement vôtre, Broadchurch, Les enquêtes de Morse, Les enquêtes de Vera, Happy Valley, Hercule Poirot, Sherlock, The Fall, The Wrong Mans, Whitechapel, etc.) et dans les genres de l’imaginaire (Docteur Who, Game of Thrones, In the Flesh, Penny Dreadful, Le prisonnier, Torchwood, etc.) ont ma préférence mais j’aime bien aussi les séries humoristiques (Benny Hill, Mr Bean, entre autres) et j’en oublie, c’est sûr ! J’avais publié un billet sur des séries anglaises en 2018.

Quels artistes anglais (peintre, sculpteur, photographe…) aimes-tu ? Le premier nom qui me vient à l’esprit est celui du peintre William Turner (1775-1851) et je vous invite à regarder le très beau film, Mr Turner réalisé par Mike Leigh (en 2014).

Quels chanteurs / chanteuses / groupes anglais aimes-tu ? Le rock anglais est un de mes genres musicaux préférés ! Je ne peux pas vous citer tous les artistes que j’aime écouter mais en voici, anciens et récents. Pour les groupes : Alt-J, Ash, Beatles, Blur, Bush, Cast, Clash, Coldplay, Coral, Cure, Deep Purple, Depeche Mode, Editors, Eurythmics, Fleetwood Mac, Genesis, Herman’s Hermits, Joy Division, Muse, Oasis, Orchestral Manœuvres in the Dark (OMD), Pink Floyd, Placebo, Pogues, Police, Portishead, Pulp, Queen, Radiohead, Rolling Stones, Salad, Stranglers, Supergrass, Supertramp, Tindersticks, Uriah Heep, Verve, Who, Yardbirds, Yes, j’en ai sans doute oublié quelques-uns mais ça me semble assez complet par rapport aux artistes dont j’ai des CD. Pour les artistes solos : James Blunt, David Bowie, Kate Bush, Elvis Costello, Beth Gibbons, P.J. Harvey, entre autres, plus les carrières solos d’artistes qui étaient dans des groupes cités ci-dessus comme Damon Albarn, Freddy Mercury, Noël Gallagher ou Thom Yorke. J’avais publié un billet sur le rock anglais en 2017 et un sur 10 groupes de rock anglais en 2016.

Montre-nous des babioles anglaises que tu possèdes ! Euh… J’avais acheté une carte postale du Prince Charles avec Camelia à l’aéroport de Heathrow mais je l’avais envoyée à un ami pour lui faire une blague. Je ne pense pas avoir de choses anglaises chez moi à part des livres !

Faute d’amour et Leviathan d’Andreï Zviaguintsev

Dans le Journal de bord 5-2020, je vous disais que j’avais vu Faute d’amour réalisé par Andreï Zviaguintsev en 2017 et j’ai voulu vous en parler plus en détail. J’en profite pour vous parler aussi de son film précédent, Leviathan (Левиафан, 2014), donc le billet sera un peu plus long que prévu !

Andreï (Petrovitch) Zviaguintsev (Андре́й Петро́вич Звя́гинцев) naît le 6 février 1964 à Novossibirsk (Sibérie occidentale, alors en République soviétique de Russie). Sa mère, Galina Alexandrovna, est professeur de langue russe et de littérature. Son père, Piotr Alexandrovitch, est policier. Lorsque celui-ci quitte son épouse pour une autre femme dans une autre ville, Andreï a cinq ans. Il n’a jamais revu son père et il a un demi-frère qui s’appelle Andreï, comme lui : les drames familiaux, ça le connaît donc ! D’autant plus qu’il a été marié et divorcé plusieurs fois et qu’à chaque fois, ses ex-femmes ont eu des enfants après leur séparation avec leur nouveau mari mais pas avec lui ! Après l’école, il étudie au théâtre et travaille pour le théâtre jeunesse puis il se lance dans le cinéma où il est réalisateur et scénariste (il réalise un film tous les 2 ou 3 ans). Il a même été acteur dans Shirly-Myrli (Ширли-Мырли, 1995) de Vladimir Menchov et Otrazheniye (Отражение, 1998) de Igor Shavlak (que je ne connais pas).

Faute d’amour (Нелюбовь) est le deuxième film d’Andreï Zviaguintsev que je vois mais c’est en fait son cinquième long métrage. À Moscou, Boris et Genia (Alexeï Rozin et Mariana Spivak), un couple de la classe moyenne russe, divorcent au bout de 13 ans de mariage. Leur objectif : vendre l’appartement le plus rapidement possible pour se partager l’argent. Leur fils, Aliocha (Matveï Novikov), 12 ans, souffre en silence (et en pleurs). Faute d’amour… Genia n’a pas été aimée par sa mère, n’a pas connu son père alors elle est incapable de donner de l’amour à son mari et à leur fils. Aliocha est une contrainte, un fardeau, un obstacle à sa vie et elle veut le mettre en pension (un bon entraînement avant l’armée). Boris n’est pas capable d’aimer non plus mais sa nouvelle compagne, plus jeune, est déjà enceinte. C’est l’automne, Aliocha se sent très mal aimé, il ne va pas à l’école et disparaît ! Bien sûr il y a des recherches mais la vie continue, le divorce est prononcé, l’appartement est sûrement vendu, Genia rencontre un autre homme et Boris devient papa et il revivent la même chose, chacun de leur côté, incapables d’aimer… Incapables peut-être même aussi de s’aimer eux-mêmes.

Faute d’amour est un drame familial, sans leçon de morale mais avec beaucoup d’émotions sur ce sujet tragique et déstabilisant. Pourtant l’absence et le manque d’amour sont des thèmes universels, pas propres à la Russie mais, dans cette Russie nouvelle, les stigmates de décennies de communisme et de régime totalitaire sont encore présents. Genia est avec son téléphone en permanence, il est comme un hochet pour elle, un objet (le seul objet ?) qui la rattache à la vie. Boris a un bon travail correctement rémunéré mais son patron, très croyant, ne veut pas d’employés divorcés.

Ce drame peut paraître invraisemblable mais il est bien réel : chaque année, 120000 personnes disparaissent en Russie et ce sont souvent des associations et des bénévoles (comme dans le film avec les bénévoles de Liza Alert) qui cherchent les disparus, souvent en vain malheureusement… En Russie, la famille est en crise, et parfois les violences psychologiques sont plus profondes que les violences physiques. Andreï Zviaguintsev montre un monde sombre, impersonnel, individualiste, sans espoir même… J’ai été vraiment triste pour Aliocha. Mais je ne jette pas la pierre, mes parents ont divorcé, je me suis séparée moi aussi de mon compagnon (de deux compagnons en fait, l’un après l’autre) et je sais que la vie est difficile et qu’il faut s’accrocher…

Le film est fait de longs plans séquences, très beaux, sans artifices, comme des tableaux, mais il prend aux tripes et le fait qu’il n’y ait pas de musique accentue l’effet dramatique chez le spectateur. Faute d’amour a gagné le Prix du Jury à Cannes en 2017, le Prix du Syndicat Français de la Critique de Cinéma en 2018 (Meilleur film étranger) et le César du meilleur film étranger en 2018. Il a également été nommé au Golden Globes 2018 (Meilleur film en langue étrangère) et à l’Oscar 2018 du meilleur film en langue étrangère. Des récompenses bien méritées, d’autant plus qu’ Andreï Zviaguintsev n’a pas reçu de soutien financier pour ce film.

À propos de Faute d’amour. Attention, ça peut spoiler : ne lisez pas ma question si vous n’avez pas vu ce film ! De toute façon, vous ne pourrez pas me répondre. Et allez au paragraphe suivant pour lire sur Leviathan. Donc j’ai une question mais je dois vous expliquer un événement qui arrive au tout début du film : Aliocha sort de l’école, rentre chez lui (c’est assez loin) et, en longeant la rivière (le réalisateur aime la nature, les beaux sites naturels plutôt que la ville), il ramasse un ruban, l’accroche à un objet et le lance dans une branche d’arbre (j’ai eu peur qu’il se suicide en se pendant mais le spectateur n’a encore rien vu, rien entendu entre ses parents donc non), en fait c’est sûrement pour marquer son endroit préféré. Vers la fin du film, la caméra retourne dans ce lieu, s’avance vers la rivière (j’ai craint qu’on retrouve le corps noyé d’Aliocha…) mais, avant d’arriver sur la berge, la caméra monte tout à coup et montre à nouveau ce ruban toujours accroché à l’arbre. Est-ce que ça signifie qu’Aliocha est là, dans l’eau, mais que le réalisateur ne veut pas le montrer ? Si vous avez vu ce film, peut-être pouvez-vous me répondre ou donner votre avis !

Le premier film d’Andreï Zviaguintsev que j’ai vu est son film précédent, Leviathan (Левиафан, 2014) il y a 4 ans il me semble. J’avais beaucoup aimé ce drame même si c’est un film violent pour Nikolaï, surnommé Kolia (excellent Alexeï Serebriakov), mécanicien, et Lilya (magnifique Elena Lyadova), son épouse, dans une petite ville côtière près de la mer de Barents (nord-est de la Russie, océan arctique). Le paysage est magnifique (le film est tourné dans le village de Teriberka, sur la péninsule de Kola, oblast de Mourmansk, cercle polaire) et Kolia ne veut pas partir : la maison a été construite de ses mains, son grand-père et son père ont vécu ici (remarquez la filiation paternelle plutôt que maternelle). Lilya voudrait partir, vivre ailleurs, vivre mieux. Mais Kolya, qui aime sa propriété, est victime du maire, Vadim Cheleviat (excellent Roman Madianov, Aigle d’or du meilleur acteur dans un second rôle en 2015, pour Léviathan donc), un homme violent et ambitieux, qui veut s’accaparer son terrain pour construire soi-disant un centre de télé-communications et veut surtout exproprier le couple ! Kolia fait appel à un de ses anciens amis de l’armée, Dimitri (excellent Vladimir Vdovitchenkov), maintenant avocat à Moscou qui fait le voyage pour aider Kolia. Une belle preuve d’amitié mais la justice et la liberté sont-elles possibles dans cette Russie post-soviétique ? Andreï Zviaguintsev s’est inspiré « de la résistance d’un opiniâtre soudeur du Colorado, Marvin Heemeyer, harcelé par des pouvoirs publics et par une police qui défendent les intérêts d’un puissant groupe » (source Wikipédia) et a transposé cette histoire des États-Unis à la Russie.

Kolia ne va pas agir comme l’Américain (il ne le peut pas, il est Russe !) mais va-t-il se battre ou se résigner comme Job dans l’Ancien Testament ? Avant de voir ce film, avec son titre, j’ai pensé que Leviathan était une créature mais en fait Leviathan, c’est l’État, toujours totalitaire, de façon différente, mais totalitaire quand même, c’est donc tout de même une créature, gigantesque, violente, mais pas une créature animale comme je le pensais.

En tout cas, la musique de Philip Glass, minimaliste, glaçante, lancinante est parfaite pour accompagner ce film dans lequel la justice et la liberté sont bafouées par les hommes politiques et religieux.

Leviathan remporte le prix du scénario au Festival de Cannes en 2014. Il est sélectionné à l’Oscar du meilleur film en langue étrangère en 2015. Il remporte le Golden Globe du meilleur film en langue étrangère en 2015. Avec sa foi en la liberté avant tout, Andreï Zviaguintsev est accusé de dénigrer la Russie et le pouvoir corrompu alors le film ne sort en Russie qu’un an après, en février 2015 (avec des dialogues expurgés).

Pour conclure, et parce que j’ai vu le documentaire qui suivait Faute d’amour, je dirais qu’Andreï Zviaguintsev est un réalisateur honnête, intelligent, drôle et cultivé, c’est peut-être même mon réalisateur russe du XXIe siècle préféré, avec Kirill Serebrennikov (mais, de lui, je n’ai vu que son dernier film, Leto, 2018).

Maintenant, j’ai très envie de voir les trois premiers long métrages d’Andreï Zviaguintsev : Le retour (Возвращение, 2003), Le bannissement (Изгнание, 2007) – qui le montraient en digne héritier d’Andreï Tarkovski (1932-1986) dont je vous parlerai des films une prochaine fois peut-être – et Elena (Елена, 2012) – qui a lui aussi une musique de Philip Glass, la Symphonie n° 3. Ces films sont des drames familiaux avec les relations père-fils ou couple et une vision religieuse différente (car la religion a évolué en Russie post-soviétique). Bref, les avez-vous vus et si oui, qu’en avez-vous pensé ?

L’échine du Diable et Le labyrinthe de Pan de Guillermo Del Toro

Guillermo Del Toro naît le 9 octobre 1964 à Guadalajara (la capitale de l’État libre et souverain de Jalisco) au Mexique. Il est réalisateur scénariste et producteur pour le cinéma et aussi romancier (La lignée en 2009, La chute en 2010 et La nuit éternelle en 2011, une trilogie fantastique avec des vampires et la fin du monde). Il filme dès l’âge de 8 ans et étudie le maquillage et les effets spéciaux. Il est cofondateur du Festival international du film de Guadalajara (site en espagnol et en anglais) et ce festival se déroule en mars depuis 1986 (sauf cette année, je pense). Et, après le succès de son premier long métrage en 1993, Cronos, il crée sa société de production, Tequila Gang. Exilé en Californie en 1997, il réalise des films états-uniens (de grosses productions hollywoodiennes plus commerciales) comme Blade ou Hellboy.

Mais ce qui nous intéresse pour le Mois espagnol et sud-américain, c’est plutôt ses films mexicains et espagnols comme L’échine du diable et Le labyrinthe de Pan. Ces deux films ont été tournés en Espagne et parlent de la Guerre d’Espagne. Ils sont dans le genre gothique.

L’échine du Diable (El Espinazo del Diablo) est sorti en 2001 (en France, en 2002) et dure 107 minutes. Je n’ai pas retrouvé le DVD (mal rangé) donc je n’ai pas pu revoir ce film mais je l’ai déjà vu 3 ou 4 fois et c’est un film fantastique mi-conte mi-horreur. Carlos, 12 ans, orphelin, doit vivre à Santa-Lucia, un orphelinat catholique, isolé dans une campagne désertique. Les autres garçons ne sont pas tendres avec lui, ils sont même plutôt hostiles… Carlos va découvrir les secrets que cachent la directrice Carmen et le professeur Casares. Un de mes passages préférés est quand la bombe tombe dans la cour (on la voit dans la bande annonce) et les bocaux de Casares (l’échine du Diable). Les acteurs sont bons, en particulier Fernando Tielve, jeune acteur Madrilène, qui joue le rôle de Carlos (et c’est son premier rôle au cinéma).

Le labyrinthe de Pan (El Laberinto del Fauno) est sorti en 2006 et dure 118 minutes. 1944, la Guerre d’Espagne est terminée, Franco est au pouvoir mais des maquisards sont toujours actifs dans les montagnes. Ofelia (une dizaine d’années) et sa mère, Carmen, enceinte rejoignent le capitaine Vidal, un homme violent et cruel chargé d’arrêter la guérilla anti-franquiste. Le lieu est isolé et perdu dans les bois. Ofelia qui aime les contes de fées (elle a voyagé avec ses livres) fait la connaissance d’un gros insecte fée qui la conduit dans un labyrinthe où vit un faune. Celui-ci lui annonce qu’elle est la princesse du monde souterrain, Moanna, et qu’elle doit réussir trois épreuves. Ce film est lui aussi fantastique mais il ne verse pas dans l’horreur, il est plutôt gothique et c’est ce côté que j’aime chez Guillermo Del Toro.

J’aurais pu aussi vous parler de Crimson Peak qui est une romance gothique réalisée en 2015 mais le film est estampillé États-Unis donc pas pour ce Mois espagnol et sud-américain.

Pati fait son cinéma #4

Billets précédents de Pati fait son cinéma : #1, #2 et #3.

Après la parution de Pati fait son cinéma #3 – spécial Queen, je n’ai pas pris le temps de faire un autre billet pour les autres films vus en novembre donc voici un billet qui regroupe les films vus en novembre et décembre 2018.

Au cinéma

En novembre

Bohemian Rhapsody ❤ sur Pati fait son cinéma #3 – spécial Queen.

Les crimes de Grindelwald (Fantastic Beasts: The Crimes of Grindelwald) est le deuxième volet des Animaux fantastiques (2016), tous deux réalisés par David Yates d’après J.K. Rowling. C’est un film fantastique anglo-américain qui dure 134 minutes. On retrouve Norbert Dragonneau et ses créatures, les personnages du premier opus et on découvre de nouveaux personnages. C’est très beau, les images, les créatures, l’ambiance de la fin des années 20, mais lors des combats, c’est un peu rapide et donc confus. Le troisième opus dans deux ans ?

En décembre

Casse-Noisette et les quatre royaumes (The Nutcracker and the Four Realms) est un film américain réalisé par Lasse Hallström et Joe Johnston. C’est un film fantastique qui dure 99 minutes et qui est adapté du conte germanique Casse-Noisette et le roi des souris (Nußknacker und Mausekönig, Ernst Theodor Amadeus Hoffmann, 1816) et du ballet féérique russe Щелкунчик (Chtchelkountchik) sur une composition du compositeur russe Piotr Ilitch Tchaïkovski. Londres, difficile de fêter Noël alors que Clara Stahlbaum (l’héroïne), sa sœur et son frère viennent de perdre leur mère. Mais la fête organisée chez son parrain, Drosselmeyer, est… magique ! Les images sont superbes, la musique de Tchaïkovski aussi et Misty Copeland (première danseuse à l’American Ballet Theatre) et Sergei Polunin (danseur ukrainien, ancien danseur au Royal Ballet de Londres) sont magnifiques.

L’exorcisme de Hannah Grace (The Possession of Hannah Grace) est un film américain réalisé par Diederik van Rooijen (réalisateur et scénariste néerlandais). C’est un film fantastique horreur qui dure 85 minutes. Megan Reed a perdu son poste de policière à Boston et démarre un travail de nuit à la morgue de l’hôpital mais, dès la première nuit, elle réceptionne le corps de Hannah Grace, jeune fille possédée par un démon et décédée… trois mois plus tôt ! Stana Katic (célèbre pour le rôle du lieutenant Kate Beckett dans la série Castle, 2009-2016) dans le rôle de Lisa, amie de Megan Reed et infirmière à l’hôpital de Boston. Un huis-clos effrayant dans une morgue grise, sombre et froide, moderne dans sa réalisation, quoique un peu long au début (pas besoin d’ouvrir cinq ou six fois le tiroir de la morgue, le spectateur a compris ! Mais l’actrice visiblement pas…).

Oscar et le monde des chats (Cats and Peachtopia) est un film chinois réalisé par Gary Wang. C’est un film d’animation qui dure 97 minutes. Leon, joli chaton, est devenu un bon gros chat d’appartement. Il ne sait pas quoi dire à son fils, le chaton Oscar, qui ne comprend pas pourquoi sa maman a disparu. Il lui raconte qu’elle est à Catstopia, un endroit magnifique où vivent les chats. Ni une ni deux, Oscar s’enfuit pour aller sur la montagne de l’autre côté du fleuve mais le danger rôde… Une aventure incroyable, drôle, triste, effrayante parfois pour tous les amoureux des chats. C’est le dernier film que j’ai vu au cinéma en 2018 😉

Overlord est un film américain réalisé par Julius Avery (qui dure 110 minutes). C’est un film de guerre différent car il a un côté fantastique horreur : un bon mélange, original de ce qu’on voit habituellement. L’action se déroule pendant le débarquement de Normandie mais les soldats américains parachutés près d’un village vont, après de lourdes pertes, découvrir une base dans laquelle les nazis font des expériences secrètes. Le film a en fait été tourné à Londres et les acteurs, en particulier Bokeem Woodbine, sont vraiment bons. La bande annonce en VO m’a scotchée et j’ai absolument voulu voir ce film !

Disponibles en DVD

En novembre

Cendres () est un film français de Mélanie Pavy et Idrissa Guiro sorti en 2013 ; il dure 75 minutes. Akiko, une franco-japonaise ayant grandi en France, a choisi de vivre au Japon même si elle n’a pas encore assimilé toutes les subtilités de la langue et des traditions. Mais sa mère, Kyoko, venant de mourir, Akiko doit retourner à Paris pour vider l’appartement. Elle découvre deux carnets datant des années 60 et apprend des choses sur son père (cinéaste français) et sa mère (japonaise devenue une égérie de la Nouvelle vague). Deux destins de femmes, le thème du deuil et de la double culture, un drame intimiste pour ce beau film documentaire. Le site officiel.

Jusqu’à ce que la mort nous unisse est un film français réalisé par Delphine Lemoine ; il dure 90 minutes et il est adapté du roman éponyme de Karine Giébel (2009). Il a été diffusé directement sur France3. L’adjudante Servane Breintenbach, Alsacienne, a demandé sa mutation à Colmar mais elle se retrouve en poste à Colmars-les-Alpes ! Disparition de l’épouse de Vincent Lapaz, guide de montagne, assassinat de son meilleur ami… La jolie Ophelia Kolb, déjà vue dans la récente série On va s’aimer un peu, beaucoup…, est convaincante. Il en est de même pour Bruno Debrandt, déjà vu dans la série Caïn (2012-2018).

En décembre

C’est bon d’être un peu fou est un film français réalisé par Antoine Page. C’est un film documentaire sous forme de road movie qui dure 105 minutes. Bilal Berreni (1990-2013) alias Zoo Project, peintre urbain, et Antoine Page, réalisateur, quittent les Vosges à bord d’un camion aménagé direction Vladivostok en passant par la Suisse, l’Autriche, la Slovaquie, la Pologne, l’Ukraine, le Kazakhstan et la Russie (près de 16 000 kilomètres en 4 mois !). Dessins, papiers découpés, vidéos illustrent le voyage et les rencontres. J’ai bien aimé le côté artisanal, les peintures d’animaux sur des maisons isolées ou dans des lieux pratiquement inaccessibles et les rencontres dans les trains (le camion ayant rendu l’âme) ; la chanson dans le taxi au Kazakhstan est super ! C’est le genre de voyage que j’aurais aimé faire en étant plus jeune. Le site officiel.