Le masque de Dimitri Semionovitch de Delapore.
Édition999, janvier 2015, 12 pages.
Genres : littérature française, nouvelle, fantastique.
Delapore – de son vrai nom Pascal Fritsch – est Alsacien et vit dans un village près de Strasbourg. Il a étudié le Droit et l’Histoire. Il aime le rock progressif, les vieux films hollywoodiens des années 30 à 50, les jeux vidéo de guerre et les animaux. Il lit beaucoup (fantastique, horreur, bande dessinée) et écrit des nouvelles depuis 1984. Son pseudonyme est inspiré d’Albert Delapore, personnage de H.P. Lovecraft dans Les rats dans les murs (The Rats in the Walls, 1924).
Voici comment commence cette nouvelle : « Piotr Alexeiev Gortschakov mettait les dernières retouches à son uniforme, son domestique corrigeant le faux pli de son col, lorsque le majordome lui apporta le fameux colis. »
Le paquet contient un masque pour le bal du soir, en partie blanc en ivoire et en partie noir en ébène. Idéal effectivement pour le bal masqué dans le palais de Varsovie du gouverneur général Constantin Fedorovitch, il fera de l’effet mais qui lui a offert ?
Pendant que le capitaine Piotr Alexeiev Gortschakov se prépare, sa fiancée, Daria Alexandrovna Boulgakine, l’attend en soupirant… C’est qu’elle lui a promis la première danse et qu’elle est obligée de refuser toutes les invitations.
Sous couvert de danse et de conversation littéraire, la tension monte entre Piotr et Daria mais est-ce vraiment Piotr sous le masque lugubre ou l’ancien fiancé de Daria mort au combat, Dimitri Semionovitch ?
Cette nouvelle écrite en janvier 1999 est inspirée à la fois des grands auteurs russes du XIXe siècle et à la fois de la mythologie russe en particulier celle des oupires (morts-vivants, goules, vampires) et elle fait froid dans le dos car elle amène Daria au bord de la folie.
J’ai repéré deux fautes (je n’y suis pour rien si je vois les fautes !) : « Seulement le votre » (p. 9) où il manque l’accent circonflexe sur le o et « Je vous ai déjà connu plus intrépide, Daria Alexandrovna ! » (p. 10) où il manque le e à connue.
Pour La bonne nouvelle du lundi car cet auteur mérite d’être lu.