Epsil∞n n° 28 (octobre 2023)

Epsil∞n n° 28 (octobre 2023).

Epsil∞n, édité par Unique Héritage Média (UHM), 100 pages, octobre 2023, 5,90 €.

98 scientifiques du monde entier interrogés. À noter que 3 livres de la maison d’édition Epsil∞n sont parus début octobre 2023 : En images, le monde vu par la science (194 pages, 40 €), Fun science (144 pages, 6,90 €) et Les voyages d’Epsil∞n – Dans la Lune (194 pages, 20 € que j’ai acheté).

Au sommaire, Club Epsil∞n (courriers des lecteurs), les rubriques Fil d’actus (plusieurs sujets abordés de façon courte), En images (une photographie inédite de notre galaxie, des polypes, le champignon Rhodotus palmatus, entre autres), Atlas (du mieux pour les forêts), Analyse (discrimination positive, est-ce que ça fonctionne ?), C’est dans l’air (quand la supraconductivité rend fou), Big data (le sol abrite 59 % de la biodiversité). Pas de Labyrinthe et de Contre-pied ce mois-ci.

L’enquête, « Polluants éternels : le casse-tête de l’interdiction » (p. 22-29). Ces polluants éternels (PFAS pour per-and polyfluoroalkyl substances ou substances perfluorées en français) sont partout… depuis 70 ans… rejetés dans la nature… et le corps humain met deux ans pour les éliminer seulement de moitié… « vestes imperméabilisées, détergents, cosmétiques, papiers toilette, couches pour bébé, emballages alimentaires, réfrigérateurs, poêles, ordinateurs, smartphones, voitures… […] dispositifs médicaux comme les cathéters, les stents… […] les peintures, les lubrifiants, et bien sûr les nombreux procédés industriels dont l’extraction du pétrole ou le placage chromé des robinetteries. » (p. 25). Heureusement l’Europe, à défaut d’interdire, va en réduire l’usage ! Mais il faudra régler aussi le problème des 260 substances identifiées comme PMT soit Persistent, Mobile et Toxique.

Le dossier, « Au plus près du Big Bang, la nouvelle histoire par JWST » (p. 40-56). « Trop ! Trop de lumière, trop de poussière, trop de trous noirs, trop gros, trop vite ! Les premières images du télescope spatial James-Webb donnent le vertige. En remontant à 200 millions d’années seulement du big bang, il explose les records et donne un coup de pied dans le modèle standard. Et si tout ne s’était pas passé comme on le pensait. La communauté des astrophysiciens retient son souffle. » (p. 41). Des infos et des photos incroyables ! « Galaxies trop lumineuses et trop matures. Trous noirs trop massifs. Trop nombreux. Poussière trop précoce. Trop, trop, toujours trop. C’est le sentiment qui ressort de la première année de plongée du télescope spatial James-Webb, le JWST, au cœur de l’univers primordial. » (p. 48). Rajendra Gupta, physicien à l’université d’Ottawa au Canada dit que « L’Univers pourrait être deux fois plus vieux qu’on ne le pense. » (p. 54). Plus sur https://webb.nasa.gov.

Puis diverses rubriques : À table (la psychologie s’empare de la table), Perucetus Colossus (« Au fin fond du désert d’Ica, au Pérou, le vieux paléontologue Maraio Urbina a déterré il y a quelques années des morceaux de fossiles aux proportions jamais vues… Les vestiges d’un squelette titanesque ? », p. 65), Minerais stratégiques (la forge des volcans), Dans la neige (« C’est tout un écosystème qui se révèle, inattendu, riche, unique, fragiel. », p. 73) et Papillomavirus (« Près d’un tiers des hommes sont porteurs du papillomavirus ; retour sur une très, très lente prise de conscience. », p. 80-81).

Et à la fin, le cahier Pop’Sciences qui apporte humour et originalité tout en restant scientifique, avec une citation différente d’Albert Einstein « L’imagination est plus importante que le savoir » (p. 85), j’approuve ! : évacuation des poissons néons bleus, des petits mammifères mangeaient des dinosaures, la transpiration des champignons, la gestation des baleines boréales est de 23,5 mois soit 10 mois de plus qu’estimé, la Maison Poincaré à Paris est le premier musée consacré aux mathématiques (et Epsil∞n en est partenaire), un pont science-fiction à New York, entre autres.

Je le répète, Epsil∞n est un excellent magazine, toujours sérieux, abondamment illustré, abordable pour tous les lecteurs même les moins fondus de sciences (et qui apporte des rectificatifs en cas d’erreurs). Il me reste à lire les numéros 29 (novembre 2023) et 30 (décembre 2023) et je me suis enfin abonnée pour l’année 2024. Vous aimez les sciences ou vous êtes curieux de découvrir les sciences de façon agréable et à petit prix ? Lisez Epsil∞n ! Vous pouvez toujours consulter les sources sur epsiloon.com/sources.

Bonne année du Dragon de Bois !

Hier, le samedi 10 février, le Nouvel An lunaire nous a fait entrer dans l’année du Dragon de Bois (甲辰 jiăchén), et ce jusqu’au 28 janvier 2025 (le 29 janvier 2025, ce sera au tour du Serpent de Bois).

Animal préféré de la cosmogonie antique chinoise, le dragon (龍 lóng) (5e animal arrivé au banquet de l’empereur) est un animal puissant et énergique apportant intelligence, vitalité et créativité. Le dragon est curieux et s’intéresse à beaucoup de choses mais il peut être arrogant, impulsif et sa fierté l’empêche de changer d’avis ou de position car il veut tout contrôler.

Cependant agréable, le dragon de bois aime la communication, l’harmonie, la liberté, l’humour, le jeu mais il aime aussi attirer l’attention sur lui et peut devenir capricieux voire exigeant. Chaque animal a ses qualités et ses défauts mais le dragon préfère garder sa dignité.

La meilleure saison du dragon avec l’élément bois est le printemps lorsque la nature et le bois croissent. Sa couleur est le vert, son symbole le yang (blanc), sa planète Jupiter, son point cardinal l’est et son chiffre le 5 (comme les 5 éléments et les 5 vertus).

Loin de moi l’idée d’être devineresse mais l’année 2024 est attendue comme une année sage et dynamique (énergique) malgré les turbulences de la vie et des événements mondiaux. De nouvelles opportunités et expériences et de nouveaux départs sont prévus. Alors, gardons notre optimisme, notre confiance et Bonne année du Dragon de Bois !

Et si vous aimez les dragons, découvrez grâce à Natural Geographic les vrais (minis) dragons qui peuplent la Terre ! Et si vous voulez enregistrer le calendrier mensuel, allez ici.

Epsil∞n n° 27 (septembre 2023)

Epsil∞n n° 27 (septembre 2023).

Epsil∞n, édité par Unique Héritage Média (UHM), 100 pages, septembre 2023, 5,90 €.

Un numéro toujours très beau, très bien documenté, très bien illustré et avec 82 scientifiques du monde entier interrogés. « À Epsil∞n, nous n’avons pas peur de vous parler de travaux très pointus en biogénétique, neurosciences ou mécanique quantique. Notre but n’est pas de faire de vous un expert du domaine : c’est de vous transmettre les clés pour que vous puissiez ressentir vous aussi l’importance d’une découverte. Avec l’idée que si les spécialistes s’en émeuvent, alors les profanes peuvent aussi partager cette émotions […]. » (début de l’édito de Hervé Poirier, rédacteur en chef, p . 3).

Au sommaire, Club Epsil∞n (courriers des lecteurs), les rubriques Fil d’actus (plusieurs sujets abordés de façon courte), En images ( les ‘cheveux’ d’un champignon lactaire, les entrailles de la nébuleuse du Crabe, le radeau de la janthine – petit gastéropode marin –, entre autres), Labyrinthe (le casse-tête du zoo), Contre-pied (le déclin moral est une illusion), Atlas (les nappes phréatiques se remplissent), Analyse (semaine de 4 jours, est-ce le bon rythme de travail ?), C’est dans l’air (quand les voitures tentent de décoller, le retour de l’uniforme à l’école), Big data (tous ces bugs qui nous font perdre du temps).

L’enquête, « À l’assaut de la stratosphère » (p. 20-27). « Située entre 12 et 50 km d’altitude, cette couche de l’atmosphère suscite aujourd’hui des convoitises. Des dirigeables, des ballons, des drones à énergie solaire se préparent à investir la zone. Objectif : installer de nouveaux outils de surveillance de la Terre, des relais de télécommunications plus efficaces… Une nouvelle aventure. Pour le meilleur et pour le pire. » (p. 20). Des point positifs, observation de la Terre, mesure des émissions de CO² entre autres, érosion des côtes, détection immédiate des départs de feu, sauvetage en mer, etc., mais bien sûr des points négatifs, « modèle économique viable, […] difficultés techniques, […] apprivoiser ce nouveau milieu où règnent des conditions très particulières de pression, de rayonnement et de températures » (p. 25), dégradations possibles, rejet de combustion de kérosène ou de méthane, cohabitation, législation internationale, coût… « Des promesses fabuleuses. Des périls majeurs. » (p. 27).

Le dossier, « La révolution mathématiques, un jeune chercheur réinvente tout » (p. 42-56). « Il s’appelle Peter Scholze. Il a 35 ans. Et depuis dix ans, sous les yeux ébahis de ses pairs, il est en train de bouleverser les domaines les plus abstraits de la reine des sciences. ‘Perfectoïdes’, ‘ensembles condensés’, ‘correspondance de Langlands’, il faut s’accrocher pour le suivre. Mais cela vaut le coup. Parce qu’il nous montre les chemins que vont prendre les mathématiques dans les décennies à venir… » (p. 43). Peter Scholze est né à Dresde en Allemagne, il a reçu des médailles aux Olympiades internationales de mathématiques, une en argent en 2004, trois en or en 2005, 2006, 2007 et la médaille Fields en 2018. Passionnant mais j’ai essayé de m’accrocher sans tout comprendre malheureusement !

Puis diverses rubriques : Hologramme (la techno qui va relancer la réalité virtuelle). Trous noirs (dans la danse des trous noirs, la fusion des trous noirs). La science plonge dans l’ennui (la plupart des gens détestent l’ennui et sont prêts à tout pour ne surtout pas s’ennuyer ; si vous avez envie de faire le test de Stroop). Exploit (ils ont vu la photosynthèse à l’échelle de l’atome). Préhistoire (femmes chasseuses, l’autre guerre des sexes).

Et à la fin, le cahier Pop’Sciences qui apporte humour et originalité tout en restant scientifique : l’accent des grenouilles banjo en Australie, des cyclones sur Uranus, le voyage des papillons monarques, Luc Langevin le magicien scientifique, un théâtre globe à Las Vegas, un dirigeable solaire de 151 mètres de long, les tasses Repulp en peau d’orange, entre autres.

Je le répète, Epsil∞n est un excellent magazine, toujours sérieux, abondamment illustré, abordable pour tous les lecteurs même les moins fondus de sciences (et qui apporte des rectificatifs en cas d’erreurs). Par contre, j’ai toujours du retard, il me reste à lire les numéros 28 (octobre), 29 (novembre), 30 (décembre) et je me suis enfin abonnée pour l’année 2024. Vous aimez les sciences ou vous êtes curieux de découvrir les sciences de façon agréable et à petit prix ? Lisez Epsil∞n ! Vous pouvez toujours consulter les sources sur epsiloon.com/sources.

Epsil∞n n° 26 (août 2023)

Epsil∞n n° 26 (août 2023).

Epsil∞n, édité par Unique Héritage Média (UHM), 100 pages, août 2023, 5,90 €.

J’ai l’impression qu’il y a un décalage sur le site depuis le n° 25… Le n° 26 est bien celui d’août. Un numéro toujours très beau, très bien documenté, très bien illustré et avec 93 scientifiques du monde entier interrogés.

Au sommaire, Club Epsil∞n (courriers des lecteurs les rubriques Fil d’actus (plusieurs sujets abordés de façon courte), En images (une photo en couleurs de l’intestin grêle humain, Mars est rouge mais aussi bleue, un nouveau gecko photographié en Inde, entre autres), Atlas (le pouvoir des mousses), Labyrinthe (le casse-tête de la pollution lumineuse), Analyse (Nutri-Score, est-ce le bon indicateur ?), C’est dans l’air (quand les humains transpercent la Terre, entre autres), Big data (voici toute l’histoire des papillons). Pas de Contre-pied ce mois-ci.

L’enquête, « Drones, la guerre des essaims » (p. 20-27). « La guerre en Ukraine le confirme chaque jour : les drones sont devenus une arme tactique incontournable. Furtifs, agiles, économiques… et même capables de voler en essaims pour saturer les défenses. La course est lancée. Objectif : rendre ces essaims intelligents et autonomes. En un mot, inarrêtables. Les états-majors sont inquiets. À ce jour, aucune armée n’est prête. » (p. 21). Page 22, il y a une erreur, « l’utilisation d’essaims d’essaims pour » (2e colonne, en haut). Les atouts de cette « nouvelle arme tactique redoutable : saturation, furtivité, discrétion, résilience, intelligence, versatilité, agilité, économie, terreur, force de frappe. » (p. 24-25). Très intéressante enquête mais le mieux, ce ne serait pas la paix !?

Le dossier, « Étrange ! Ce que le paranormal dit de notre cerveau » (p. 40-53). « Vous avez dit étrange ? Sortir de son corps, entendre des voix, voir des fantômes… Depuis quelques années, les chercheurs commencent à prendre ces phénomènes au sérieux. Et si ces expériences permettaient d’ouvrir de nouvelles fenêtres sur notre cerveau, de mieux comprendre le fonctionnement de la pensée ? Car oui, les esprits existent. Chacun en a un sous son crâne. Et c’est un affabulateur compulsif. » (p. 41). « […] le paranormal devient intéressant, neuroscientifiquement parlant. » (p. 42). « Les neurosciences ont en effet largement validé l’authenticité des phénomènes hallucinatoires. L’imagerie cérébrale nous montre que quand les gens nous disent entendre ces voix, ils les entendent vraiment, ou quand ils nous disent voir des visages, ils les voient vraiment puisque leur cerveau s’active comme s’il les voyait ou s’il les entendait, pose Renaud Jardri, professeur de psychiatrie à l’université de Lille et codirecteur de l’équipe Plasticité & Subjectivité au sein du Centre Lille neurosciences & cognition. » (p. 44). « Ne sous-estimez pas votre cerveau !, avertit Anil Seth. Et n’ayez pas peur des fantômes. Car pour les neurosciences, le paranormal est devenu normal. » (p. 52). Je me suis toujours intéressée à ces expériences (qui ne sont plus si inexpliquées que ça !) en me disant que des choses étaient possibles.

Puis diverses rubriques : Banquise (« Mais comment ont-ils pu se tromper à ce point ? Les experts n’en reviennent pas : la banquise va disparaître dès les années 2030. Vingt ans plus tôt que prévu ! Un cauchemar. La faute aux modèles, impuissants à prévoir les réaction d’un milieu complexe, paradoxal, ultrasensible. », p. 55), Excès de vitesse (« six bolides célestes, six étoiles qui viennent d’être repérées grâce au télescope spatial Gaia. La plus rapide […] est dix fois plus véloce que notre Soleil dans sa course sans fin autour du centre de la Voie lactée. Mais le vertige ne tient pas qu’au record. Ces étoiles sont si véloces… qu’elles sont libres ! », p. 63), L’énigme (« Mais qui est donc Naledi, cet Homo lilliputien, quasi australopithèque, dont on soupçonne qu’il enterrait ses morts, gravait des symboles, maîtrisait le feu ? Une humanité alternative ? », p. 66), Maths (on a résolu le problème du pavage apériodique), Fait divers (le gang des orques, « 15 orques devenues incontrôlables, 500 incidents depuis 3 ans, 3 bateaux coulés », p. 79).

Et à la fin, le cahier Pop’Sciences qui apporte humour et originalité tout en restant scientifique : pas de traumatisme chez les gorilles, les poils des cactus, les chauves-souris et les grottes brésiliennes, des serpents qui font la roue, 50 anniversaire de The Dark Side of the Moon des Pink Floyd, une cité qui flotte et dans laquelle on ne circule qu’en bateau (vidéo Géo), une tour cep de vigne, entre autres.

Je le répète, Epsil∞n est un excellent magazine, toujours sérieux, abondamment illustré, abordable pour tous les lecteurs même les moins fondus de sciences (et qui apporte des rectificatifs en cas d’erreurs). Par contre, j’ai toujours du retard, il me reste à lire les numéros 27 (septembre), 28 (octobre), 29 (novembre) et 30 (décembre). Vous aimez les sciences ou vous êtes curieux de découvrir les sciences de façon agréable et à petit prix ? Lisez Epsil∞n ! Vous pouvez toujours consulter les sources sur epsiloon.com/sources.

Les liens vers les précédents numéros (2021-2022) sont visibles sur le billet du numéro de décembre 2022.

Les souris du Louvre 1 et 2 de Joris Chamblain, Sandrine Goalec et Drac

Les souris du Louvre 1 – Milo et le monde caché de Joris Chamblain, Sandrine Goalec et Drac.

Delcourt, collection Le Louvre, novembre 2018, 32 pages, 10,50 €, ISBN 978-2-41301-149-1.

Genres : bande dessinée française, littérature jeunesse, fantastique.

Joris Chamblain naît le 29 janvier 1984 en France. Il est scénariste de bande dessinée et auteur de romans et albums jeunesse. Sa première œuvre est Les carnets de Cerise avec Aurélie Neyret au dessin (énorme succès mais je n’ai pas encore lu cette série de bandes dessinées parues entre 2012 et 2018). Je vous laisse découvrir tous ses titres et séries sur Wikipédia.

Sandrine Goalec naît en 1967 à Antony (Haut de Seine) et elle vie en région parisienne. Après avoir étudié au Lycée d’Arts Graphiques Corvisart et à l’École de l’image des Gobelins (section film d’animation), elle travaille dans l’animation (du story-board à la supervision de séries au Vietnam et en Corée du Nord) mais elle se lance aussi dans la bande dessinée. Elle travaille sur le story-board d’Ernest et Celestine (en 2015) et sa première bande dessinée, L’Atelier Détectives, avec BeKa au scénario, paraît chez Bamboo (en 2017).

Drac est ici le coloriste mais il est aussi dessinateur et scénariste.

Milo a 10 ans et, lorsqu’il sort de l’école, il va au Louvre avec sa nounou, Alexandra. Le garçon connaît bien le Louvre car sa maman, Sara, en est la conservatrice. Pendant qu’Alexandra dessine, Milo y retrouve Henryk, gardien à la retraite qui aime continuer à arpenter les allées du musée et voir « la patronne [qui lui] fait toujours son petit sourire coquin ! » (p. 9), c’est-à-dire la Joconde.

Milo prend des photos au Louvre, mais pas des œuvres (qu’il connaît par cœur), des « personnes qui les regardent. » (p. 4). Mais Victoire, la copine de classe de Milo, se rend compte qu’il y a une souris qui l’observe, lui, sur une photo ! Des souris au musée ? Milo demande à Henryk qui a passé 40 ans dans le musée et celui-ci doit lui révéler son secret. « Je n’ai plus vraiment le choix de toute façon. » (p. 12).

J’ai aimé faire la connaissance d’Ésope, formé pour devenir aède, de son grand frère, Talos, qui ne sait dire que « zooop » et des clans des souris. Le clan d’Ésope est le clan grec et son père est le roi Xanthos. Il y a aussi le clan mésopotamien, le clan égyptien et le clan romain, mais au fil du temps ils sont devenus ennemis…

Voilà, je n’en dis pas plus sur l’histoire. Cette bande dessinée est parfaite pour faire découvrir aux enfants (et aux grands aussi en fait !) le Louvre différemment. L’histoire, les dessins et les couleurs (plutôt dans des tons orangés mais aussi bleus) sont bien agréables. Et les lecteurs comprendront qu’il y a des mystères dans les musées, des endroits auxquels le public n’a pas accès, et peut-être quelques souris finalement ! En fin de volume, Le petit plus… La Pyramide du Louvre, explique l’agrandissement du Louvre (devenu Le Grand Louvre) et la construction de la pyramide de verre et de métal (toute en légèreté). Et j’apprends que le Grand Louvre est « le troisième plus grand musée du monde après le Metrepolitan Museum of Art of New York et le musée de l’Ermitage à Saint-Pétersbourg. » (p. 32).

Les souris du Louvre 2 – Le damier de Babel de Joris Chamblain, Sandrine Goalec et Drac.

Delcourt, collection Le Louvre, octobre 2019, 32 pages, 10,50 €, ISBN 978-2-41301-994-7.

Henryk n’a plus le droit de circuler comme il le veut dans le Louvre… Milo le rejoint sur sa péniche mais, pendant que le retraité explique à Milo ce qu’il attend de lui, il se passe des choses chez les souris !

Ésope quitte son clan car Phémis, sa grand-mère conteuse qui lui a tout appris, lui a donné une mission : réunifier les clans pour qu’il n’y ait plus de guerres et que les souris retrouvent leur mission initiale qui est de protéger les œuvres du Louvre. Tout est possible « par le verbe » (p. 19). Il rencontre Isis dans le clan des Égyptiens. Mais son père, le roi Xanthos, mijote quelque chose…

Une excellente suite au premier tome avec de nouveaux personnages (les Égyptiens, les conteurs…) et, en fin de volume, Le petit plus… Le département des Antiquités égyptiennes dans lequel on apprend, entre autres, que « Riche de près de 70 000 œuvres, le département des Antiquités égyptiennes conserve l’une des plus importantes collections du monde après le Musée égyptien du Caire et le British Museum à Londres. » (p. 32).

Je n’ai pas les tomes suivants, dommage, mais je vais me faire un plaisir de les emprunter à la médiathèque !

Pour La BD de la semaine et les challenges Littérature de l’imaginaire #12, Petit Bac 2024 (catégorie Lieu pour Louvre).

Moka 10, 11 et 12 d’Anne Mahler

Moka 10, 11 et 12 d’Anne Mahler

Genres : littérature française, jeunesse, albums illustrés.

Anne Mahler naît à Colmar (Alsace) et étudie les arts visuels à Strasbourg puis l’illustration à Nantes. Elle est illustratrice jeunesse pour plusieurs maisons d’éditions (Epsilon, Gründ, Les Minots, Père Fouettard, Petite Fripouille, Pour Penser, Retz…) depuis une dizaine d’années. Elle aime la nature, les animaux, le bien-être et s’intéresse à la prématurité. Plus d’infos sur son blog, qui n’est plus mis à jour depuis juin 2021 car elle préfère communiquer avec sa page FB, son compte Instagram et SoEasy sa chaîne YouTube.

Moka va au marché de Noël d’Anne Mahler.

Tome 10, décembre 2022, 20 pages, distribué par le réseau Pharm-Upp.

Moka est en vacances, il neige (mais pas assez pour faire un bonhomme de neige), c’est bientôt Noël et comme Moka et sa famille vivent en Alsace, quoi de mieux que d’aller au marché de Noël 😉 Direction Colmar ! Les chalets de Noël en bois, les lumières, les décors, les beaux objets, la nuit qui tombe… « c’est vraiment magique » !

Moka fête carnaval d’Anne Mahler.

Tome 11, février 2023, 20 pages, distribué par le réseau Pharm-Upp.

Dans la classe de Moka, la maîtresse organise un défilé pour carnaval. Moka décide de se déguiser en fée. Mais… non… Moka a des boutons sur le corps… C’est la varicelle… Gino, son frère, l’a déjà eue à l’âge de 3 ans et il a même gardé une cicatrice au bord du nez car il s’est trop gratté… Heureusement que maman et Gino trouvent une solution pour le carnaval !

Moka va devenir grande sœur d’Anne Mahler.

Tome 12, avril 2023, 20 pages, distribué par le réseau Pharm-Upp.

« Les enfants, vous avez sûrement remarqué que je n’étais pas très en forme en ce moment. En fait nous avons une grande nouvelle à vous annoncer avec Papa… » Gino et Moka sont surpris mais Moka est très contente d’avoir une petite sœur ! Mais si c’était un petit frère ? Et vous, seriez-vous contents de l’arrivée d’un petit frère ou d’une petite sœur ?

Image

Projet 52-2023 #51

Cinquante-et-unième photo pour le Projet-52 2023 de Ma avec le thème Noël. Facile, avec toutes les photos de décorations et d’illuminations que j’ai prises ! Sur ces deux photos, vous voyez la vitrine (en angle) d’un grand magasin en centre-ville de Valence, Décor-Home. Je vous souhaite un bon week-end de Noël et, si vous voulez participer, allez chez Ma !

Epsil∞n n° 25 (juillet 2023)

Epsil∞n n° 25 (juillet 2023).

Epsil∞n, édité par Unique Héritage Média (UHM), 100 pages, juillet 2023, 5,90 €.

J’ai l’impression qu’il y a une erreur sur le site, le n° 25 est bien celui de juillet. Un numéro toujours passionnant et parfaitement illustré avec 112 scientifiques du monde entier interrogés. Et un édito rédigé par l’IA GPT-4 ! « […] le rôle des journalistes humains demeure crucial. » (p. 5).

Au sommaire, Club Epsil∞n (courriers des lecteurs), les rubriques Fil d’actus (plusieurs sujets abordés de façon courte), En images (tsunami solaire, hippocampe et sa grappe d’œufs, entre autres), Atlas (les rivières changent de forme), Labyrinthe (le casse-tête du moustique, je ne savais pas que les moustiques avaient une utilité !), Analyse (mégafeux, peut-on lutter ?), C’est dans l’air (quand le bois devient high tech, la baguette est-elle vraiment dangereuse pour la santé ?, entre autres), Big data (ainsi ce sont formés tous les minéraux de la planète). Pas de Contre-pied ce mois-ci.

L’enquête, « Derrière le mirage de la désextinction » (p. 22-29). Une start-up texane, Colossal Biosciences, créée en septembre 2021, veut faire revivre le dodo, le mammouth laineux, le tigre de Tasmanie, des plantes disparues… Pour le dodo, « Les premières éclosions pourraient avoir lieu d’ici à cinq ans, déclare Ben Lamm, son dirigeant et cofondateur. » (p. 24). D’autres projets existent dans le monde : « par l’association Rewilding Europe, qui promeut le réensauvagement du Vieux Continent. Ou par le projet Quagga, en Afrique du Sud, […] depuis 1987 […] zèbres […] pelage de la sous-espèce locale exterminée au XIXe siècle par les Boers. » (p. 24-25). Et la fondation Revive & Restore créée en 2012 pour le pigeon migrateur. Alors, impossible, folie, effet Jurassic Park ? « Il y a un écart énorme entre la manière dont ces projets sont perçus et la réalité. Au mieux, cela produira des animaux hybrides génétiquement modifiés, des créatures de foire. » (Tom Gilbert, paléogénéticien, p. 28).

Le dossier, « ChatGPT : ce n’est que le début… » (p. 42-57). Les IA ont débuté avec quelques millions de paramètres, puis quelques milliards et ç aa augmenté jusqu’à GPT-4, le plus perfectionné qui est à 1000 milliards de paramètres (voire plus puisque le nombre exact reste confidentiel, p. 46). « La question devient brûlante : de quoi sont réellement capables ces machines ? » (p. 45). « Des modèles aussi puissants et… intelligents. Le mot est lâché. » (p. 46). « Mais est-ce qu’ils raisonnent réellement ? C’est une question philosophique profonde, à laquelle nous n’aurons pas de réponse immédiate. » (p. 50). Si vous voulez tester ChatGPT https://openai.com/blog/chatgpt ou lire le rapport sur GPT-4 https://arxiv.org/pdf/2303.12712.pdf (tout est en anglais).

Puis diverses rubriques : Ancêtres, nous venons tous du royaume d’Asgard (« des êtres unicellulaires de la famille des archées », p. 60). Irrésistible, pourquoi ça gratte (très intéressant). Breaking Bad, la guerre des nouvelles drogues (de synthèse). Sans colorant, voici les peintures structurelles (sans pigment). Plongée, dans les planètes de brume (une exoplanète appelée GJ 1214 B que James Webb a visité en juillet 2022).

Et à la fin, le cahier Pop’Sciences qui apporte humour et originalité tout en restant scientifique : le nez de Neandertal, visio pour perroquets, plus de nuages au-dessus des villes, le film Oppenheimer de Christopher Nolan, un igloo en plastique recyclé imprimé en 3D , entre autres.

Je le répète, Epsil∞n est un excellent magazine, toujours sérieux, abondamment illustré, abordable pour tous les lecteurs même les moins fondus de sciences (et qui apporte des rectificatifs en cas d’erreurs). Il me reste les numéros 26 (août), 27 (septembre), 28 (octobre) et 29 (novembre) à lire et j’espère rattraper mon retard avant la fin de l’année ! Vous aimez les sciences ou vous êtes curieux de découvrir les sciences de façon agréable et à petit prix ? Lisez Epsil∞n ! Vous pouvez toujours consulter les sources sur epsiloon.com/sources.

Les liens vers les précédents numéros (2021-2022) sont visibles sur le billet du numéro de décembre 2022.

Epsil∞n n° 24 (juin 2023)

Epsil∞n n° 24 (juin 2023).

Epsil∞n, édité par Unique Héritage Média (UHM), 100 pages, juin 2023, 5,90 €.

Oh la la, j’ai du retard pour la lecture des numéros et la publication des billets… Un numéro toujours passionnant et parfaitement illustré avec 95 scientifiques du monde entier interrogés. « En nous lançant dans ce dossier spécial sur l’impact écologique et sanitaire du plastique, nous savions que nous ne ferions pas d’énorme révélation – cela fait quelques années déjà que les analyses, les modélisations théoriques, les études biologiques ont fourni des données solides sur l’ampleur de cette pollution. Mais avouons-le, nous ne nous attendions pas à une telle émotion, à une telle inquiétude, une telle gravité. Nous avons rarement recueilli des propos aussi durs. […] » (début de l’édito, p. 3).

À noter que pour ses 2 ans (bon anniversaire !), Epsil∞n souhaite lancer – en plus des 24 numéros (que j’ai tous lus) et des 7 hors-séries (que j’ai achetés mais pas encore lus) – un mook (magazine-book) de 200 pages et le 1er n° sera consacré à la Lune (p. 4-5). Consultez https://fr.ulule.com/epsiloon-2023/ et envolez-vous pour la Lune ! Par contre je n’ai pas trouvé ce mook en kiosque (parution annoncée pour le 5 juillet). Vidéos ci-dessous. De plus Epsil∞n est devenu partenaire du prix Le goût des sciences (p. 8), site officiel.

Au sommaire, Club Epsil∞n (courriers des lecteurs), les rubriques Fil d’actus (plusieurs sujets abordés de façon courte), En images (deux crevettes arlequin mangent une étoile de mer en Indonésie, Voie lactée au-dessus d’un château en Dordogne, trompe-l’œil martien, entre autres), Analyse (Climat, l’avion peut-il être propre ?), Atlas (Les milieux humides disparaissent), Contre-pied (En fait, les Vikings ont fui la montée des eaux), Labyrinthe (Le casse-tête du photovoltaïque), C’est dans l’air (les fusées d’Elon Musk qui explosent, les caméras de surveillance intelligentes, entre autres), Big data (Voici où se loge le SARS-CoV-2 dans notre corps).

Pas d’Enquête ce mois-ci mais un grand dossier spécial.

Le dossier spécial, « Plastique, enquête sur la plus grande pollution de tous les temps » (p. 36-56). « Tous les scientifiques interrogés pour ce dossier spécial reconnaissent qu’ils peinent à mesurer l’ampleur du phénomène. Mais tous s’avouent très inquiets sur ses conséquences écologiques et sanitaires. Et tous partagent ce sentiment d’urgence : il est temps de regarder en face la catastrophe qui est en cours. » (p. 37). Des chiffres et des constatations effrayants… Je me dis que je n’achète plus d’eau en bouteilles plastiques depuis des années et donc que je mets de l’eau du robinet dans des bouteilles en verre et que les boîtes pour mes déjeuners au travail sont en verre mais leurs couvercles sont quand même en plastique et il y a du plastique partout (smartphone, télévision et sa télécommande, ordinateur, machine à laver, etc.)…

Puis diverses rubriques : Plus vieux que l’univers, et si des trous noirs avaient pu survivre au big bang… (fascinant). Robots, le premier grand chantier sans humains (pour la construction du barrage Yangqu sur le fleuve Jaune dans la province du Qinghai en Chine). Animaux, face au test du miroir (« un test très anthropocentré, pour lequel les auteurs semblent à tout prix vouloir maintenir une sorte de supériorité qualitative des grands singes et de l’humain », p. 72). Aquaculture, cette plante élève des bactéries ! (la cardère sauvage surnommée bonnetier sauvage). Contraception, pourquoi la pilule masculine n’existe pas (affaire à suivre).

Et à la fin, le cahier Pop’Sciences qui apporte humour et originalité tout en restant scientifique : les anneaux de Saturne qui tombent, une éléphante qui épluche des bananes, les échidnés australiens qui font des bulles de morve, Asteroid City de Wes Anderson, des manettes musiciennes, entre autres.

Je le répète, Epsil∞n est un excellent magazine, toujours sérieux, abondamment illustré, abordable pour tous les lecteurs même les moins fondus de sciences (et qui apporte des rectificatifs en cas d’erreurs). Il ne me reste que le numéro 25 de juillet à lire (bon, et les 7 hors-séries !). Vous aimez les sciences ou vous êtes curieux de découvrir les sciences de façon agréable et à petit prix ? Lisez Epsil∞n ! Vous pouvez toujours consulter les sources sur epsiloon.com/sources.

Les liens vers les précédents numéros (2021-2022) sont visibles sur le billet du numéro de décembre 2022.

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Projet 52-2023 #35

Trente-cinquième photo pour le Projet-52 2023 de Ma avec le thème sur l’eau. Je vous ai déjà montré une photo avec des grenouilles rassemblées ici et cette photo a été prise au même endroit mais ce que je veux vous montrer, cette fois, ce sont les nénuphars et les jolies fleurs jaunes sur l’eau (bon, il y a aussi quelques grenouilles). Je vous souhaite un bon week-end, le dernier d’août, et, si vous voulez participer, allez chez Ma !