Gentlemind 1 de Díaz Canales, Valero et Lapone.
Dargaud, août 2020, 88 pages, 18 €, ISBN 978-2-20507-637-0.
Genre : bande dessinée espagnole.
Juan Díaz Canales est le scénariste. Il naît en 1972 à Madrid (Espagne). Après avoir étudié l’animation, il devient scénariste et dessinateur de bandes dessinées. Du même auteur : Blacksad et Corto Maltese entre autres.
Teresa Valero est la co-scénariste. Elle naît le 23 juillet 1969 à Madrid (Espagne). Elle travaille pour le dessin d’animation (Corto Maltese, Nanook parmi les séries animées et Astérix et les Vikings, Bécassine parmi les films d’animation) puis se tourne vers le scénario de bandes dessinées. Du même auteur : Sorcelleries (3 tomes).
Antonio Lapone est le dessinateur et le coloriste. Il naît le 24 octobre 1970 à Turin (Italie). Après avoir été dessinateur pour une agence de publicité, il se lance dans la bande dessinée. Il vit en Belgique. Plus d’infos sur son blog, Lapone Art.
Je remercie NetGalley et l’éditeur car j’ai pu lire ce tome 1 de Gentlemind en pdf. Par contre, je ne l’ai pas lu sur ma liseuse, je l’ai lu sur le PC car je voulais la couleur !
Brooklyn, 1939. Arch Parker, dessinateur, est avec son amie, Navit, qui lui sert de modèle mais Arch n’arrive pas à vivre de son dessin. Un jour, il découvre un nouveau magazine, Gentlemind, lancé par le milliardaire H. W. Powell. « Vous savez, celui d’Oklahoma qui savait que l’acier serait le futur. » (p. 8). Le milliardaire exige de rencontrer Navit avant d’embaucher Arch.
New York, 1940. « Perdomo contre la Canasta Sugar Company Corporation. Audience présidée par l’honorable juge Jefferson. » (p. 11). Oswaldo (Waldo) Trigo gagne le procès pour l’entreprise puis accueille sa sœur Gabriela qui arrive de Porto Rico.
New York, 1942. Navit est devenue la danseuse vedette de Powell Follies, et la maîtresse du milliardaire. Et la Canasta Sugar Company continue de faire des procès pour agrandir son territoire et s’enrichir. « Regardez cet homme que vous êtes sur le point de sacrifier à la voracité de la Canasta et demandez-vous si ce que vous allez faire de lui a quelque chose à voir avec la justice. » (p. 21).
New York, été 1942. Arch s’est enrôlé et il est parti pour l’Europe ; Navit a épousé Horace Powell et est devenue madame Gina Powell.
Sur fond de guerre et, à travers l’histoire d’Arch, de Navit (Gina), de Powell et de Waldo, c’est en fait l’histoire de la revue Gentlemind qui est racontée et c’est passionnant. « Beaucoup de choses doivent changer si nous voulons que Gentlemind continue à paraître. » (p. 47). « Ensemble, nous pouvons hisser Gentlemind au sommet du paysage éditorial. » (p. 48). Gentlemind va devenir une grande revue pour les hommes et va même créer un prix, le « Gentlemind Short Fction Contest… le prix littéraire le plus important du pays pour les jeunes écrivains ! » (p. 56). En juin 1944, le premier numéro de la nouvelle édition de Gentlemind coûte 10 cents ! « Quelqu’un a un Gentlemind ? Il n’en reste pas un dans toute la ville. » (p. 66).
Les tons sont dans les bleus, les jaunes ; les dessins sont fins ; c’est très agréable à lire. J’ai particulièrement aimé les pages 28, 29 et 34 avec les couvertures des magazines et des comics de l’époque. Pas besoin de lire entre les lignes pour voir le racisme ambiant et le machisme mais, contre toute attente, Navit va réussir son projet ! J’ai hâte de lire la suite mais, à mon avis, il faudra attendre août prochain… Gentlemind 2.
Une très belle bande dessinée de la rentrée 2020 pour La BD de la semaine, le Challenge BD et le Mois américain. Plus de BD de la semaine chez Moka.
Pourquoi pas ? L’histoire a l’air intéressante et le graphisme ainsi que les couleurs me tentent bien.
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Oh oui, c’est une super(be) BD 🙂
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Le titre à l’air intéressant et j’aime beaucoup le graphisme, je note. Merci pour la découverte
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J’espère que tu la liras 🙂
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C’est dommage mais je suis totalement insensible à ce genre de dessin.
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Ah bon ? Mais pourquoi ? L’histoire est vraiment bien cependant 😉
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Je dois la lire prochainement ! Et j’ai hâte !
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Oh, ne traîne pas trop 😉 Bonne lecture 🙂
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Ah oui, ça a l’air chouette ! Canales au scenario, je prends !
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Oui, les Blacksad étaient top 🙂
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je passe, pas forcément tentée par le thème…. même si tu arrives à me faire douter !
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C’est une nouveauté donc tu vas la croiser forcément, eh bien feuillette-la quand même 😉
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La couverture envoie du lourd!
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Très belle couverture effectivement et très bonne BD. Le seul problème ?… Attendre la suite !
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A voir si je la croise 😉
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C’est une BD de la rentrée, tu vas la croiser dans toutes les bonnes librairies 😉
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Le sujet me tente bien, merci pour cette découverte.
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Je pense qu’elle te plaira cette BD 😉
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Je vois Canalès et je me dis que je le veux. Mais absolument.
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Ah ah, j’espère que tu la trouveras au Québec 🙂
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Je l’ai repérée en librairie, attirée par le nom de Diaz Canales et le dessin de couverture. Le feuilletage ne m’a pas convaincue… À te lire, j’ai l’impression d’être passée à côté de quelque chose !
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Peut-être peux-tu l’emprunter à la bibliothèque ?
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Pas pour moi je pense… mais je peux me tromper! (il faut faire des choix avec tout ce qui est à lire!! hihi)
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Essaie de la feuilleter à la librairie ou à la bibliothèque et tu vois au feeling 😉
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Je suis assez curieuse de la lire !
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Une très belle bande dessinée tant au niveau du dessin que du scénario, j’espère que tu la liras et que tu l’apprécieras 🙂
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