L’empreinte de Karel Čapek.
Bibliothèque russe et slave, collection Littérature tchèque, 26 pages. Šlépěj (1917) est traduit du tchèque par Hanuš Jelínek (pour la Gazette de Prague janvier-février 1924). La couverture ci-contre est l’édition numérique des éditions Marques.
Genres : littérature tchécoslovaque, nouvelle.
Karel Čapek, je vous remets ce que j’avais écrit pour La mort d’Archimède. Karel Čapek naît le 9 janvier 1890 à Malé Svatoňovice en Bohème. Il étudie à Brno puis à Berlin (philosophie) et Paris (Lettres). Il est francophile (il traduit Apollinaire et Molière), amateur de musique ethnique et de photographie. Il meurt le 25 décembre 1938 à Prague.
Après s’être mis à l’abri du froid et de la neige, Boura, un pèlerin, reprend sa route. Ses pas restent dans la neige et il croise un homme en sens inverse qui fait de même mais observe quelque chose. « Voyez-vous cette empreinte, là-bas ? demanda l’homme en désignant une empreinte de pied à quelque six mètres du bord de la grand’route, où ils se tenaient tous les deux. » (p. 2). Mais « l’empreinte du pied était isolée au milieu d’un champ ; il n’y en avait pas d’autre ni devant, ni derrière ; elle était nette et précise sur la surface blanche de la neige, mais aucun pas ne conduisait vers elle ni ne s’en éloignait. » (p. 3). Comment est-ce possible ? Les deux hommes cherchent une explication à cette unique empreinte au milieu du champ enneigé. « Elle était profonde et énergique […] » (p. 5). Mais pendant que chacun argumente, la neige reprend et les deux hommes se séparent sans avoir percé le mystère de l’empreinte.
Un an plus tard, Boura n’est pas du tout à la conférence qu’il donne devant les membres de la Société Aristotélique… Holeček est présent et il est en fait l’homme avec qui il avait observé l’empreinte ! « Ah, oui, dit Boura content, c’était vous. Je suis très heureux, vraiment… J’ai souvent pensé à vous. Eh bien, avez-vous trouvé les autres empreintes ? » (p. 13).
Petites erreurs… « Je me souvient » (p. 8), « je ne fait que constater » (p. 11), « il gagnait à nouveaux » (p. 12), aïe, ça fait mal aux yeux…
Mais L’empreinte est une belle réflexion philosophique et métaphysique, un peu comme une parabole, sur l’âme humaine et ce qu’elle comprend (ou pas) de la réalité et de la rationalité. Un grand écrivain de la première moitié du XXe siècle à découvrir pour la sobriété et la sincérité de ses textes. Dans cette nouvelle, j’ai apprécié le côté mystérieux et j’ai quelques autres titres de Karel Čapek !
Pour le Mois des nouvelles, le Projet Ombre 2021 et 2021, cette année sera classique.
dommage pour ces erreurs, ça gâche un peu la lecture!
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Oui, bon, c’est que je suis parfois la seule à voir des fautes ou des erreurs… Mais mes yeux les repèrent, je n’y peux rien !
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Il y a des petites pépites dans la littérature russe et slave.
Bises.
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Oh oui, j’adore 🙂 J’aimerais tellement lire en russe, au moins des histoires courtes, des contes, des nouvelles… (bon là, c’est traduit du tchèque) mais j’ai laissé tomber car c’est trop difficile d’apprendre seule…
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Je n’ose imaginer. Quel courage !
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Ce n’est pas la première fois que j’essaie et que je laisse tomber…
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je crois que j’avais déjà noté… Punaise, les erreurs sont énormes quand même !! Quand on relit trois fois la phrase en pensant avoir des hallucinations, hein… ça arrive quand même souvent, je trouve ;(
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Eh bien, je me dis que c’est traduit par des Russes alors peut-être… Ou alors erreurs de frappe…
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Pourquoi tu penses que c’est traduit par les russes ? Jelinek est d’origine tchèque.
Dommage pour les fautes…
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Parce que c’est la Bibliothèque russe et slave, alors je pense que c’est géré par des Russes du moins en partie, à vérifier, mais c’est vrai que c’est un peu bête ces fautes…
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Une nouvelle de Čapek que je ne connaissais pas (il y en a tant!). Merci pour ce compte-rendu qui donne envie d’y regarder de plus près malgré les erreurs.
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Merci à toi pour ton passage ici 🙂 Je lis RUR de Karel Čapek pour le challenge Les classiques c’est fantastique (publication du billet lundi 25). Bon weekend 🙂
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J’ai l’impression qu’il y a de moins en moins de correcteurs chez les éditeurs… Et ce qui m’horrifie le plus, c’est quand je trouve des fautes dans les livres jeunesse !!
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Oui, c’est la cata… Et attends, demain matin, une note de lecture d’un roman dans lequel j’ai repéré plus de 10 fautes !!! Dommage car l’histoire est pas mal…
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Cela me semble assez particulier…
Fautes ou coquilles, c’est toujours dérangeant d’en trouver 😦
Merci pour ta participation!
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Oui c’est vrai mais comme c’est une nouvelle, ça se lit quand même bien 🙂
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